• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

François Asselineau

François Asselineau

François Asselineau 58 ans, est le président fondateur de l'UPR (Union Populaire Républicaine), mouvement politique qu'il a créé en mars 2007 pour convier tous les Français à se rassembler provisoirement, en dehors du clivage droite-gauche, afin de faire sortir au plus vite la France de l’Union européenne, de l'euro et de l'OTAN.

Diplômé d'HEC Paris, vice major de l’ENA, Inspecteur général des finances, il a été membre de cabinets ministériels (notamment auprès de Gérard Longuet, ministre de l’Industrie et du Commerce extérieur, et d’Hervé de Charette, ministre des affaires étrangères) puis directeur de cabinet du président du Conseil général des Hauts de Seine Charles Pasqua de 2000 à 2004.
François Asselineau a également été Conseiller de Paris, de 2001 à 2008, et Délégué général à l’intelligence économique à Bercy de 2004 à 2006.

Tableau de bord

  • Premier article le 12/10/2010
  • Modérateur depuis le 21/10/2010
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 128 56 16671
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 124 77 47
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • François Asselineau François Asselineau 18 avril 2012 08:04

    LA VRAIE NATURE DE L’UE DÉMASQUÉE
    BRANLE-BAS DE COMBAT GÉNÉRAL DANS L’UNION EUROPÉENNE CONTRE LA DÉCISION SOUVERAINE DE L’ARGENTINE DE RENATIONALISER SA COMPAGNIE PÉTROLIÈRE

    Pour faire suite cet article, je signale que la décision souveraine du gouvernement de Buenos Aires de renationaliser la compagnie pétrolière YPF (à 51%) suscite un tollé et des menaces ahurissantes de la part de l’Union européenne et de plusieurs pays européens. Ils en appellent notamment au G20, au FMI et à l’UE pour faire cesser ce « scandale » que constitue un gouvernement qui agit en faveur de la majorité de sa population.
    ----------------------------------

    1) Le gouvernement espagnol, furieux, a convoqué deux fois en une semaine l’ambassadeur argentin pour lui dire :
    - que l’expropriation d’YPF « rompt la bonne entente entre Espagne et Argentine »,
    - qu’il s’agit d’un « geste hostile à l’Espagne »,
    - qu’il va conduire l’Espagne à annoncer des mesures de rétorsion «  fortes » dans les jours à venir, dans les domaines diplomatique, commercial, industriel et énergétique
    [source : http://www.romandie.com/news/n/Petrole_l_Espagne_reagit_a_l_expropriation_d _YPF_par_l_Argentine47170420122053.asp]

    2) Le Président de la Commission européenne, José Barroso - qui est de nationalité portugaise et que cette affaire ne devrait pas concerner - s’est dit « extrêmement déçu » de la décision de faire passer 51% d’YPF sous le contrôle de l’État argentin et des provinces du pays.
    Cette réaction a de quoi surprendre venant de l’ancien leader des étudiants « maoïstes » du Portugal de 1974. Elle se comprend davantage lorsque l’on connaît la carrière ultérieure de M. Barroso, devenu ensuite boursier de l’OTAN, étudiant à Washington, puis Premier ministre portugais.
    À ce poste éminent, il avait soulevé un scandale en 2003 lorsqu’il avait voulu vendre de gré à gré la compagnie nationale pétrolière du Portugal à prix d’ami au fonds d’investissement Carlyle, qui gère, entre autres, les fortunes de la famille Bush et de la famille Ben Laden.
    Brader les sociétés pétrolières publiques à des amis est donc conforme à l’éthique de M. Barroso. Mais qu’un gouvernement s’avise de faire le chemin inverse, en renationalisant des entreprises publiques devenues privées, lui semble monstrueux.

    3) Récitant la même leçon que M. Barroso, la Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères, la Britannique Catherine Ashton "of Upholland", a estimé quant à elle que la décision du gouvernement argentin envoyait « un très mauvais signal » pour les investissements étrangers dans le pays. Elle s’est même faite menaçante en prévenant que l’UE « étudiait toutes les voies possibles pour répondre à Buenos Aires. »
    L’inénarrable « baronne travailliste » [sic] s’est dite aussi « alarmée » par le fait que la présidente argentine Cristina Kirchner ait fait référence dans son discours « à des mesures similaires qui pourraient concerner bientôt les investissements dans les télécommunications et le secteur bancaire en Argentine. »
    Vu de l’UE, une telle volonté paraît en effet le comble du sacrilège !
    [source : http://www.romandie.com/news/n/_L_expropriation_d_YPF_Repsol_en_Argentine_e nvoie_un_tres_mauvais_signal41170420121755.asp

    4) Mme Lagarde, la Française ultra-pro-états-unienne copine de Dick Cheney et directrice du FMI, a fait savoir que le Fonds monétaire international déplore que « l’Argentine soit imprévisible ». Le FMI, lui, est parfaitement prévisible....

    5) Le gouvernement britannique vient se se joindre à ce concert de lamentations et de menaces : un communiqué du ministre britannique des affaires étrangères, William Hague, a fait savoir que Londres est « très inquiet » de l’annonce de l’Argentine.
    En précisant que « la décision de Buenos Aires va à l’encontre de tous les engagements pris par l’Argentine au G20 de promouvoir la transparence et réduire le protectionnisme », le gouvernement britannique ajoute qu’il va « travailler avec l’Espagne et l’Union européenne pour s’assurer que l’Argentine respecte ses engagements et obligations internationaux. »

    CONCLUSION
    =========
    La décision de l’Argentine de renationaliser sa compagnie pétrolière a le mérite de faire tomber les masques de ce qu’est la prétendue «  construction européenne. »

    Loin de viser au bonheur des peuples et à la paix dans le monde, elle vise à l’accaparement des richesses du monde au profit d’une oligarchie des affaires et de leurs actionnaires, quitte à susciter la guerre. Elle n’hésite pas un instant à prendre fait et cause pour des intérêts industriels et financiers privés contre la décision d’une grande nation souveraine et elle retrouve aussitôt des accents guerriers et néo-coloniaux.

    Pour les citoyens français, la leçon argentine est double :

    - d’une part, cette affaire prouve une énième fois à quel point l’appartenance de la France à l’Union européenne salit notre image aux yeux du reste du monde.
    En 1964, lorsque de Gaulle était allé à Buenos Aires, ce sont des centaines de milliers d’Argentins qui s’étaient pressés sur son passage pour acclamer le nouveau « libertador », celui qui osait tenir tête à Washington, à l’Europe fédérale et aux puissances d’argent. De nos jours, la France vue d’Amérique latine est perçue comme indigne de son passé glorieux. Elle est vue comme le larbin méprisable des intérêts de ces mêmes forces financières et atlantistes qu’elle combattait jadis.

    - d’autre part, il suffit de prendre connaissance des réactions listées précédemment pour imaginer ce que seraient les réactions de la Commission européenne et des autres États membres de l’UE si la France se mettait en tête de « désobéir aux traités européens » comme ose le promettre M. Mélenchon à ses électeurs crédules.



  • François Asselineau François Asselineau 19 mars 2012 16:49

    1)- Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?
    L’Histoire indique que les États ne « désobéissent » aux traités que dans des cas d’extrême limite, et lorsque les dirigeants estiment qu’ils ne peuvent pas faire autrement. Mais il se trouve que, dans le cas qui nous préoccupe, on peut faire autrement : l’article 50 du TUE est justement là pour sortir des traités.
    Pourquoi donc M.Mélenchon veut-il à ce point faire compliqué quand on peut faire simple ?
    Pourquoi donc M.Mélenchon veut-il à ce point cacher à nos concitoyens l’existence de l’article qui permet de sortir sereinement et juridiquement de l’Union européenne ?
    Pourquoi cette terreur et ce refus d’en débattre posément ?

    2)- On ne « désobéit » pas à un traité dont on conteste la quasi-totalité des articles ; on en sort !
    On peut éventuellement imaginer qu’un chef d’État soit amené à désobéir aux traités s’il découvre que la nation est en désaccord avec UN sujet essentiel du traité.
    Mais avec la construction européenne, il n’y a pas UN sujet, il y en a des dizaines.
    Il est burlesque d’imaginer que l’on va rester dans un traité dont on se propose de violer des dizaines d’articles !
    Il suffit de dresser la liste des articles cités avec lesquels il faut rompre pour comprendre que ce sont bien les 2 traités TUE et TFUE dont il faut s’échapper. L’article 50 du TUE est justement là pour ça.
    Pourquoi donc M.Mélenchon veut-il à ce point cacher à nos concitoyens la liste considérable des articles des traités européens qui posent un problème ?
    Pourquoi ce refus d’entrer dans le détail ?
    Pourquoi cette volonté d’escamoter tout débat de fond, article par article, devant le peuple français ?

    3)- Désobéir à un traité est une réaction à chaud. Ce ne peut pas être un programme à froid d’un responsable politique, d’autant plus que c’est inconstitutionnel
    on peut éventuellement imaginer qu’un chef d’État soit amené à désobéir aux traités dans des cas limites, des problèmes qui surgissent soudain. Mais c’est un pis-aller, une violation du droit à « chaud ».
    Il est donc totalement irresponsable - ET INCONSTITUTIONNEL - de faire une campagne électorale sur ce thème « à froid », car cela viole l’article 5 de notre Constitution qui précise que « le président de la République est le garant du respect des traités »

    4)- Désobéir aux traités européens nous conduira aussitôt à des lourdes condamnations de la CJUE
    Si un État se décide à violer un traité, il doit en mesurer les conséquences.
    Or la plupart des traités n’ont, en général, guère de moyen de se faire respecter. Si un autre État pâtit lourdement du viol du traité, il pourra éventuellement se pourvoir devant la Cour Internationale de Justice (CIJ) et cela prendra des années.
    Mais il en va tout différemment des traités européens, dont la mise en application est étroitement surveillée par la Commission européenne et les 26 autres États membres, qui peuvent saisir en quelques heures la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) pour obtenir que toute violation soit condamnée et punie.

    Si la France s’avisait de ne pas respecter les contraintes juridiques des traités comme le suggère M. Mélenchon, elle serait aussitôt déférée à la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE). Et elle serait alors très rapidement condamnée à respecter ses engagements (comme on l’a déjà vu sur de nombreux sujets, et en ce moment même sur le cas de la Hongrie). Cette condamnation serait assortie d’une astreinte consistant en une pénalité financière très lourde par jour de retard (par exemple, la France fut condamnée à payer 160 000 euros par jour de retard dans la transposition des directives OGM en droit interne).


    La France serait alors placée devant une alternative imparable :

    • - soit elle obéirait à obligation de « rentrer dans le rang », en abandonnant ses prétentions lamentables à forcer la main des 26 autres États membres, et ne étant condamnée à payer de très lourdes sommes.
    • - soit elle refuserait cette obligation : il y aurait alors une crise majeure dont la seule solution serait de sortir de l’UE, par application justement de l’article 50 du TUE, solution que propose l’UPR. Mais la France serait alors dans une position extrêmement difficile car elle devrait négocier son retrait dans les pires conditions puisqu’elle se serait aliénée auparavant la sympathie de tous ses partenaires. Ajoutons que la légitimité politique, intérieure et internationale, de M.  Mélenchon pour faire sortir la France de l’UE serait nulle puisqu’il fait campagne justement en dénonçant ceux qui veulent en sortir !

    Les propositions et les affirmations de M.Mélenchon sont donc odieuses moralement car elles abusent de la crédulité du public. Elles profitent de la candeur et de la méconnaissance de nos concitoyens pour leur faire croire délibérément à des solutions qui sont impossibles.

    5)- Où est la cohérence analytique et programmatique de M. Mélenchon ?
    Enfin, les partisans de M. Mélenchon devraient s’interroger sur les analyses de M.Mélenchon, et notamment sur les pans entiers de la situation qu’il laisse volontairement dans l’ombre.

    Contrairement à l’UPR et à moi-même, M. Mélenchon refuse d’expliquer ce qu’est en profondeur la "construction européenne", à savoir une invention des États-Unis dans le but de domestiquer le continent européen. M. Mélenchon n’explique jamais à nos concitoyens pour qui travaillaient Jean Monnet et Robert Schuman, qui a eu le premier l’idée d’une Constitution européenne (Eisenhower), etc.

    Tout cela est d’autant plus étonnant que le Parti Communiste Français était justement, tout au long des années 1950-1980, le parti politique français qui dénonçait le plus continuellement et le plus clairement le rôle des États-Unis dans la construction dite « européenne » et aussi le parti qui, avec le parti gaulliste, s’opposait le plus frontalement à cette manœuvre d’asservissement géopolitique américaine.

     

    Contrairement à l’UPR et à moi-même, M. Mélenchon refuse de voir que le principe même de la « construction européenne » repose sur une idée racialiste, puisqu’il s’agit de procéder à une sorte d’apartheid planétaire, en distinguant le monde blanc du reste du monde.M. Mélenchon ne veut ni voir ni expliquer qu’il n’y a aucune raison culturelle, linguistique, économique, commerciale, financière, migratoire, familiale, démographique, touristique, universitaire, médicale, ni même de proximité géographique, pour vouloir fusionner la France avec l’Estonie ou la Bulgarie plutôt qu’avec la Tunisie ou l’Algérie. Bien au contraire, puisque toutes ces raisons nous poussent à la conclusion inverse !

    Contrairement à l’UPR et à moi-même, M. Mélenchon milite pour une « Autre Europe ».

    Comme tous les « alter-européistes », M. Mélenchon refuse ainsi d’expliquer pourquoi la "construction européenne" va de blocage en blocage et pourquoi elle constitue un processus autobloquant par nature,

    Plutôt que d’appeler nos concitoyens à sortir de cette prison des peuples racialiste et belliciste qu’est la construction dite « européenne », M. Mélenchon préfère donc entretenir cet "alter européisme" extrêmement pervers qui bloque la situation politique française depuis des décennies, et qui consiste à désamorcer toute remise en cause de la « construction européenne » en faisant rêver les gens à des plans sur la comète qui n’arriveront jamais.

     
    François Asselineau



  • François Asselineau François Asselineau 3 octobre 2011 12:57

    Si vous aviez cherché un petit peu sur le site de l’UPR, vous auriez trouvé ceci :

    L’UPR n’est pas un parti girouette qui change sans arrêt ses propositions selon la dernière actualité.

    Nos 7 remèdes prioritaires constituent à eux seuls le changement politique le plus puissant qui ait été présenté aux Français depuis 1958.

    Les voici :

    1. la sortie urgente de l’euro, dont les effets sont désastreux dans tous les domaines et dont la désintégration est inéluctable,

    2. la réattribution à la Banque de France de son rôle normal de financement de l’État et des collectivités locales, sans quoi tout contrôle de l’endettement public est voué à l’échec (abrogation de l’article 25 de la loi n°73-7 du 3 janvier 1973),

    3. la réappropriation par la France de son droit inaliénable à défendre elle-même ses propres intérêts à l’Organisation Mondiale du Commerce(OMC), sans laisser cette tâche, cruciale pour contrer les délocalisations, à la Commission européenne qui piétine nos intérêts vitaux,

    4. le rétablissement effectif du contrôle des flux de capitaux, de marchandises, de services et de personnes, seule mesure de sauvegarde permettant de donner un coup d’arrêt à la débâcle économique et sociale en cours,

    5. la renationalisation de notre politique étrangère, accompagnée d’une sortie de l’OTAN et du retrait de nos troupes engagées dans des guerres juridiquement illégales, moralement honteuses, et très meurtrières(comme en Afghanistan par exemple),

    6. la sortie au plus vite de l’Union européenne car toutes les mesures précédentes, vitales pour redresser la France, sont toutes contraires aux traités européens. Cette sortie est parfaitement possible : l’article 50 du traité sur l’UE l’a prévue,

    7. le lancement d’un grand programme de logements sociaux. Il sera financé par notre sortie de l’UE, qui nous fera économiser au moins 10 milliards d’euros par an, estimation minimale du coût net de l’Union européenne pour la France. Nous résoudrons ainsi les problèmes de logement des Français tout en procédant à une relance économique créatrice d’emplois.

    Rappelons ici qu’un programme plus détaillé, comportant notamment d’autres mesures structurelles, sera présenté par l’UPR le moment venu pour les échéances de 2012.



  • François Asselineau François Asselineau 27 septembre 2011 18:18

    @ M.Wesson
    Plutôt que de me reprocher mes « sautes d’humeur », vous seriez plus convaincant si vous répondiez à mon analyse point par point.

    Je les reprends :

    -------------------------

    1°) J’ai écrit que « Comme le FN à droite, le Front de Gauche est là pour conforter l’idée que le clivage essentiel de la politique française serait encore le clivage droite-gauche et non pas le clivage Européisme / Souveraineté nationale ».

    • En quoi cette analyse est-elle une « saute d’humeur » ??
    • En quoi est-elle fausse ?
    • M. Mélenchon et le Front de Gauche n’ont de cesse que d’avoir le mot « gauche » à la bouche, comme si les Français n’avaient pas compris que droite et gauche sont désormais équivalents, depuis que tous les vrais pouvoirs ont été cédés à Washington, Bruxelles et Francfort.

    M. Mélenchon tient donc un discours qui est délibérément déconnecté de ce que ressentent les Français. La preuve que les Français ne sont pas dupes, c’est que l’abstention atteint désormais 60% et que c’est dans l’indifférence la plus complète que nos concitoyens ont appris que « le sénat a basculé à gauche ».

    -------------------------

    2°) J’ai écrit que, « Comme le FN à droite, le Front de Gauche est là pour conduire 10 à 15% des électeurs dans une impasse, mais à gauche ».

    • En quoi cette analyse est-elle une « saute d’humeur » ??
    • En quoi est-elle fausse ? Tout le monde sait pertinemment que le Front de Gauche fera ce score au grand maximum, comme l’ont confirmé les dernières élections régionales par exemple où le FG a recueilli 5,84% des voix au premier tour (soit 2,8% des inscrits.... compte tenu de l’énormité de l’abstention) [source : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_r%C3%A9gionales_fran%C3%A7aises_de_2010]
    • Pourquoi ai-je raison d’affirmer que c’est une impasse ? Parce que, pour changer la situation de la France, il faudrait rassembler au moins 51% des suffrages sur un nouveau clivage qui n’est pas celui droite/gauche mais celui Européisme/ Souveraineté nationale

      Or M. Mélenchon et le Front de Gauche se désisteront nécessairement au 2ème tour de la présidentielle pour le candidat de gauche le mieux placé, puisqu’ils n’ont de cesse que d’avoir le mot « gauche » à la bouche et qu’ils refusent de tendre la main aux 25 % d’électeurs de droite qui ont voté Non en 2005.

      Donc c’est bien une impasse dans laquelle M. Mélenchon et le Front de Gauche conduisent 10% des électeurs. Tout comme c’est une impasse dans laquelle le FN conduit 15%.

    -------------------------

    3°) J’ai écrit que « Comme le FN à droite, le Front de Gauche est là pour critiquer sans arrêt la construction européenne, mais à gauche. »

    • En quoi cette analyse est-elle une « saute d’humeur » ??
    • En qui est-elle fausse ? De fait, le FG est extrêmement critique contre la construction européenne, et formule des critiques de gauche en fustigeant « l’Europe libérale », tout comme le FN fustige « l’Europe passoire de Schengen » etc.

    -------------------------

    4°) J’ai écrit que « Comme le FN à droite, le Front de Gauche ne fait que critiquer les conséquences de la construction européenne, sans jamais expliquer aux Français les causes et les origines.. »

    • En quoi cette analyse est-elle une « saute d’humeur » ??
    • En quoi est-elle fausse ? De fait, je n’ai jamais entendu ni lu le FG expliquer que ce sont les États-Unis d’Amérique qui ont créé la construction européenne dès l’après seconde guerre mondiale (pas plus que le FN ne l’explique d’ailleurs).
      C’est d’autant plus surprenant que le Parti Communiste Français était, dans les années 50, l’un des plus lucides critiques de la construction européenne - avec Charles de Gaulle - car les communistes de l’époque dénonçaient « l’Europe américaine » et « l’Europe vaticane ».
      Suivant fidèlement les directives de Moscou, le PCF était d’ailleurs résolument hostile à la construction européenne et cela jusque dans les années 1980. Pourquoi ne fait-il plus les mêmes analyses désormais, alors que la déclassification des documents Confidentiel Défense du Département d’État américain a apporté la preuve de la main de la CIA dans tout le processus  ?
      Je signale au passage que ceux qui croient encore au conte de fées de Robert Schuman ayant soudain « l’inspiration de la déclaration du 9 mai 1950 » gagneraient à lire mon dossier en ligne sur notre site : De Pétain à la CIA, la face cachée de Robert Schuman http://www.u-p-r.fr/dossiers-de-fond/robert-schuman/la-face-cachee-de-robert-schuman

    -------------------------

    5°) J’ai écrit « Comme le FN, le Front de Gauche ne parle ainsi jamais :- ni du rôle des USA dans la construction européenne depuis les origines,- ni de l’irréductible divergence des 27 intérêts nationaux,- ni du »stratagème des chaînes« mis en œuvre par Washington
    (je renvoie ici à mes conférences),- ni de la superposition des périmètres UE/OTAN,- ni du fait que la construction européenne est une conception racialiste du monde et qu’elle nous conduit tout droit au »Choc des Civilisations".

    • En quoi cette analyse est-elle une « saute d’humeur » ??
    • En quoi est-elle fausse ??
      Je viens de parler du rôle des États-Unis, je n’y reviens pas.

      - S’agissant de l’irréductible divergence des 27 intérêts nationaux à l’intérieur de l’UE, il est un fait que c’est à la fois le constat qui crève les yeux de tous les observateurs de bonne fois et que c’est un constat que se refuse à tirer le Front de Gauche.
      Le FG entretient le rêve traditionnel qui voudrait que les peuples aient tous les mêmes intérêts et que ce soient uniquement le capitalisme qui soit la cause de la mésentente entre les États. C’est une vision aimable mais entièrement fausse de la réalité et ceux qui la prouvent encore n’ont semble-t-il rien appris de l’histoire des pays communistes au XXe siècle, où les intérêts nationaux existaient tout autant après qu’avant la prise de pouvoir par les communistes.

      - S’agissant du « stratagème des chaînes », je renvoie à mes conférences en ligne sur notre site : c’est le stratagème de la Tour de Babel ingérable que Washington a mis en oeuvre sur le continent européen par application de ce 35ème des 36 stratagèmes classiques de la stratégie chinoise étudiée dans toutes les écoles de guerre de la planète.
      En d’autres termes, les États-Unis n’ont pas cessé de pousser à la construction européenne parce qu’ils ont compris que cela conduirait les États d’Europe dans un système absurde et autobloquant dont ils pourraient tirer les ficelles en tant que seule superpuissance.
      Ni le FN ni le FG ne développent cette analyse, ils entretiennent au contraire l’un et l’autre l’idée que « l’Europe pourrait marcher si. »..

      - S’agissant du périmètre UE/OTAN, l’UPR est le seul mouvement politique à expliquer aux Français que l’OTAN et l’UE sont la même et seule médaille : l’UE est l’avers politique dont l’OTAN est le revers militaire. C’est cela qui explique la volonté états-unienne de faire adhérer la Turquie à l’UE, pour que les deux périmètres UE/OTAN soient le plus proche possible l’un de l’autre.
      Le FG entretient quant à lui le mythe que l’on pourrait être contre l’OTAN et dans une Europe fédérale ! Qu’il aille donc en parler à Bruxelles, Berlin, Londres, La Haye, Lisbonne, Rome Madrid, Varsovie, Tallinn, Vilnius, Riga, etc., etc. !

      - S’agissant de l’aspect racialiste de la construction européenne, l’UPR est également le seul mouvement politique à l’expliquer aux Français. Pourquoi la France devrait-elle fusionner avec le Lettonie plutôt qu’avec la Tunisie ? Avec la Slovaquie plutôt qu’avec le Maroc ? Avec Chypre et Malte plutôt qu’avec le Sénégal et Haïti ?
      La construction européenne postule que nous avons des intérêts avec la première série de pays que nous n’aurions pas avec la seconde série. Or ceci est CONTRAIRE AUX FAITS.
      Que dit le FG de cette vision racialiste du monde ? Il se tait tandis que le FN l’approuve.

      Pire encore, le FG approuve cette vision racialiste inhérente à la construction européenne qui nous conduit au Choc des Civilisations puisque l’on a vu M. Mélenchon approuver l’intervention militaire de l’OTAN en Libye !

    -------------------------

    6°) J’ai écrit que, « Comme pour le FN, les médias accréditent l’idée que le Front de Gauche serait pour une rupture radicale avec l’UE et l’euro alors que, comme pour le FN, il n’en est rien. »

    • En quoi cette analyse est-elle une « saute d’humeur » ??
    • En quoi est-elle fausse ?
      De fait, il existe un gouffre entre l’image que les électeurs ont du FN et du FG sur l’Europe et la réalité de leurs engagements concrets.
      Bien des gens pensent par exemple que M. Mélenchon veut sortir la France de l’UE ou de l’euro alors qu’il veut tout le contraire ! Idem pour le FN, il suffit de parcourir son site Internet.

    -------------------------

    7°) J’ai écrit que, « comme le FN, le Front de Gauche admet le bien-fondé de »la belle idée européenne« et se déclare pour une »Autre Europe".

    • En quoi cette analyse est-elle une « saute d’humeur » ??
    • En quoi est-elle fausse ??
      C’est au contraire le sens des déclarations récentes et nombreuses de M. Mélenchon que j’ai citées dans la suite de l’article.
      Il en est de même du FN, Mme Le Pen ne cessant d’affirmer qu’elle veut, elle aussi, « une Autre Europe ».

    -------------------------

    8°) J’ai écrit que, « comme le FN, le Front de Gauche ne propose jamais aux Français de sortir unilatéralement de l’UE, et fait l’omerta sur l’article 50. »

    • En quoi cette analyse est-elle une « saute d’humeur » ??
    • En quoi est-elle fausse ?
      Trouvez-moi UNE SEULE déclaration ou UN SEUL écrit, dans lequel M. Mélenchon et le FG proposeraient aux Français de sortir juridiquement et unilatéralement de l’UE et exposerait aux Français qu’il existe pour cela un artilce, l’artilce 50 du Traité sur l’Union européenne (TUE).

    --------------

    CONCLUSION

    L’UPR est, et reste, LE SEUL mouvement politique français à proposer à nos concitoyens de se rassembler provisoirement, en mettant de côté leurs oppositions politiques, pour faire sortir la France de l’UE en application de cet article 50.

    Tous les autres mouvements politiques s’y refusent.
    Tous les autres partis politiques, FN et FG en tête, permettent ainsi au système d’asservissement de notre pays de se maintenir, alors même qu’ils font mine de le combattre.

    Non, M. Wesson, cette analyse n’est pas une « saute d’humeur ».
    Elle est bien au contraire l’analyse la plus capitale pour comprendre toute la politique française contemporaine et toute l’impasse dans laquelle sont plongés la France et les Français .


    François Asselineau



  • François Asselineau François Asselineau 27 septembre 2011 13:51

    @Ariane Walter
    Puisque vous m’accusez d’être "pro life, pro nuke et pour la conquête de Mars", je vous demande d’apporter ici les références exactes de mes écrits et de mes propos qui vous permettent de lancer ces affirmations.
    Si vous le pouvez, tant mieux, nous serons nombreux à rire.
    Mais si vous ne le pouvez pas, c’est alors que vos affirmations sont de pures inventions et que votre texte tombe sous le coup de la loi et que je pourrais porter plainte pour diffamation.

    J’oppose évidemment quant à moi le démenti le plus formel à vos élucubrations.
    A l’évidence, vous ne me connaissez pas et vous ne connaissez pas non plus l’Union Populmaire Républicaine que j’ai créée il y a 4 ans et demi pour appeler tous les Français, quelles que soient leurs opinions politiques, à se rassembler PROVISOIREMENT pour faire sortir la France de l’UE, de l’euro et de l’OTAN.

    Si vous avez un peu de curiosité et d’honnêteté intellectuelles, vous serez certainement intéressée par aller consulter ce que nous disons, écrivons, analysons et proposons. Il vous suffit pour cela d’aller :

    - vers notre site Internet : http://www.u-p-r.fr/

    - vers notre Charte Fondatrice, qui constitue en quelque sorte le « contrat de confiance » analytique, programmatique et éthique qui lie entre eux tous les adhérents de notre mouvement : http://www.u-p-r.fr/wp-content/uploads/2011/02/UPR-CHARTE-FONDATRICE-FR-2011.pdf

    - vers notre pré-programme (le programme complet sera présenté à l’automne), qui prouve à quel point l’UPR est un mouvement de libération nationale différent de TOUS les autres partis politiques français et inclassable selon le traditionnel clivage droite-gauche : http://www.u-p-r.fr/le-programme-de-l-upr

    - vers nos dossiers, qui donnent à nos compatriotes des clés de compréhension de la situation qui sont à la fois parfaitement exactes et vérifiables, et sans équivalent sur toute la scène politique française : http://www.u-p-r.fr/liste/dossiers-de-fond

    - vers les vidéos de mes conférences, qui ont été le point de départ du développement de notre mouvement et qui ont été déjà visionnées un million de fois si l’on cumule tous les canaux de diffusion : http://www.u-p-r.fr/conferences-en-ligne

    - vers notre page Facebook officielle, qui est l’une des pages Facebook les plus actives de toutes les pages de tous les partis politiques français : http://www.facebook.com/upr.francoisasselineau


    Une fois que vous aurez consulté tout cela, vous serez certainement gênée aux entournures en relisant l’intervention que vous venez de faire.

    Par ailleurs et pour conclure, vous affirmez qu’il "sera tout aussi difficile de sortir de l’euro et de l’Europe« que »de changer les règles du jeu de l’europe".

    Eh bien justement non ! Nous ne disons pas que sortir de l’Europe sera extrêmement facile, bien entendu. Mais ce que nous disons, c’est que SORTIR LA FRANCE DE L’UE EST PARFAITEMENT POSSIBLE PARCE QUE CELA NE DÉPEND QUE DU PEUPLE FRANÇAIS !

    Tandis que « changer les règles du jeu de l’Europe » comme vous le propose M. Mélenchon EST IMPOSSIBLE CAR CELA DÉPEND DU BON VOULOIR DE 26 AUTRES PEUPLES ET GOUVERNEMENTS, SANS COMPTER L’INFLUENCE PRÉPONDÉRANTE DES ÉTATS-UNIS SUR L’ENSEMBLE DE L’OPÉRATION, influence décisive sur laquelle M. Mélenchon garde le silence (il préfère parler des menées de la CIA à Cuba...).

    Si vous ne voyez pas la différence fondamentale qu’il y a entre proposer aux Français un programme dont la mise en œuvre ne dépend que d’eux et un programme dont la mise en œuvre dépend de 26 autres États et des États-Unis de surcroît, alors en effet continuez à vous raccrocher au mythe de l’Autre Europe de M. Mélenchon. Pour information, cela fait 32 ans que la gauche propose de "changer d’Europe", c’était déjà son slogan aux élections européennes de 1979...

    François Asselineau

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv