Pierre Palmade, bouc émissaire du show-biz et bouclier des diableries du Pouvoir
"Homicide volontaire !"...
On connaissait les mâles déclarés tous coupables par essence de féminicide, pour cause de port d’arme non conventionnelle entre les jambes.
Voici maintenant que les coupeurs de têtes et les moralistes ont dégoté un nouveau monstre à étriller sans modération.
A en croire l’hystérie médiatique autour du cas Palmade, boire un canon, fumer un joint, sniffer un rail avant de prendre le volant équivaudrait à tuer intentionnellement. Ou les automobilistes qui commettent l'erreur coupable de se défoncer avant de prendre la route seraient tous des serial killer version Orange mécanique.
Alors vite ! Que l’on convoque les accusateurs publics du Tribunal révolutionnaire ! Et que l’on dresse l’échafaud pour le ci-devant Palmade accusé des pires crimes contre-révolutionnaires !
Exit le Droit et ses principes. Remplacé par la Morale et ses couperets. Exit le principe d’intentionnalité, fondement de la notion d’homicide. Exit la nuance, place à l’expéditif. Même la morale a cédé la place à l’émotion, comme l’appel au lynchage a remplacé la Justice.
« Qu’un seul homme meure pour le peuple et que la nation entière ne périsse pas » : on connaît la chanson.
Aujourd’hui les scribouillards et baveux des médias, qui osent encore se proclamer journalistes, ont pris la place de Caïphe. S’arrogeant le privilège de dire le bien et le mal, de désigner les victimes et les coupables, et d’arbitrer la sentence divine.
Ces médias dont le business model est de touiller la merde pour que ça pue un maximum vont-ils continuer encore longtemps à exciter le voyeurisme du populo ? Et se repaître pendant des semaines de tels faits divers sordides, pompeusement érigé en « affaires » ?
Dans le cas présent, ne s’agit pas après-tout d’un banal accident de la route comme il y en a tous les jours ? Mais dont la cause est il est vrai un symbole du show-biz parisien. Déjà sur la pente descendante, le voici désormais frappé de disgrâce et d’infamie.
Détail moins commun : tous les ingrédients les plus crapoteux sont cette fois réunis pour aguicher la plèbe, lâcher les chiens et jouer avec les symboles. Un accident bien trash, un bolide embarqué à vive allure sur une petite route de province, et un casting inespéré pour un mélo pathétique : un humoriste décadent, habitué des talk-shows et des divertissements populaires, rattrapé par ses vieux démons, des escort-boys et quelques dealers en cavale (majeurs, hélas…), une pauvre mère enceinte jusqu’aux dents qui perd son bébé…
Le pauvre petit n’était pas encore né qu’il s’est fait expulser lors du choc. Il respire quelques minutes… Va-t-il survivre ?… Malheur ! Non, c’est affreux : Il décède dans d’horribles souffrances.
Records de larmes, et d’audimat. Seule Lady Di avait su faire mieux.
Question philosophique, éthique, essentielle : s’agissait-il d’un fœtus ? D’un bébé mort-né ? Et donc d’un homicide ?… Si oui, cet homicide est-il volontaire ?
Pas question en tout cas de le déclarer involontaire. Puisque le coupable avait pris intentionnellement de la drogue avant de conduire. C’est donc un meurtrier par essence : un homicide routier, nouveau concept pour une affaire d’exception.
Et nouveau monstre, sur qui le peuple peut déchaîner sa haine et ses frustrations, qui sont nombreuses par les temps qui courent.
Qu’on le pende ! Qu’on le brûle ! Qu’on l’empale et qu’on l’émascule ! Ah non dommage, ça c’est déjà fait.
Aux yeux du Droit, un fœtus n’est ni un être humain, ni une personne physique. Les irréductibles en soutane ne décolèrent pas. Et agitent le spectre de l’avortement provoqué par un détraqué.
Matricide, infanticide : seul un être contre-nature pouvait commettre pareilles atrocités. Mais on insistera plutôt sur l’abus de sexe et de substances illicites, pour ne pas être taxé d’homophobie : aujourd’hui les bougres sont des saints et des victimes, et non plus des hérétiques.
Un crime ignoble donc, insoutenable et jouissif pour le chaland en quête de frissons.
Une avalanche de circonstances aggravantes, de transgressions morales et de symboles qui appellent la sanction du goupillon, plus encore que le marteau du juge. Tout ça à cause de ce petit inverti parvenu, esclave de ses vices et victime de ses égarements.
Et qui, comble du scandale, n’est même pas encore sous les verrous ! Traitement de faveur, privilège de caste… On navigue entre Goethe, Dostoïevski et Zola.
Pour couronner le tout, ambiance glauquissime, style docu trash : déchéance, cavale, dealers, stupre tarifé, coke et chemsex : la totale.
L’ordre moral – cathos réacs en tête – s’en donne à cœur joie. Tous viennent cracher leur venin sur la tombe déjà béante, et se déchaîner sur le monstre vaincu par ses démons. Qui a entraîné dans sa chute une pauvre mère, et un enfant innocent qui ne verra jamais le jour.
C’est horrible et délicieux à la fois. Sur les plateaux télé, transformés en tribunaux de la Grande Inquisition, on en rajoute à chaque édition. Chaque invité ou commentateur y va de son petit haut-le-cœur télécommandé, développe son réquisitoire pour conspuer l’hérésie : sodomites, débauchés, prostitués, camelots et vendeurs de lucre, de schnouf et potions en tous genres, suceurs de sang, dévoreurs d’enfants, danseuses de Sabbat, cariole du Diable jetée contre des innocents, suppôts du Démon et autres sataniques.
C’est tout l’imaginaire médiéval qui se déploie, comme à la Cour des miracles. Et qui, consciemment ou non, resurgit pour transformer ce banal fait divers en chasse aux sorcières, aux incubes, succubes et farfadets, prêts à terroriser le bon peuple et manger les petits enfants.
Une façon opportuniste d’ouvrir le procès du show-biz, de ses artifices, de ses débauches et de ses perversions. Mais aussi de cette gauche bobasse et décadente, du narcotrafic, de la cocaïne, très « prisée » par les VIP, mais pas que : même les prolos sont gagnés par ce fléau !
Et puis le procès du « chemsex » : un néologisme croustillant et bien pratique pour ressortir l’air de rien les vieux dossiers sur le milieu gay et ses folies.
Cerise sur le gâteau, on nous rajoute la pédophilie. Un proche de Palmade balançait aujourd’hui qu’il aurait avoué s’y être adonné avec de mômes de 7 ans… Dutroux n’est plus très loin. C’est formidable, tout y est, presque trop beau.
Un cocktail aussi crapuleux est une aubaine pour la presse caniveau, qui s’en délecte H24. Surtout cette presse subventionnée, chienne de garde du régime. La véritable Grande Prostituée, pressée de subjuguer les gueux et détourner leur attention de cette maudite réforme des retraites, qui vire au fiasco parlementaire et au cauchemar pour le gouvernement.
Une réforme qui ranime le fantôme des Gilets jaunes, qu’il faut à tout prix expédier avant qu’elle ne vire au cataclysme politique pour la Macronie agonisante. Et qui pourrait bien sonner la fin tragique d’un roi nu. Avec une insurrection légitime à la clé, qui gronde dans les rangs du peuple opprimé. Un peuple déterminé cette fois – même si les médias n’en soufflent mot – à défendre son existence, ses droits, et à faire rendre gorge au petit poudré de chez Rothschild-McKinsey.
On murmure que le régime est à bout. Que Jupiter insomniaque et paniqué tremble dans son Palais, insultant ses ministres comme Hitler ses généraux dans son bunker.
N’est-il pas un adepte de la secte du Néonazi de Davos, lui qui depuis 6 ans tyrannise les Gaulois réfractaires, avec un sadisme consommé ? N’est-il pas lui aussi un consommateur compulsif de plaisirs contre-nature, tarifés et abondamment cocaïnés ? N’est-il pas flanqué d’une sorcière hors d’âge, dont certains murmurent qu’elle serait un transsexuel, et même son père ?
Une façon donc de nous faire oublier, après la guerre en Ukraine, la Coupe du Monde et tant d’autres dérivatifs montés en épingle, les procès pour crimes contre l’humanité, qu’une Justice corrompue cherche à étouffer. Des crimes perpétrés par le Pouvoir – Président, ministres, corps constitués – par ces médecins, scientifiques, journalistes corrompus par Big Pharma et ses actionnaires, durant cette mascarade sinistre du Covid, prélude au Great Reset et à ses basculements planifiés : économique, énergétique, écologique, institutionnel, numérique, transhumaniste, eugéniste…
Rumeurs complotistes, bien sûr ! Pierre Palmade, ça c’est du lourd. Un bouffon tombé en disgrâce, c’est quand même plus fun qu’un tyran populicide !
Dans ce scénario écrit par les maîtres de l’ingénierie sociale et les illusionnistes médiatiques, Pierre Palmade n’est autre dans l’inconscient collectif que le double monstrueux du jeune Caligula de l’Elysée, jeté en pâture à la Plèbe pour servir de bouc émissaire, et expier à la place de la Caste les péchés commis par un roitelet illégitime.
Mais l’écran de fumée ne durera que le temps pour les laquais de ranimer l’incendie. Le tsunami de la vérité déjà partout fait éclater les digues. Pinocchio se terre en jouant les va-t-en-guerre, faisant mine de ne pas s’abaisser à commenter ces remugles populaires.
Comme son illustre homonyme Naevius Sutorius Macro, dit Macron, prêteur romain intrigant et fourbe, assassin de Tibère et ami de Caligula, il s’apprête à fuir Rome avec sa femme sur une goélette où ils seront finalement rattrapés et étripés.
Ainsi vont les choses. L’Univers est un boomerang. Rien n’arrête la fatalité.
Aussi coupable soit-il d’avoir involontairement ôté la vie à un fœtus et brisé le cœur de sa mère, Palmade n’est après tout que la première victime de ses égarements.
Macron, lui, mérite l’échafaud, car il sait ce qu’il fait. Et il agit par pure perversité, trahison, sadisme, esprit vénal et hubris du pouvoir.
Qu’un seul homme meure pour le peuple et que la nation entière ne périsse pas.
Un seul, mais pas celui qu’on désigne aujourd’hui.
106 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON