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Les commentaires de Raoul-Henri



  • Raoul-Henri Raoul-Henri 20 janvier 2017 02:41

    Bonjour,

    La Chine est le premier détenteur au monde de fonds en USdollars ; et comme cette monnaie ne vaut plus grand chose ; la Chine aurait tout intérêt à diminuer drastiquement ses ventes en dollars. Les deux pays y seraient ’gagnants’.

    La courbe de croissance de la production chinoise se tasse depuis deux ou trois ans maintenant et l’indice revient à un niveau plus raisonnable pour l’équilibre mondial.

    Si les USA se mettent à produire davantage et importent moins il y a de fortes chances que la Chine produise moins et exporte moins vers les USA.
    Il me semble que les chiffres que vous donnez sont une projection à partir de la direction actuelle des courbes. Mais qu’en sera-t-il lorsque les vases seront mieux équilibrés ? N’y aurait-t-il pas une légèreté HECyenne ou SciencePoteuse dans l’énoncé de ces chiffres ?

    Pour ce qui est de Taïwan qui, bien avant la Chine, a inondé le monde de ses gadgets : je crois que ces postures ’géostratégiques’ relèvent du grand carnaval médiatique. Il s’agit peut-être de jouer sur les peurs en Chine pour faire accepter la diminution de la possibilité de s’enrichir. En tout les cas je vais m’astreindre à cette croyance qui en vaut bien une autre.



  • Raoul-Henri Raoul-Henri 19 janvier 2017 17:15

    Salut,

    Capital c’est mon copain. Et j’ai deux autres copines qui s’appellent Sociale et Commune.
    Et à ceux qui veulent nous séparer je leur dis : (transcription inutile ; sémantique déjà jouée).

    Si vous ne me comprenez pas c’est que vous avez aliéné votre pensée avec des vilains mots qui nous séparent au lieu de nous réunir.

    Les fourmis sont moins connes que nous.



  • Raoul-Henri Raoul-Henri 19 janvier 2017 04:56

    @Nabum

    Au gué, l’an neuf, il vous fallu traverser.
    Serait-ce la rupture d’une élingue rendue cassante par le gel qui a réduit ce pont à la ruine ?

    A quatre ans, lors d’une fugue mémorable, j’ai emprunté la passerelle de la porte aval de la vielle écluse de mon patelin de bateliers. A cet age la peur n’est qu’un projet.



  • Raoul-Henri Raoul-Henri 18 janvier 2017 00:47

    @moderatus
    « cette proposition d’assistanat généralisé est une injure à la dignité Humaine, »

    J’aimerais juste savoir ce que vous entendez par assistanat ? Seriez-vous rétrograde au point de détruire toutes les machines qui nous ont soulagé du tripalium afin que chacun puisse retrouver la ’dignité’ des travaux forcés aux champs et à la mine ? Pour vous la dignité humaine se situerait dans la soumission au patronat ? au capital exclusif ? à l’indigence du contre-maître ?
    Ou alors vous nous verriez tous patrons ? Mais alors qui ferait le sale boulot que les patrons imaginent ?

    Des robots !

    La force de travail principale n’est plus humaine ; chaque humain des pays techniquement développés a quelques deux cents esclaves énergétiques à sa disposition (en équivalent chevaux-vapeur watt) et il parait que ce chiffre est aujourd’hui dépassé. Le travail humain disparaît et c’est tant mieux pour la majeure partie de ces boulots répétitifs et aliénants par une seule donnée : la com-pé-ti-vi-té. smiley

    Sans le savoir je me doute que votre ou vos métiers ont contribué à soulager les peines de vos semblables et que vous les avez assistés. Nous sommes déjà tous assistés, ne serait-ce que par ce clavier, cette souris, cette écran et cette unité centrale reliée en réseau médiatique. Comment ferions-nous pour avoir ces passionnants débats sans ces assistants ?

    C’est par la machine que l’humain se libère de ses chaînes et puisque nous comptons habituellement nos faits avec de la monnaie il faut que chaque libéré du travail puisse avoir accès à cette monnaie. Que ne percevez-vous cette logique ?

    Perso je ne suis pas pour ces types de plâtres sur la jambe de bois que constituent ces revenus ; quels qu’ils soient. Je suis beaucoup plus radical et pour l’instant sans aucune contestation valable à mes propositions. Voulez-vous essayer ? 



  • Raoul-Henri Raoul-Henri 18 janvier 2017 00:03

    @HClAtom

    Raoul-Henri "Pourquoi n’est-il pas envisagé un simple capteur de lumière à bord qui permettrait au vaisseau interstellaire de se diriger tout seul vers Proxima du Centaure à l’approche de celle-ci ?« 

    HCIAtom »Nous ne possédons pas une telle technologie, qui serait capable de capter les photons et de les ré-éjecter dans une direction privilégiée..."

    Pourtant votre article se base sur la possibilité d’une propulsion faite avec un rayon laser, donc à partir de photons émis en plasma. Comment de la lumière peut-elle pousser quelque chose puisqu’elle n’est pas censée avoir de masse ?

    Je n’ai pas dit que le vaisseau pourrait se propulser avec de la lumière, éventualité à laquelle je n’avais pas pensé, mais qu’il pourrait se diriger vers la lumière captée (par une diode telle que celle que l’on trouve dans n’importe quel gadget électronique) grâce à un circuit d’asservissement.

    J’avais plutôt imaginé une propulsion à partir d’une source d’énergie collectée en temps réel dans l’espace genre hydrogène ou autre substance très facile à faire brûler. La quantité infinitésimale de cette source dans l’espace pourrait être collectée sur la distance et brûlée à l’approche du système du Centaure et peut-être même de plus loin si la poussée initiale ne suffisait pas.

    Cette propulsion asservie en direction par la lumière de l’astre permettrait de s’affranchir de nombreuses contraintes balistiques. Compte tenu des spectres uniques à chaque étoile le vaisseau ne pourrait faire d’erreur et maintiendrait le cap tout droit vers sa cible.



  • Raoul-Henri Raoul-Henri 17 janvier 2017 19:27

    @Sophie,

    merci pour cet article qui décrit, Ô combien justement ce que j’ai vécu indirectement par mon entourage proche et jusqu’à la déconnexion complète dans un burn-out du diable. Encore que le simple emploi d’un enseignant-chercheur qui s’en tient à ces deux fonctions ne me paraisse pas démesuré si tant est que l’individu ne cumule pas, comme vous l’évoquez, d’autres fonctions tels que l’encadrement, la production de méthode d’enseignement, la participation aux différents conseils, la mise en place de réseaux, colloques, voyages à l’étranger et bien entendu de la charge administrative de plus en plus lourde depuis l’avènement de l’autogestion des (ou de certaines ?) universités ; ce qui reporte certaines tâches d’administration sur un personnel non qualifié (liste non exhaustive). Vous pourriez même y ajouter pour le cas que je connais la direction d’un département en même temps que la mise au point de la réforme LMD, et cela, sans aucune décharge de cours. L’exploitation des « ressources humaines » a pris récemment un aspect encore inconnu.

    Je n’interviens pas pour raconter ma vie mais il m’a paru nécessaire de fixer ce cadre d’émission pour accepter au mieux ce qui va suivre. J’ai eu l’occasion de réfléchir sémantiquement sur cette association de mots qui défini ce statut ’un peu’ bancal.

    Il est très difficile d’établir une frontière opérationnelle entre les deux termes d’enseignant et de chercheur. L’enseignement est la passation du signe et aussi une recherche du meilleur des signes à transmettre afin de trouver la com-préhension ; « apprendre » est d’ailleurs un mot bivalent et tout élève consentant est un chercheur en soi.
    Quant à elle la recherche peut s’entendre comme la mise à jour des signes jusque là inconnus ; soit par la découverte d’une réalité qui émet les signes reçus et non encore acceptés ; soit par le partage du savoir déjà accepté par d’autres ; ce qui nous renvoi à l’enseignement.
    Vous voyez ici apparaître l’imbroglio sémiologique : la recherche est s’enseigner soi-même et l’enseignement est rechercher la meilleure façon de passer les signes.

    Par exemple en ce moment je pense des signes à transmettre et, tout en écrivant, cherche les mots correspondants à ces signes. Juste après l’écriture, la mise en formes, je reçois les signes que ces mots ont formés par une réflexion. Ces signes réfléchis me renseignent sur la valeur du discours, son adéquation à la transmission, sur l’enseignement qu’il apporte tant sur les plans de la grammaire, de la représentation, du sens émis, de la cohérence de l’ensemble.

    Pour conclure il me semble que cette séparation terminologique m’apparaît très insuffisante pour déclarer l’unité de la fonction du ’sage’.

    .



  • Raoul-Henri Raoul-Henri 17 janvier 2017 17:37

    @Trelawney

    Vous dites :
    "Le RU va apporter une flexibilité totale dans le monde du travail, tant niveau employeur qui devra faire face à des cas d’absentéisme constants et importants,"

    Pas en accord avec cette assertion car je préfère utiliser la notion de fluidité politique plutôt que celle de flexibilité chère à la novlangue du capitalisme exclusif. Pensez-vous qu’un individu qui effectue un travail qu’il sait utile à la société va se défaire aussi facilement de ses engagements contractuels avec une entre-prises sans une bonne raison et sans se faire remplacer au préalable ? La fierté existe encore. L’élan, l’ardeur, la connivence et l’amour du travail bien fait n’ont pas encore disparus et seraient plus forts sans le fouet du maître.

    Dans la mesure où une Rétribution Sociale Généralisée permettrait l’émancipation politique et constructiviste je ne vois pas pourquoi le thème du tire-au-flanc, cher à nos bourgeois pas bohèmes du tout, serait encore de mise.
    D’ailleurs la notion même d’employeur que vous utilisez disparaîtrait rapidement. Alors que celle du chef d’entreprise, c’est à dire la tête pensante reconnue par les autres pour piloter reviendrait en force.

    Vous êtes sûr pour le coup du loyer pour les proprios ? Je n’ai jamais entendu Mélenchon en parler. De toutes façons il y a déjà un impôt foncier qui correspond exactement à l’idée d’une contribution au financement des réseaux.

    Je pense que l’idée de cette rétribution ne va pas assez loin ; mieux vaudrait rapidement faire un saut d’évolution et transformer la monnaie en bulletins de vote.



  • Raoul-Henri Raoul-Henri 17 janvier 2017 16:34

    La télé c’était mieux avant avec Dallas. smiley
    Au moins on savait à quoi s’en tenir avec ce monde pourri par le fric.

    Il n’y a qu’un pote qui nous manque à tous : le pote-en-ciel.



  • Raoul-Henri Raoul-Henri 17 janvier 2017 16:01


    Si vous voulez le rêve, il faut le pousser jusqu’au bout sinon çà ne marchera pas durablement.

    Contribution Sociale Généralisée à 100% puis rétribution selon la doctrine républicaine.
    Monnaie locale = bulletin de vote (d’investissement puis validation par la conso)
    Galettes des Ministres pour tirer les exécutants des ’basses’ besognes.
    Monnaie commune pour chapeauter les nations et dont la masse est indexée sur la population mondiale.



  • Raoul-Henri Raoul-Henri 16 janvier 2017 20:28

    Hello Alban,

    j’ai repris la lecture de la série depuis le #1 jusqu’au #7 et je craque un peu. Aussi je préfère vous le demander directement : dans quel opus de la série parlez-vous de l’érosion et l’évaporation du capital ?



  • Raoul-Henri Raoul-Henri 16 janvier 2017 20:01

    @HClAtom
    Et c’est quand que vous me répondez à moi ? Dans ma première question les deux astres à relier sont le Soleil et Proxima ; je précise. Et puis il y a les deux autres questions.



  • Raoul-Henri Raoul-Henri 16 janvier 2017 16:05

    Salut,

    « Qui rendra la Justice indépendante ? »

    Ça.



  • Raoul-Henri Raoul-Henri 16 janvier 2017 16:02

    Hello,
    pour ce qui est de la société d’oisifs c’est déjà bien parti. 300 millions de cui-cuiteurs « actifs » sans compter les 1.7 milliard de BaceFookiens.





  • Raoul-Henri Raoul-Henri 16 janvier 2017 15:43

    Salut,

    votre exposé tient-il compte du calcul balistique nécessaire due aux déplacements respectifs des deux astres à relier ?

    Y aurait-il un tir unique lors du lancement et ensuite plus rien pour rectifier le tir ?

    Pourquoi n’est-il pas envisagé un simple capteur de lumière à bord qui permettrait au vaisseau interstellaire de se diriger tout seul vers Proxima du Centaure à l’approche de celle-ci ?



  • Raoul-Henri Raoul-Henri 16 janvier 2017 14:48

    @Fifi Brind_acier
    Le feriez-vous exprès de faire mine de ne pas comprendre et de répondre systématiquement à côté de la plaque ?

    Primo : dorénavant je me fiche éperdument des bonimenteurs de la télé fusse-t-elle diffusée par YouTube ou ailleurs sauf s’ils viennent de sortir de la coquille ; ce qui ne semble pas être le cas de votre gourou à la prosodie suffisante de la sauce MoiJe.
    Merci pour le .pdf que je ne lirai plus pour la raison qu’il ne propose aucune solution durablement viable ; ni celui-là ni un autre. Comment le sais-je ? Parce que la solution vient de tout en haut ; c’est à dire d’en bas.

    Secundo : que voulez-vous que j’y fasse si à chaque fois que je vois votre pseudo je pense à FI la France Insoumise ? Vous lui faites de la pub gratos et il m’avait semblé opportun de vous en informer.

    Tertio complotiste : peut-être êtes-vous un agent double qui fait sa pub FiFi discrétos et dévalorise en même temps Fafa ? Ne répondez pas à çà c’est un JOKE. smiley Quoi-que...

    Quarto mea-culpa : N’empêche j’avoue : je suis jaloux ; j’aimerais bien avoir un(e) prosélyte aussi passionné(e) que vous dans mon équipe de non-campagne.

    Post-scriptum : çà craint les post-scriptum avec vous. smiley



  • Raoul-Henri Raoul-Henri 16 janvier 2017 00:45

    Salut Nabum,

    félicitation pour cette réécriture qui vaut son pesant.
    Je me demande incidemment comment vous avez pu omettre Eve l’évaporée et son dia-logue avec le porteur du sinus ; et surtout pourquoi. C’est dans un prochain épisode ?

    Moi aussi j’aime bien réécrire les fables ; malheureusement pas avec votre talent. C’est d’un prosaïque ce que je propose mais la poésie se cache derrière les détails, ou mieux, dans leurs perspectives.

    Ainsi l’arbre du milieu au jardin d’Éden n’a t-il pas de racines, pas de tronc, pas de branches, mais fait tout de même un fruit voire des fruits différents. Pourquoi se nomme t-il ’arbre’ alors ? Mystère encore non complètement résolu mais il y a un rapport étroit avec la mathématique de Phi, le nombre d’or.

    Le jardin quant à lui n’est pas un truc rectangulaire posée sur une sphère. C’est le corps et sa ’culture physique«  ; le temple du cœur et de ses mille embranchements (tiens tiens). Ainsi l’arbre du milieu se localise au niveau des entrailles (terme que l’on retrouve plus tard chez Marie avec cette fois la désignation plus correcte bien qu’incomplète de : »fruit de vos entrailles« ).

    Pour l’instant cela parait capillotracté mais attendez la suite.

    Bon, les fruits de l’arbre du milieu sont de deux sortes chez la femme et peut-être aussi de deux sortes chez l’homme ; çà reste à voir. La certitude est qu’il y a bien un fruit commun au deux et c’est de celui-là dont je vais vous parler maintenant. C’est de la merde.

     » Faut pas toucher ! caca ! « 
    Voilà ce que dit Dieu à ces proto-adultes. Et le serpent, qui lui sera cru, dit le contraire. Diable !

    Les morts sont ceux que l’on fait chaque jour sur le trône. Une partie de nous, morte, est expulsée par souci de renouvellement constant. Vous avez déjà la clé pour comprendre l’un des aspects de ce qu’est la »résurrections« de ces morts : le cycle écologique premier.

    Ensuite la »connaissance" est celle de la médecine faite par analyse des selles. Ça va ? :)

    Maintenant si l’on transpose le toutim aux cycles économiques il y a deux aspects à considérer :
    1 Un outil de production fait par récolte, transformation, assemblage, de la matière consommable destinée à la destruction.
    2 Une abstraction qui sert la comptabilité du 1 et que l’on nomme : monnaie.

    La mise en garde de Dieu est pour nous signifier qu’il ne faut pas directement remettre le couvert avec ce que l’entreprise vient d’additionner (faire de l’argent) comme abstraction monétaire. Sinon c’est du sale air ; çà pue. Non, Dieu, sous ses airs les plus hermétiques nous dit qu’il faut remettre tout cela au pot commun, au panier, au Graal, à la Coupe, etc.

    Pour le 1 c’est qu’il ne faut pas produire de la matière non renouvelable, polluante.
    Pour le 2 c’est qu’il faut utiliser une coupe, pour recueillir et concentrer toute la monnaie utilisée le vendre-dit, afin de la compter le sam-dit, et la répartir le dimanche (Sunday) une fois ressuscitée. 

    Allez, j’arrête là ou bien je vais vous pondre un petit romain. :) Avec cela vous pourriez déduire le reste. Si vous n’y arrivez pas il y a d’autres explications alternatives moins allégoriques et cette aide vous sera utile. A+



  • Raoul-Henri Raoul-Henri 15 janvier 2017 22:35

    @Fifi Brind_acier a écrit :
    « L’UPR ne soutient pas du tout Mélenchon ! »

    C’est une bonne nouvelle. C’est pour cela que je vous conseillais de changer momentanément de pseudo.

    FafA peut-être ?
     



  • Raoul-Henri Raoul-Henri 15 janvier 2017 15:36

    @Fifi Brind_acier
    J’ai bien compris l’enjeu de l’article ; ce qui n’empêche pas la tempérance : objet de ma réaction.

    « tout le monde sait (...) »
    Allez expliquer cela aux intervenants de la radio des courtois. Bon courage.

    Ma crainte est le repli et la dictature du dictionnaire mono-tone qui va jusqu’à rejeter la plupart des néologismes. Le juste milieu ne supporte pas longtemps l’extrémisme.

    Il faut bien trouver une façon de se comprendre et pour l’instant un consensus autour de l’Anglais est adopté ; ce qui, j’en conviens, ne présente pas la meilleure formule tant cette langue a servi des intérêts très particuliers pendant ces derniers siècles voués à l’esclavagisme. Et le Français n’est pas en reste en la matière.

    La devise internationale pencherait idéalement pour la neutralité d’une langue commune qui existe déjà depuis plus d’un siècle mais dont la communauté terrienne, hormis deux ou trois millions de locuteurs, ne fait rien : l’Espéranto. 

    Post-scriptum. Puisque je vous tiens FI-fi : peut-être auriez-vous intérêt à changer momentanément de pseudonyme au lieu de faire une publicité involontaire pour la France Insoumise (x2) et son dictateur inavoué de ’droite sociale’ principalement éclairé à la bougie de sa loge ?



  • Raoul-Henri Raoul-Henri 15 janvier 2017 05:55

    Ardent défenseur du sens porté par un langage clair et correctement instruit dans sa cohésion sémiologique (ou sémantique) je n’en pense pas moins que la guerre de chapelles idiomatiques est contre-productive.

    Historiquement les échanges de formes linguistiques avec l’Anglais sont nombreux et continuent aujourd’hui. Il y a des résistances d’usage et le nom de votre association en est l’exemple typique : courriel versus mail ou e-mail. La sauce ne prend pas toujours.

    Les anglais qui ont environ 100.000 mots de plus que nous s’en fichent ; aiment à parler quelques mots de Français et ont intégré une quantité impressionnante de formes issues du Latin. Ce qu’à rebours nous avons pratiqué également ; par exemple le suffixe able qui termine un grand nombre de nos qualificatifs et porte le même sème de part et d’autre de la Manche.

    La francisation des termes étrangers est évidemment nécessaire à une cohésion sociale et s’est toujours produite hormis pour quelques cas (wagon, clown, football, etc.) qui ne sont pas stratégiques sur le plan coercitif.

    Il y a plus important que la forme : le sens porté ; ou devrais-je dire pour décrire la réalité : déporté par une utilisation médiatique inique qui glorifie l’oxymore et le pléonasme (« coût du travail » ; « partenaires sociaux » ; « entreprise individuelle » ; « égalité des chances » etc.). Je pense que l’urgence est là et que la défense du Français contre l’Anglais est un faux-nez parce que l’attaque vient de l’intérieur par l’utilisation du dictionnaire français de la nouvelle langue.