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François Asselineau

François Asselineau

François Asselineau 58 ans, est le président fondateur de l'UPR (Union Populaire Républicaine), mouvement politique qu'il a créé en mars 2007 pour convier tous les Français à se rassembler provisoirement, en dehors du clivage droite-gauche, afin de faire sortir au plus vite la France de l’Union européenne, de l'euro et de l'OTAN.

Diplômé d'HEC Paris, vice major de l’ENA, Inspecteur général des finances, il a été membre de cabinets ministériels (notamment auprès de Gérard Longuet, ministre de l’Industrie et du Commerce extérieur, et d’Hervé de Charette, ministre des affaires étrangères) puis directeur de cabinet du président du Conseil général des Hauts de Seine Charles Pasqua de 2000 à 2004.
François Asselineau a également été Conseiller de Paris, de 2001 à 2008, et Délégué général à l’intelligence économique à Bercy de 2004 à 2006.

Tableau de bord

  • Premier article le 12/10/2010
  • Modérateur depuis le 21/10/2010
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • François Asselineau François Asselineau 11 juillet 2011 12:53

    Chère Madame,

    Avant d’affirmer que je commets des erreurs, vous devriez vous renseigner davantage :

    1)- S’agissant du traité d’Amsterdam

    M. Jospin est en effet arrivé à la tête du gouvernement français le 2 juin 1997. Lui-même et les socialistes s’étaient d’ailleurs fait élire en promettant très précisément aux électeurs qu’ils remettraient en cause les critères de Maastricht.

    M. Chirac, président de la République, était politiquement anéanti puisqu’il venait de faire battre sa propre majorité à des élections législatives dont il avait pris l’initiative saugrenue.

    Dans ces conditions, il était du devoir de M. Jospin vis-à-vis de ses propres électeurs d’arrêter net le processus de négociation du traité d’Amsterdam pour tout remettre à plat.

    Or il a bien laissé le processus se poursuivre et l’a entériné 4 mois après sa nomination !
    Cela s’appelle de deux mots : fourberie politicarde et trahison de ses électeurs.


    2)- S’agissant de la ratification du traité de Lisbonne

    Vous devriez vous renseigner de façon plus précise avant de dire que je suis dans l’erreur. Car l’attitude du Parti Socialiste à cette occasion atteignit des sommets de fourberie politicarde et de manipulation des électeurs, dont vous avez été à l’évidence la victime.

    Je m’explique.
    Le processus de ratification du traité de Lisbonne a en effet suivi deux étapes  :

    • - un vote de l’Assemblée nationale et du Sénat réunis en Congrès à Versailles pour MODIFIER LA CONSTITUTION FRANÇAISE afin de rendre ce traité compatible avec nos institutions. Ce vote a eu lieu le 4 février 2008.

    • - un vote à l’Assemblée nationale autorisant la RATIFICATION du traité. Ce vote a eu lieu le 7 février 2008.

    Toute la rouerie politicarde du PS a consisté :

    - à faire mine de s’opposer pour partie à la phase 1, sans pour autant empêcher le processus

    - puis à fournir l’appui nécessaire lors de la phase 2.

    Cela mérite explications :

    1°) PHASE 1 : R
    ÉVISION DE LA CONSTITUTION

    Les votes sont recensés par exemple ici :
    http://www.ladepeche.fr/article/2008/02/04/431513-Traite-de-Lisbonne-decouvrez-comment-ont-vote-votre-depute-et-votre-senateur.html

    Comme l’indique ce relevé des votes :
    Sur les 204 députés socialistes et apparentés :

    - 17 ont voté POUR

    - 91 ont voté CONTRE

    - mais 93 se sont ABSTENUS

    - et 3 N’ONT PAS VOTÉ

    Sur les 96 sénateurs socialistes et apparentés :

    - 15 ont voté POUR

    - 30 ont voté CONTRE

    - mais 49 se sont ABSTENUS

    - et 2 N’ONT PAS VOTÉ

    Au total, sur les 300 parlementaires socialistes et apparentés (204 députés + 96 sénateurs), il y a donc eu :

    - 32 voix POUR

    - 121 voix CONTRE

    - 142 ABSTENTIONS

    - 5 NON PARTICIPATION

    Victime de la propagande du PS, vous en tirez la conclusion - que vous m’opposez- que le PS se serait majoritairement opposé au traité de Lisbonne. Mais ce n’est qu’une illusion destinée à vous tromper.
    Car ce qui importe n’est pas le nombre de députés et sénateurs PS qui ont voté contre. Ce qui est important, c’est le nombre de députés et sénateurs PS qui se sont abstenus ou n’ont pas pris part au vote.

    En effet, la Constitution française ne peut être modifiée que si elle obtient une majorité des trois cinquièmes des SUFFRAGES EXPRIMÉS par les députés et sénateurs.
    Or il y avait 907 parlementaires inscrits.
    Si tous les parlementaires avaient voté, la Constitution française n’aurait pu être modifiée que si le projet de révision avait obtenu 545 voix POUR  (907 x 3/5 = 544,2 arrondi à 545).

    Or, le 4 février 2008, il y a eu, sur les 907 parlementaires inscrits :

    - 893 qui ont participé au vote (14 parlementaires étaient absents),

    - 152 parlementaires qui se sont abstenus (dont.... 142 socialistes !!)

    Maintenant, réfléchissez-y bien et refaites vos calculs :

    Puisque, le 4 février 2008, il n’y a eu que 893 parlementaires présents, la majorité des 3/5 faisait que la Constitution ne pouvait être modifiée que si elle obtenait 536 suffrages exprimés POUR (893 x 3/5 = 535,8). Autre façon de dire les choses, la révision de la Constitution aurait échoué s’il y avait eu au moins 358 suffrages exprimés CONTRE. (Car 893 - 358 = 535).

    Et si les 5 parlementaires socialistes non présents étaient venus, cela aurait fait monter le nombre de parlementaires présents à 898, et donc le nombre de suffrages nécessaires pour valider la ratification à 539. La révision de la Constitution aurait échoué s’il y avait eu au moins 360 suffrages exprimés CONTRE. (Car 898 - 360 = 538).

    Et découvrez maintenant le pot-aux-roses : si tous les parlementaires socialistes avaient voté CONTRE, le nombre des voix CONTRE aurait augmenté de 179 (les 32 voix POUR, les 142 abstentions et les 5 non-participation se transformant en 179 voix CONTRE).

    Or savez-vous Madame combien il y a eu de votes CONTRE au Congrès de Versailles le 4 février 2008 ? Il y en a eu très exactement 181.

    CONCLUSION ?
    Si tous les parlementaires socialistes avaient voté CONTRE, le nombre de voix CONTRE serait passé de 181 à.... 360 (181 = 179). Et la révision de la Constitution aurait été rejetée !

    En d’autres termes, le PS avait la faculté, à lui tout seul, de faire échouer le processus de révision de la Constitution, révision qui était un préalable indispensable à la ratification du traité de Lisbonne. IL NE L’A PAS FAIT.

    Par une mise en scène roublarde, le PS a procédé le 4 février 2008 à une répartition des votes POUR, CONTRE, des ABSTENTIONS et des NON PARTICIPATIONS.

    Ce « vrai-faux » soutien lui a permis de façon répugnante de politicaillerie d’apparaître à ses électeurs comme majoritairement hostile au processus alors qu’il agissait en sous-main pour le rendre possible !

    Notez bien que je ne suis pas du tout le seul à avoir fait cette analyse. Tous les politologues l’ont faite à l’identique mezza voce. Et un certain nombre de parlementaires socialistes et communistes aussi.

    Je vous renvoie par exemple à cet article : http://www.euractiv.fr/la-france-et-lue/article/ratification-traite-lisbonne-parti-socialiste-peine-trouver-coherence-00600
    En voici un extrait :

    Ainsi Henri Emmanuelli, se rendra aussi au Congrès mais pour voter contre la révision constitutionnelle, estimant que « l’heure n’est plus aux renoncements, aux habiletés, à la confusion voire à la duplicité ».

    Le député PS du Nord, Marc Dolez, a également annoncé qu’il se rendrait à Versailles « pour voter non ». « Alors qu’en votant non, les parlementaires de gauche peuvent imposer au président le référendum dont il ne veut pas, le boycott revient à renier les engagements pris », a-t-il expliqué.

    Le Parti communiste partage cette ligne. Son porte parole, Olivier Dartigolles, a estimé que « le choix du boycott […] aurait pour seule et unique conséquence une ratification parlementaire ». Il a ajouté que « la cohérence, c’est d’aller à Versailles pour gagner ce droit au référendum ».


    2°) PHASE 2 : RATIFICATION DU TRAIT
    É

    Une fois la révision de la Constitution acquise grâce au "vrai faux soutien" du PS, il fallait encore ratifier le traité à l’Assemblée nationale.

    Or, et comme je l’ai dit dans mon article qui ne vous a pas plu, le PS a bel et bien voté très majoritairement cette ratification du traité de Lisbonne le 7 février 2008, soit 3 jours après la manipulation éhontée de Versailles.
    Vous en trouverez la preuve sur http://www.assemblee-nationale.fr/13/scrutins/jo0083.asp

    Sur les 205 députés socialistes et apparentés, il y a eu en effet : 

    Pour : 121
    Mme Patricia Adam, MM. Jean-Marc Ayrault, Dominique Baert, Jean-Louis Bianco, Mme Gisèle Biémouret, MM. Patrick Bloche, Daniel Boisserie, Maxime Bono, Mmes Marie-Odile Bouillé, Monique Boulestin, M. Pierre Bourguignon, Mme Danielle Bousquet, MM. Alain Cacheux, Jérôme Cahuzac, Jean-Christophe Cambadélis, Christophe Caresche, Mme Martine Carrillon-Couvreur, MM. Guy Chambefort, Jean-Paul Chanteguet, Mme Marie-Françoise Clergeau, M. Pierre Cohen, Mmes Catherine Coutelle, Pascale Crozon, M. Frédéric Cuvillier, Mme Claude Darciaux, MM. Michel Debet, Pascal Deguilhem, Mme Michèle Delaunay, MM. Guy Delcourt, Michel Delebarre, Bernard Derosier, Michel Destot, René Dosière, Tony Dreyfus, Mme Laurence Dumont, M. Yves Durand, Mmes Odette Duriez, Corinne Erhel, Aurélie Filippetti, Geneviève Fioraso, MM. Jean-Claude Fruteau, Jean-Louis Gagnaire, Mme Geneviève Gaillard, MM. Guillaume Garot, Jean Gaubert, Mme Catherine Génisson, MM. Paul Giacobbi, Jean-Patrick Gille, Mme Annick Girardin, MM. Jean Glavany, Gaëtan Gorce, Mme Pascale Got, MM. Marc Goua, Jean Grellier, Mmes Elisabeth Guigou, Danièle Hoffman-Rispal, M. François Hollande, Mme Monique Iborra, MM. Jean-Louis Idiart, Eric Jalton, Armand Jung, Mme Marietta Karamanli, MM. François Lamy, Jack Lang, Jean-Yves Le Bouillonnec, Mme Marylise Lebranchu, MM. Jean-Yves Le Déaut, Michel Lefait, Jean-Marie Le Guen, Mme Annick Le Loch, M. Patrick Lemasle, Mme Annick Lepetit, MM. Bruno Le Roux, Bernard Lesterlin, Serge Letchimy, Michel Liebgott, Mme Martine Lignières-Cassou, MM. Albert Likuvalu, Victorin Lurel, Louis-Joseph Manscour, Mmes Jacqueline Maquet, Jeanny Marc, M. Jean-René Marsac, Mmes Martine Martinel, Sandrine Mazetier, MM. Michel Ménard, Pierre Moscovici, Pierre-Alain Muet, Philippe Nauche, Henri Nayrou, Mmes Marie-Renée Oget, Françoise Olivier-Coupeau, George Pau-Langevin, Marie-Françoise Pérol-Dumont, Sylvia Pinel, Martine Pinville, M. François Pupponi, Mme Catherine Quéré, MM. Jean-Jack Queyranne, Dominique Raimbourg, Simon Renucci, Alain Rodet, Marcel Rogemont, Bernard Roman, René Rouquet, Alain Rousset, Michel Sainte-Marie, Michel Sapin, Christophe Sirugue, Pascal Terrasse, Mme Marisol Touraine, MM. Jean-Louis Touraine, Philippe Tourtelier, Jean Jacques Urvoas, Daniel Vaillant, Françoise Vallet, André Vallini, Manuel Valls, André Vézinhet, Jean-Claude Viollet et Philippe Vuilque.

    Contre : 25
    MM. Thierry Carcenac, Marc Dolez, Jean-Pierre Dufau, Jean-Paul Dupré, Christian Eckert, Henri Emmanuelli, Albert Facon, Michel Françaix, Joël Giraud, Christian Hutin, Serge Janquin, Jean-Pierre Kucheida, Patrick Lebreton, Jean Mallot, Mme Marie-Lou Marcel, MM. Gilbert Mathon, Jean Michel, Germinal Peiro, Jean-Claude Perez, Mmes Marie-Line Reynaud, Christiane Taubira, MM. Jacques Valax, Michel Vauzelle, Michel Vergnier et Alain Vidalies

    Abstention : 17


    Absents : 42


    CONCLUSION

    Sur les 146 suffrages exprimés par les députés socialistes pour la ratification du traité de Lisbonne le 7 février 2008, il y a eu 121 POUR et 25 CONTRE, soit 82,9 % d’approbation.
    83% de voix POUR et 17 % de voix CONTRE, j’appelle cela, en effet, une très large majorité du PS en faveur de la ratification du traité de Lisbonne.

    François ASSELINEAU



  • François Asselineau François Asselineau 28 octobre 2010 00:39

    @ Balerian

    Je réponds à vos 4 questions :

    1°) A priori non. Ouvrir un forum sur un site nécessiterait d’avoir des bénévoles qui se succéderaient pour faire de la « modération ». La modération est en effet toujours nécessaire car, s’il faut bien entendu le moins possible de censure, il faut quand même pouvoir supprimer les messages avec un "contenu diffamatoire, injurieux, commercial, raciste..« comme le dit si bien Agoravox pour son propre site.

    Alors que nous occupons déjà des bénévoles à modérer notre page facebook (http://www.facebook.com/upr.francoisasselineau?v=wall), il nous faudrait donc en trouver d’autres encore pour modérer ce nouveau forum, faisant au fond doublon avec celui de notre page facebook.

    Le temps ainsi consacré ne serait pas forcément optimal. Nous préférons voir nos sympathisants le consacrer à faire connaître l’UPR autour d’eux, à mener des actions militantes ou à m’organiser une conférence.

    Par ailleurs, je ne suis pas totalement convaincu par votre objection quant au respect de la vie privée par facebook. Non pas que j’aie la moindre illusion sur les liens de facebook avec les services de renseignements américains, puisque ces liens sont désormais un secret de Polichinelle : http://www.mecanopolis.org/?p=8183

    Cependant, tous les messages postés sur les sites et forums en ligne sont référencés par Google, et pas seulement ceux postés sur facebook. Y compris ceux de la présente page Agoravox par exemple. Je ne suis donc pas si sûr que Facebook soit plus irrespectueux vis à vis de la vie privée que d’autres sites ou que le réseau Internet de façon générale. N’est-ce pas au fond la »googleisation« généralisée d’Internet qui est la première source de non respect de la vie privée et qui permet de retrouver instantanément des informations sur tout un chacun ?

    Du reste, rien n’empêche l’internaute de se créer un pseudo, sur facebook comme sur Agoravox, comme le font des millions de personnes pour intervenir sur Internet et rester alors anonyme.

    Il me semble enfin nécessaire d’insister sur point, bien trop perdu de vue : à savoir que nous sommes encore juridiquement et constitutionnellement en démocratie. Même si ce n’est plus qu’une démocratie de façade pour ce qui concerne les choix politiques, il s’agit d’une société dont le droit et la jurisprudence restent encore sous l’emprise de textes et de réflexes démocratiques.

    Or, parmi les textes essentiels de la République figure bien entendu notre actuelle Constitution française, dont l’article 4 précise l’activité des partis politiques en France :

    -------------------------------------------------------------------------------------------------------
    ARTICLE 4.

    Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie.

    Ils contribuent à la mise en œuvre du principe énoncé au second alinéa de l’article 1er dans les conditions déterminées par la loi.

    La loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation.
    -------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Ce rappel de l’article 4 de notre Constitution permet de conclure que, s’il y a bien un mouvement politique qui a le droit de s’exprimer, c’est l’UPR puisque nous sommes le seul mouvement à réclamer pour de bon le rétablissement de la  »souveraineté nationale et de la démocratie". Ces deux objectifs étant théoriquement la condition sine qua non que les partis politiques devraient respecter en France pour pouvoir exister, aux termes de l’article 4 de notre Constitution ! C’est peu dire que la plupart des autres partis politiques, à commencer par ceux qui ont soutenu la ratification de la Constitution européenne, puis du traité de Lisbonne, ne remplissent pas précisément ces conditions....

    En d’autres termes, les adhérents et les sympathisants de l’UPR doivent être fiers de ce mouvement et n’ont donc ni à baisser la tête ni à raser les murs. Facebook est surveillé par la CIA, tout comme la plupart des forums ? Et alors ? La première façon de lutter contre la dictature par intimidation qui s’est étendue sur la France, c’est justement de NE PAS CEDER A l’intimidation : nous devons tous porter haut et fort les couleurs de l’UPR et montrer que ceux qui veulent asservir la France ne nous font pas peur.

    -----------

    2°) Votre question n’est pas impertinente, elle est pernicieuse car il est impossible pour quiconque d’y répondre définitivement si votre méfiance est totale.

    Ainsi, si je vous assure que l’UPR ne reçoit d’argent que de ses adhérents et donateurs, tous personnes physiques, à l’exclusion de tout autre financement, je sais moi, en conscience, que c’est la pure vérité. Mais, si vous avez décidé de ne pas me croire sur parole, vous pourrez m’objecter à raison que rien ne vous permet d’en avoir la preuve.

    Pour vous en fournir la preuve, je pourrais alors vous proposer de venir regarder notre comptabilité. Mais, même après l’avoir examinée, vous pourriez m’objecter à raison que rien ne vous permet d’avoir la preuve que les documents comptables sont exhaustifs et que nous ne tenons pas par ailleurs une comptabilité occulte.

    Etc., etc., etc.  

    En bref, il s’agit d’un sujet sur lequel il y a forcément un moment où vous devez accepter de croire à la sincérité et à l’honnêteté de celui que vous interrogez, ou de décider au contraire que vous le refusez.

    Un élément, néanmoins, devrait vous mettre la puce à l’oreille. SI nous croulions sous de l’argent (louche ou pas louche), nous en dépenserions quand même au moins une partie pour éditer des centaines de milliers de tracts et de brochures, pour disposer de vidéos professionnelles, pour entretenir une permanence parisienne et des salariés permanents, pour payer des campagnes d’affichage, pour nous payer de la publicité, etc.

    Il suffit de voir ce que font et dépensent l’UMP et le PS qui croulent sous l’argent de nos impôts, du fait d’une loi extraordinairement inique de financement de la vie politique.

    L’extrême modicité de nos moyens de communication est là pour vous prouver que nous ne sommes donc pas bien riches....

     -----

    3°) et 4°)
    Ces deux grandes questions peuvent être résumées par deux grandes interrogations :

    • - comment envisageons-nous les modalités de retrait de l’UE ?
    • - quel sera notre programme dans la foulée ?
    Je me permets de vous renvoyer à ce que j’ai déjà dit précédemment, à savoir que je répondrai à ces questions lors de la présentation de notre programme précis en vue de 2012, que je ferai le moment venu au cours d’une grande réunion publique.

    L’expérience récente nous a en effet appris à nous méfier BEAUCOUP des manoeuvres tortueuses de certains partis politiques et responsables sans imagination, qui viennent nous voler nos idées pour se les approprier et les utiliser à des fins qui n’ont rien à voir avec les nôtres.

    == François ASSELINEAU ==



  • François Asselineau François Asselineau 27 octobre 2010 01:06

    @ Victor Latent

    Vous dites que vous n’avez "pas vu dans la Charte de l’UPR que la France reprenne le pouvoir sur sa monnaie et ses futurs emprunts, à moins que cela soit mis en filigrane dans la troisième orientation essentielle (« Interdiction de toute délégation de souveraineté »)".

    C’est exact, ce point ne figure pas en toutes lettres dans notre Charte.

    Cependant, si vous aviez lu, comme je l’avais conseillé à Ecométa, le complément de programme qui figure en page 30 de notre dossier sur Robert Schuman (mis en ligne il y a près de 6 mois, le 9 mai dernier)  : http://u-p-r.fr/wp-content/uploads/2010/05/upr-dossier-la-face-cachee-de-robert-schuman-9-mai-2010.pdf , vous auriez pu lire noir sur blanc ce qui suit :

    " Parmi nos propositions figurent :

    • la sortie nécessaire de l’euro, dont les effets sont désastreux dans tous les domaines et dont la désintégration est inéluctable,
    • le coup d’arrêt immédiat à la Bérésina économique et sociale, grâce à un rétablissement effectif du contrôle des flux de capitaux, de marchandises, de services et de personnes,
    • la réattribution instantanée à la Banque de France du rôle central dans le financement de l’État et des collectivités locales, sans quoi tout contrôle de l’endettement public est illusoire et voué à l’échec,
    • la renationalisation indispensable de notre politique étrangère, accompagnée d’une sortie de l’OTAN et du retrait de nos troupes engagées sous sa bannière,
    • ou encore la décision fondamentale de la France de défendre elle-même ses intérêts à l’Organisation Mondiale du Commerce, sans laisser cette tâche cruciale à la Commission européenne qui défend 26 autres intérêts nationaux concurrents.

    Ces mesures, vitales pour redresser la France, exigent que nous sortions des traités de l’Union européenne. Cette sortie est parfaitement possible puisque l’article 49-A du traité de Lisbonne (article 50 de la version « consolidée » du traité sur l’Union européenne) en fixe justement les modalités. L’objectif de l’UPR est donc clair et net : sortir de l’euro et de l’UE."

    Il me semble que cela répond à votre attente, non ?

    Je précise que ces différents points seront repris dans la présentation plus étoffée de notre programme qui sera mise en ligne sur notre nouveau site dans les toutes prochaines semaines (en attendant le programme complet que je présenterai, comme déjà dit, le moment venu dans la perspective de 2012).

    ------

    En conclusion, je vous conseille, à vous comme à tous les lecteurs qui sont d’accord avec l’UPR sur l’essentiel, de ne pas vous laisser aller à la plus noire des mélancolies ni au pessimisme le plus désespéré. Lorsque Charles de Gaulle se confiait à Alain Peyrefitte au sujet de l’hégémonie anglo-saxonne de plus en plus pesante, il lui faisait cette prophétie : « à la fin des fins, la dignité des hommes se révoltera ». Et, s’agissant de la France, il se faisait philosophe : « on en a vu d’autres ! »

    SI j’avais un mot à dire, un conseil à donner à tous, ce serait : « ayez confiance », et, si vous me permettez de préciser : « ayez confiance en l’UPR ».

    Ne ruminez plus, adhérez ! L’UPR ce n’est pas seulement moi, c’est vous, c’est nous tous !

    Alors vient l’ultime question : pourquoi devriez-vous faire confiance à un mouvement politique, alors que vous avez été trahi, comme nous tous, depuis tant d’années ? 

    Eh bien justement parce que tout a une fin !

    C’est une raison aussi simple que lumineuse. Et c’est ce message de confiance issu d’une expérience pluri-millénaire de la politique que résume cet émouvant proverbe chinois :

    « Dans un pays en proie au chaos apparaissent des ministres loyaux ».

    (« Guo luan chu zhong chen »)

    Avec mes sentiments cordiaux et républicains,

    François Asselineau

    =================



  • François Asselineau François Asselineau 26 octobre 2010 13:40

    @ Ecométa

    Vous affirmez que « de Gaulle - s’il était encore là - ne rejetterait pas l’Europe totalement », et vous concluez cette phrase d’un point d’exclamation pour en souligner le caractère incontestable à vos yeux.

    Permettez-moi néanmoins de contester totalement votre affirmation.
    Sans vouloir faire parler les morts, j’estime quant à moi que de Gaulle aurait fait sortir la France depuis déjà bien longtemps de cette machination américaine.

    A l’appui de mon analyse, et au risque de vous irriter une nouvelle fois, je me permets de vous suggérer de lire mon Dossier « De Gaulle était-il pour l’Europe » que vous trouverez, excusez-moi, en cliquant sur
    http://upr63.fr/wp-content/uploads/2009/04/mensonge-de-gaulle.pdf

    Je précise que je complèterai d’ailleurs ce dossier très prochainement en y ajoutant un élément décisif - sur lequel je ne me suis pas suffisamment étendu - , qui porte sur la stratégie de l’Allemagne vis-à-vis de la construction européenne.

    Il n’est en effet pas possible de bien comprendre l’évolution de la stratégie de De Gaulle face à la construction dite « européenne » si l’on ne comprend pas que, confronté au traité de Rome signé en 1957 avant son retour au pouvoir, De Gaulle tenta dans un premier temps de subvertir de l’intérieur ce qu’il avait très vite analysé comme un projet américain de vassalisation du continent européen.

    N’ayant nullement les mains libres sur cette question puisqu’il était, hélas, obligé de s’appuyer sur une majorité parlementaire en partie composée de députés MRP ultra-européistes, le chef de la France Libre tenta de transformer le projet américain en une « Europe européenne ». En s’affranchissant de tout lien de sujétion à la fois avec les USA et le camp soviétique, ce contre-projet aurait placé de facto la « construction européenne » sous le magistère de la France, compte tenu de la première place que la France occupait - dans tous les domaines sauf industriel - dans ce qui n’était encore que l’Europe des Six dans les années 1960.

    Pour avoir des chances de succès, cette contre-stratégie gaullienne devait cependant réussir impérativement deux choses :

    • - d’une part empêcher absolument le Royaume-Uni d’entrer dans ladite construction car ce serait sinon le « cheval de Troie » anglo-saxon qui ruinerait à jamais la possibilité de se soustraire à l’influence américaine ;
    • - d’autre part obtenir un « découplage » stratégique entre l’Allemagne et les Etats-Unis, l’Allemagne acceptant de se placer sous le parapluie nucléaire français et donc de n’être que le « n°1-bis » de cette « Europe européenne ». D’où le traité de l’Elysée de janvier 1963 et les rencontres De Gaulle -Adenauer.

    Or il faut savoir que les autorités allemandes ont vidèrent de substance le traité franco-allemand de l’Elysée de janvier 1963 au moment de sa ratification en juin 1963 et qu’elles ont toujours, depuis 60 ans, joué le jeu des Etats-Unis contre celui de la France. En juin 1963, le Bundestag ne ratifia en effet ce fameux traité qu’en l’assortissant d’un préambule qui plaçait délibérément la construction européenne sous une totale sujétion américaine et dans une perspective ultra-atlantiste.

    Cette véritable trahison révéla à Charles de Gaulle que son projet d’Europe européenne sous magistère français 
    - certes astucieux - ne tenait pas la route. Il en tira alors les conséquences que j’expose dans ce dossier dont je vous recommande la lecture.

    Vous y découvrirez notamment ce que le président-fondateur de la Ve République avait confié à Alain Peyrefitte, son ministre de l’information, en décembre 1963 - donc six mois après le coup de Jarnac du Bundestag - dans un échange qu’il convient de citer ici en entier, car il apporte le plus puissant démenti à votre affirmation :
     
    Alain Peyrefitte : - « Est-ce que nous pourrons changer de fusil d’épaule ? »

    Charles de Gaulle : - «  Mais bien sûr ! Croyez-vous que nous ayons besoin du Marché commun pour respirer ? En face de la manœuvre des Anglais, des Américains et des Allemands, notre manœuvre à nous ce sera de dire : « la fin du Marché commun, ça ne nous contrarie pas ». Je n’avais pas été favorable à l’intégration européenne. Mais dès lors qu’on avait signé le traité de Rome, j’ai pensé, quand je suis arrivé aux affaires, qu’il fallait qu’on l’applique. S’il n’est pas appliqué, la France s’en tirera très bien autrement ».

    Alain Peyrefitte : - « Il y a une conviction répandue dans les esprits, surtout dans la jeunesse, c’est que, sans l’Europe, la France ne sera plus rien ».

    Charles de Gaulle : - «  Il est possible que la fin du Marché commun, ce soit justement la fin de ce mythe. Ce serait heureux : il a été forgé par les fumistes qui ont voulu faire croire à l’Europe supranationale. [...] Nous avons voulu faire une politique d’entente avec les Allemands. Si les Allemands nous glissent entre les doigts, eh bien, nous avons les moyens de nous retourner ! Le monde est vaste et la France a un grand jeu à jouer ».

     Source : C’était de Gaulle, Alain Peyrefitte, Fayard, 1997, tome 2, pp. 253 - 254

    Pour le reste, je vous laisse lire ce dossier.

    Je me permets au passage de vous remercier pour le ton plus serein avec lequel vous abordez maintenant ma contribution aux débats sur ce forum.

    François Asselineau



  • François Asselineau François Asselineau 25 octobre 2010 17:27

    @ Ecométa

    Il est extraordinaire que, dans le passage que vous signalez, vous ne commenciez pas par souligner ce que dit Maurice Allais : "J’ai toujours considéré qu’une monnaie unique devrait être et ne pouvait être que le parachèvement de la réalisation d’une Union Economique et que de ce point de vue la création de l’Euro a été prématurée« . C’est cela le point important, et non ce qu’il dit pour répondre à la question »et maintenant ?« 

    Par ailleurs, je ne suis pas Maurice Allais, ni chargé de défendre sa mémoire.

    Figurez-vous que Maurice Allais a pu faire :

    - des analyses avec lesquelles je suis totalement d’accord ( comme celles sur la folie du libre-échange total avec des pays dont la population est 20 fois la nôtre et dont le niveau de vie est 10% du nôtre),

    - et des analyses avec lesquelles je ne suis pas d’accord. Maurice Allais, comme tant et tant d’autres, s’est déclaré pour une »Autre Europe« , et c’est à mon sens une erreur totale de diagnostic. Les 60 ans écoulés depuis la pseudo »Déclaration Schuman" du 9 mai 1950 ont montré que, si l’Europe est telle qu’elle est, c’est parce qu’elle est la résultante d’un nombre croissant d’intérêts divergents, dont la résultante est un blocage structurel et la mainmise des Américains sur l’ensemble du processus.

    Du reste, Maurice Allais semblait avoir évolué lui-même sur cette question puisque, dans l’article que j’ai posté sur Agoravox et qui reprend une interview parue l’an dernier dans Marianne (donc 4 ans APRES le livre que vous me citez), il condamne le libre-échange avec les pays de l’Europe de l’est entrés dans l’UE. Preuve, donc, qu’il avait pour le moins des réserves sur le processus en cours !!!

    François ASSELINEAU

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