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Accueil du site > Tribune Libre > La bataille contre le cancer est perdue

La bataille contre le cancer est perdue

Au début des années 1970, décennie de toutes les espérances mais aussi de nombre d’illusions sur fond de croyance rationaliste et du scientiste adossé au paradigme mécaniste, le président Nixon décréta la guerre au fléau que représente le cancer. En signant le National Cancer Act en décembre 1971, Nixon lançait un vaste programme de financement et de recherche visant à éradiquer le cancer, croyant fermement que la solution n’était qu’une question de temps et donc de progrès scientifique et de moyens mis en jeu. Vaincre le cancer, c’était aussi évident que marcher sur la lune. Il fallait juste le vouloir. Le programme Apollo avait été lancé par un de ses prestigieux prédécesseurs, un certain J.F. Kennedy. Nixon ne pouvait pas légitimer son mandat sans lancer un grand dessein national et c’est le cancer qui fut déclaré premier ennemi à combattre. Un choix judicieux en cette période où les troupes américains enlisées se préparaient à quitter le Viêt-Nam. Marcher sur la lune ne prit même pas une décennie, alors, vaincre le cancer, c’était, pensait-on alors dans le bureau ovale, une affaire d’une ou deux décennies. Nixon déclara qu’au bout de 20 ans de recherches, le cancer serait vaincu, grâce notamment aux traitements chimiques. Nous en sommes maintenant à 40 ans de recherches et la chimiothérapie n’a guère progressé. Le cancer est loin d’être vaincu.

 Le langage de la guerre n’est pas usurpé lorsqu’il s’utilise dans ce contexte de lutte contre une maladie. Les chercheurs tentent de trouver des armes chimiques pour soigner le cancer, alors que les pays assurent les fonds nécessaires au nom du principe universel de l’argent comme nerf de la guerre et que les directeurs des laboratoires et agences se positionnent tels des généraux pouvant allouer les moyens dans des programmes ambitieux constituant une stratégie de recherche, au même titre qu’une guerre se détermine avec des officiers stratèges. La seule différence étant qu’une vraie guerre suppose un ennemi doté d’armes et de stratégies pouvant répliquer après chaque offensive. Le cancer n’a pas de stratégie, ne réplique pas face à l’armée des chercheurs. Il suit son cours naturel. Les difficultés rencontrées n’ont pas fait abdiquer la communauté scientifique si bien qu’en 2003, soutenu par G.W. Bush qui l’avait installé à la direction du NCI, Andrew von Eschenbach déclara que d’ici 2015, plus personne ne mourrait d’un cancer. Cet optimisme semble exagéré mais il s’explique par une croyance dans le progrès lié au séquençage du génome. Nombre de scientifiques pensaient accéder aux mécanismes ultimes du vivant grâce à l’identification des gènes mais ils durent déchanter car au cours de la décennie 2000, le rôle de l’épigénétique et des réseaux régulateurs est venu perturber un schéma porteur d’espoir, ou d’illusion. Ni la chimie, ni la génétique ne semblent permettre de vaincre le cancer. Une autre guerre n’a pas pu être gagnée mais n’a pas été perdue pour autant, c’est celle contre les talibans en Afghanistan. Le combat contre le cancer est-il perdu ? Oui mais il vaudrait mieux dire que la partie est perdue.

 Dans des jeux classiques, l’un des joueurs reconnaît à un moment que la partie est perdue. Par exemple au scrabble, avec 100 points de retard et plus que dix lettres à piocher. La partie contre le cancer est perdue. Ni la génétique, ni la chimiothérapie n’ont permis la moindre avancée significative. Ce qui n’empêche pas les agences contre le cancer de bénéficier de plans publics ou de faire appel aux dons privés. Cet argent n’est pas inutile lorsqu’il permet d’améliorer les soins apportés aux malades. Il permet aussi de faire fonctionner les laboratoires de recherche et, dira le mécréant, d’offrir à quelque manager de la science un poste prestigieux et quelques instants de notoriété dans les réunions officielle et les dîners en ville. Mais le destin du cancer semble réglé pour ce qui concerne la recherche de traitements chimiques. Le cancer restera un mal incurable. Dans beaucoup de cas, la chimiothérapie n’est pas vraiment nécessaire, servant juste à prolonger le cancer et faire entrer des profits dans les caisses du système médical. La recherche tourne en rond. Les scientifiques ne trouvent guère. Ils ne font que publier des résultats jugés pertinents par leurs pairs qui eux aussi, publient, pour avoir des crédits permettant d’acheter des appareils pour obtenir des résultats et publier à nouveau. La recherche ne produit pas autant de découvertes que de publications. Les traitements les plus efficaces restent la chirurgie et la radiothérapie, quand les tumeurs sont localisées.

 Le cancer résiste aux traitements pour une raison biologique essentielle. Il faut éliminer la tumeur, ce qui peut être réalisé mécaniquement avec la chirurgie ou les rayons, alors que cela représente un obstacle en cas de traitement par voie chimique. On ne sait pas tuer sélectivement les cellules cancéreuses. C’est possible à faire mais au prix d’effets secondaires redoutables et sans espoir de guérison. Le principe étant d’utiliser des molécules à une dose suffisamment élevée pour qu’elles tuent les cellules sans tuer le malade. La chimiothérapie anticancéreuse n’est pas du tout ordinaire et répond à un principe différent de celui utilisé dans le cas de traitements des autres pathologies. Qu’il s’agisse d’un antalgique, d’un anti-inflammatoire, d’un anxiolytique ou d’un vasodilatateur, la molécule agit sur un récepteur naturel ciblé, présent dans l’organe à soigner. Souvent, les capacités de récupération naturelle concourent à rétablir la santé chez un patient traité par un médicament. Une substance pharmaceutique conventionnelle n’a pas pour principe de tuer des cellules. Sauf dans le cas très spécifique des antibiotiques. L’efficacité des molécules repose alors sur la sensibilité très sélective de ces êtres sans noyau et aux membranes rudimentaires que sont les bactéries, qui du reste, se logent le plus souvent dans des tissus interfaciaux accessibles aux traitements et à la mise en œuvre du système immunitaire qui vient compléter le combat. On mentionnera également les fongicides et les vermifuges, substances sélectivement toxiques pour les parasites hébergés par le corps humain.

 Si la bataille contre le cancer est perdue, c’est parce que les stratégies employées sont inefficaces. De plus, le contexte théorique ne joue pas en faveur des méthodes utilisées. Plus précisément, ce qu’on sait de nouveau, c’est que la chimiothérapie, qu’elle soit ou non assortie d’une analyse génétique, ne marchera pas. Les avancées théoriques récentes montrent en effet pourquoi ça ne peut pas marcher. Notamment les stratégies employant l’étude des gènes car le cancer est, en règle générale, lié à un désordre caryotypique, si bien que l’ensemble du réseau génétique en est affecté. Des centaines de gènes sont perturbés. Ce qui n’empêche pas les dispositions du plan cancer de présenter des stratégies visant à cibler quelques gènes responsables des tumeurs. Selon Heng, la cancérogenèse ressemble à un processus de spéciation causé par des aberrations chromosomiques. Si tel est le cas, on voit mal comment stopper un cancer si ses cellules prolifèrent avec un génome instable et se transforment régulièrement en de nouveaux phénotypes. L’impact de la chimiothérapie se pose également car, comme le constate Heng, nombre d’anticancéreux sont des agents interférant avec la molécule d’ADN et sont susceptibles, s’ils ne réussissent pas à détruire la cellule proliférante, de déstabiliser son génome et donc, d’aggraver le processus de cancérisation. A cela on ajoutera les phénomènes de résistance face aux drogues antitumorales. Si le cancer est bien lié à une instabilité génomique et que cette plasticité se traduit par une aptitude à l’adaptation, on comprend qu’il est tout aussi facile pour une cellule de déjouer les défenses naturelles (ce qui favorise son pouvoir cancéreux) que de s’adapter à une substance exogène circulant dans l’organisme.

 Parfois, des patients ou des professionnels s’interrogent sur l’utilité de la chimiothérapie. C’est parfaitement légitime eu égard aux nombreux effets secondaires liés à ces traitements mais aussi à leur efficacité quelques fois mise en doute. Néanmoins, ce débat n’a pas vraiment de lien avec la question de fond sur la bataille contre le cancer. Régulièrement, les journaux parlent d’avancées, de découvertes prometteuses, d’espoirs consécutif à des essais sur des souris, mais la confiance n’y est plus, du moins pour ceux qui ont pu toucher de près la rhétorique des professionnels de santé pas toujours exactes, parfois aventureuse et quelques fois pas très honnête. Une chose est sûre, on ne guérit pas d’un cancer, sauf dans une minorité de cas. Les cliniciens emploient des statistiques. Actuellement, l’espérance de survie après la détection d’un cancer est de 5 ans pour 50% des patients traités. Ces chiffres doivent être interprétés prudemment. Les disparités entre types de cancer sont énormes et de plus, cette notion de survie à 5 ans ne dit pas grand-chose, car tout dépend de l’âge auquel on détecte un cancer alors que de plus, il faut bien s’assurer qu’en cas de décès, c’est bien le cancer qui est responsable et non pas une combinaison de pathologies. En plus, la détection plus précoce des cancers peut induire un biais dans le calcul de la survie moyenne. Les spécialistes parlent d’une augmentation constante de la survie après traitement des cancers et de grands progrès dans la thérapie mais le doute est présent et compte-tenu des méthodes et des intérêts en jeu, il est raisonnable de penser que les progrès sont minimes rapportés aux moyens mis en jeu. Et c’est ce qui se murmure chez quelques professionnels lucides qui pour des raisons faciles à comprendre ne vont pas s’épancher dans les médias.

 Souvenons-nous au moment de l’épisode de pandémie grippale. Les rares professionnels a émettre de sérieux doutes n’occupaient plus ou pas de fonction dans le domaine de la santé publique lié à la grippe. Récemment, un professeur de médecine a pointé l’effondrement de la recherche médicale française. Il était à la retraite. Les sociétés sont basées sur une part de mensonge. C’est juste un aparté sociologique qui permet d’assembler les pièces du puzzle, certaines s’éclairant mutuellement. Le propre d’une machine industrielle, de santé ou autre, est de foncer dans une direction. La fin ne justifie pas les moyens comme on dit. Mais elle met de côté la morale, ou en d’autres circonstances, le bon sens et la logique. La machine industrielle paraît souvent absurde. Nous sommes à l’époque de la défaite.

 La bataille contre le cancer est perdue. Sauf exceptions, la maladie échappe aux traitements car le cancer use d’une logique du vivant que la science ne connaît pas. Les recherches sont dans l’impasse. Les espoirs thérapeutiques placés dans les médicaments ciblés, sophistiqués, usant de nanotechnologies, sont en fait des illusions mais les prouesses moléculaires réalisées dans les laboratoires sont avérées. Après tout, la machine médicale n’exige pas un résultat thérapeutique spectaculaire même si elle l’espère. La machine médicale se satisfait de la synthèse de produits qu’elle peut tester sur quelques modèles animaux, puis si c’est possible, sur l’homme. Cette machine médicale coûte cher mais comme rien ne s’oppose à la logique de la roulette du casino, celle machine peut tourner encore des décennies du moment que ceux qui financent croient que la bonne combinaison va tomber et que le cancer sera éradiqué. Mais ce n’est pas le ressort essentiel de cette machine légitimée par la variation des statistiques. Qu’on gagne un ou deux points dans le pourcentage de survie lui suffit. La machine peut marcher des décennies avec cette logique. La bataille est perdue si on lui assigne comme victoire la guérison du cancer. Mais la bataille continue parce que la science est en marche. Et que les laboratoires sont de mieux en mieux équipés en matériel qu’il faut utiliser.

 Chacun sa vision. La vérité n’est pas facile à regarder. Surtout pour ceux qui sont touchés et qui, s’ils lisent ces quelques lignes, risquent d’être démoralisés. Pourtant, il faut savoir reconnaître quand une partie est perdue. D’ailleurs, nous vivons à l’époque de l’Occident en échec, des parties perdues, des batailles ingagnables. La société a perdu la bataille de l’emploi, la bataille de la croissance, le combat pour la culture, la bataille contre la dette, le combat pour l’éducation, la bataille pour la justice économique, la bataille des utopies, du progrès. Ce sentiment d’échec peut se révéler désespérant ou bien procurer une ivresse métaphysique due au renoncement lucide conduisant à se désengager de tout ce fardeau activiste et pragmatique de l’action perdue pour revenir à une sorte de contemplation d’où pourrait jaillir quelques inédites voies et pourquoi pas, dessiner d’autres combats à mener, des batailles plus utiles et susceptibles d’être gagnées. Allez savoir. Le chemin n’est pas forcément tracé par les experts et les maîtres en communication. Plutôt que d’enterrer l’avenir sous des chiffres, mieux vaudrait déchiffrer les signes de l’avenir. Se détourner des feuilles de route instituées et contempler le hiéroglyphe d’une cité céleste à faire descendre sur terre. Pour l’instant, l’époque est celle de la défaite de la civilisation. Une défaite causée non pas par un ennemi extérieur, comme en 1940, mais par l’homme devenu l’obstacle, pour ne pas dire l’adversaire de la civilisation. Ce constat dépasse bien entendu la question de la défaite face au cancer. Si le lecteur cherche un lien, qu’il soit invité à réfléchir sur les moyens mal utilisés et placés sur des parties perdues alors que d’autres batailles pourraient être menées. Le propre des sociétés humaines étant de persister dans l’impasse.

 Si la bataille contre le cancer est perdue, nul n’a décrété qu’il faille laisser tomber l’étude des processus de cancérogenèse. Ce mal qui ronge l’organisme reste une énigme et d’ailleurs, l’énigme du cancer s’inscrit dans l’énigme sur le vivant. Tant qu’on ne saisira pas quelle est l’essence de la vie, on ne comprendra pas d’où vient le mal qui ronge la vie. Les généticiens peuvent bien tracer des courbes statistiques en emboîtant des gènes et des patients, cela ne résoudra pas la question. Chercher les gènes du cancer, c’est presque aussi absurde que traquer les gènes de la délinquance, des aptitudes aux mathématique ou de l’homosexualité. La vie est déterminée par le génome, l’épigénome et l’ensemble des réseaux cognitifs cellulaires et interconnectés. Le fonctionnement d’une cellule repose sur ces processus cognitifs et le cancer repose certainement sur une perturbation de ces processus qui nous échappe. Connaître la genèse du cancer plutôt qu’agir vainement avec d’improbables chimiothérapies, tel devrait être l’enjeu du 21ème siècle.

 Quant à mon sort, si je devais être atteint d’un cancer, il est certain que je refuserai tout traitement chimique, ne désirant pas offrir mon corps à la médecine, juste une piqûre de morphine pour régler l’affaire et finir avec dignité mon passage en refusant d’être l’otage des métastases du cancer et du profit.

 


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63 réactions à cet article    


  • SATURNE SATURNE 8 novembre 2011 10:00

    Très bon article, aussi documenté que politiquement incorrect.
    Car enfin, qu’est-ce qu’on nous bassine avec ces « avancées prometteuses » depuis 30 ans, dont on lit en fin de dépêche qu’il ne faut pas espérer de résultat concret avant 10 ans. Puis dont on n’entend plus parler du tout.
    Oui, le cancer tue comme jamais. On crève toujours en 6 mois d’un cancer du pancréas, du foie ou de l’estomac. En un an de celui du moumon ou d ela gorge ( moyenne médiane).
    Oui, nous n’avons fait aucun progrès en ce domaine.
    Les cancérologues devraient se faire tous petits tous modestes. Au lieu de pavanner.

    Une chose m’a toujours étonné : on connait le processus de cancérisation ( developpement cellulaire anarchique) depuis pr§s de 100 ans , et on en est toujours au méme point, c’est à dire les conseils de bonne femme ou de comptoir (ne fumez pas, ne buvez pas).

    Or une maladie récente, le sida, techniquement complexe ( ce n’est pas une maladie, mais un syndrome donnant des maladies) a été sinon bloquée, du moins très enrayée, dans les pays occidentaux. Pas de vaccin ni de guérison définitives, certes, mais des taux de survie passés de 6 mois (époque Le Luron) à 20 ans.
    On aimerait bien une telle efficacité pour le cancer.
    Pourquoi des progrès notables dans un cas, rien dans l’autre ? Alors que la probabilité de developper un cancer pour un Européen ou un américain du Nord est 300 fois plus importante que celle de contracter le sida ?

    La seule chose sur laquelle je ne suis pas d’accord, c’est sur l’aspect « pompe à fric » et rente de situation des traitements de cancérologie. Pour dire que cela ne marche pas, il fallait mettre le paquet, longtemps et sur un volume important de patients. C’est fait.
    On peut en effet dire à présent que cela ne fonctionne pas. Il n’y a rien à regretter.

    Ce qui me choque, puisqu’on parle de fric, c’est l’enc... de Crozemarie, de l’ARC, qui s’est fait la malle avec le fric des cancéreux...
    Ca oui, ca m’a choqué. La maladie l’a rattrapé, parce qu’il y a parfois une justice immanente.


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 novembre 2011 10:09

      On connaît le cancer depuis 100 ans, c’est possible mais en fait, on ne le connaît pas tant que ça et c’est pour cette raison que les tentatives de traitement chimique ont échoué la plupart
      Le sida est différent et si la survie a été prolongée, c’est parce que ralentir les effets du mal était techniquement accessible. Le sida n’a pas les mêmes ressorts que le cancer. C’est une perturbation systémique de l’immunité, alors que le cancer est un nouveau système qui envahit l’organisme


    • TigerSean TigerSean 8 novembre 2011 18:41

      A l’auteur, petite lecture  ?

      Article paru à la une de Santés Pratique n°19 du 12/07/03Où l’on voit que le bien-être des populations n’est pas le souci premier de ceux qui nous gouvernent...

      L’information avait été jalousement gardée jusqu’au 21 juin 2003.

      Enfin révélée, elle a provoqué l’émoi de tous les médias grand public : la consommation de vitamines et de minéraux antioxydants naturellement présents dans les fruits et légumes ferait baisser d’un tiers le risque de cancer chez les hommes de 45 à 60 ans. Une étude réalisée par des chercheurs de l’Inserm sur un échantillon de 13 000 volontaires et consistant à donner une supplémentation en vitamines et minéraux antioxydants confère une dimension chiffrée et officielle à ce que les médecins de terrain et ceux qui pratiquent les médecines naturelles savent depuis la nuit des temps.

      On se pâme aujourd’hui devant cette révélation, mais peu de personnes savent qu’un résultat scientifique identique avait été obtenu dans les années 1970 par le docteur André Gernez. Celui-ci, toujours à l’Inserm, s’était offert une expérimentation sur des rats (chez lesquels on avait provoqué un cancer du foie). Les résultats furent exceptionnels : 94% de taux de guérison.

      A la suite de ces conclusions et sous la pression de certains « patrons », le ministre de la Santé de l’époque avait alors organisé une réunion pour définir la position officielle sur l’introduction publique de la prévention active du cancer. Le ministre souhaitait que la procédure soit rendue publique dans les plus brefs délais. Le directeur général de la Santé Publique, présent à la réunion l’en a dissuadé.

      Il a exposé et confirmé les résultats expérimentaux obtenus mais il a ensuite indiqué, que, d’une part, la direction de la Santé Publique ne pouvait pas rendre une telle procédure préventive obligatoire et que, d’autre part, les calculs effectués au ministère montraient que l’application générale de la procédure préventive entraînerait un accroissement de la longévité moyenne de 7 ans et rendrait insoluble le problème de surpopulation dans les maisons de retraite.

      Si la méthode avait été adoptée, elle aurait abouti à une large éradication du cancer. Un effondrement du nombre de cancers provoquerait certainement un effondrement du taux de remplissage des cliniques et hôpitaux : beaucoup ne seraient plus rentables... et, expliquait-il, un allongement de la durée de vie rendrait insoluble le problème du paiement des retraites...

      D’autant plus que le docteur Gernez montrait que sa méthode avait une action préventive sur l’athérome (infarctus du myocarde) de nature tumorale et non métabolique, facteur principal de la mortalité humaine.

      La procédure préventive n’a pas été rendue publique ; 32 ans plus tard, elle ne l’est toujours pas. Plus de 4500 médecins informés s’étaient préparés à suivre cette stratégie, lorsqu’ils reçurent des menaces s’ils l’appliquaient. On n’en entendit plus jamais parler.

      Le Dr André Gernez avait raison, mais trop tôt. Sa découverte devint un secret d’ État et on lui demanda de se taire.

      Aujourd’hui alors que la mobilisation contre le cancer est élevée au rang de « chantier prioritaire » par le Président de la République, le protocole proposé par André Gernez - qui était nettement plus détaillé que celui décrit plus haut - reste toujours d’actualité. Il est temps de mettre fin à cette occultation scandaleuse.


    • Le printemps arrive Le printemps arrive 8 novembre 2011 19:50

      Bonjour,
      je plusse Tigersean qui m’a devancé sur Gernez.

      Voir aussi ça sur le sida.

      Sinon, ces « chercheurs » ne fonctionnent-ils pas comme l’ivrogne qui cherche ses clés sous le reverbère car à cet endroit il y a de la lumière ?

      Mr Dugué, le bon côté, c’est qu’il vous reste beaucoup de choses à apprendre !


    • Le printemps arrive Le printemps arrive 8 novembre 2011 19:57

      Pardon de revenir, mais j’avais oublié ceci


    • Traroth Traroth 8 novembre 2011 10:54

      Comparer la lutte contre le cancer à une partie de Scrabble, il fallait oser !

      La grosse différence, c’est qu’une partie de Scrabble est limitée dans le temps, comme vous le soulignez vous-même quand vous parler de « 10 lettres à piocher ». Ne reste-il plus que 10 lettres à piocher, contre le cancer ?

      C’est surtout votre analyse en matière de recherche génétique qui me parait plus que fumeuse. Vous semblez croire que la recherche en génétique est quelque chose d’achevé, alors qu’on n’en est qu’aux balbutiements !

      Plus fondamentalement, je ne comprends pas l’objectif de cet article. Êtes-vous en train de proposer qu’on cesse la recherche contre le cancer ? Ou que les malades se résignent ? J’aimerais un peu plus d’explication.


      • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 novembre 2011 11:00

        Admettons qu’il y ait encore un million de lettres à piocher, si elles ne valent rien la partie est perdue. Pour les malades, je n’ai aucun conseil à donner et ce n’est pas l’objectif de cet article.

        Finalement, l’objectif vous a échappé. Je suggère que la stratégie est mauvaise. Aux scientifiques d’en décider, je ne fais que proposer

        Recherche contre le cancer ? Peut-être pas, mais recherche sur le cancer, oui, c’est ce que suggère l’article


      • Traroth Traroth 8 novembre 2011 11:18

        Je ne comprends toujours pas votre histoire de Scrabble. Prétendez-vous qu’il n’y a pas de remède possible au cancer ? Qu’il serait, en gros, surnaturel ?

        Quelle est la différence, selon vous, entre recherche contre le cancer et recherche sur le cancer ?


      • SATURNE SATURNE 8 novembre 2011 10:55

        L’autre contradiction - démographique, cette fois- est la suivante : on n’a jamais autant contracté le cancer, on en meure plus que jamais (en volume). Et pourtant, on nous bassine avec l’augmentation de l’ésperance de vie (réelle, en valeur absolue).
        Le fait est que ceux qui ne contractent pas le cancer vivent plus vieux que jamais, ce qui tire la moyenne à la hausse.
        Mais le cancer frappe plus que jamais. Et en général dans la décennie 55/ 65 ans, la « zone rouge ». Cela veut dire que sans le cancer, et vu la baisse de la mortalité infantile et accidentelle depuis 15/20 ans, il y aurait beaucoup de centenaires.
        Catastrophique pour nos finances publiques et notre dette....

        Car pour l’état, rien ne vaut un cadre supérieur ( ca rapporte plus) qui cotise 40 ans pour sa retraite... qu’il ne touchera jamais, puisqu’il va décéder d’un cancer au moment de la prendre (aux alentours de 60 ans).
        Bref, le déficit du régime des retraites serait dramatiquement aggravé par le traitement efficace du cancer.
        A méditer.
        Pour les finances publiques, et malgrè leur contorsions hygiènistes de commande, rien ne vaut un fumeur / buveur.
        Ca cotise ( retraite, taxes tabac/ alcool) et ça touche pas.. Le rêve.
        Bref, sus aux buveurs d’eau minérale et aux pappys-joggeurs...
        Puisque la mode est aux indignés, indignez -vous....sur les bons sujets...

        PS : désolé pour l’apparté, mais votre article tirait par moment le discours sur le terrain économique.


        • Slipen’Feu 8 novembre 2011 11:24

          si j’ai bien compris l’article
          il me reste sauf « exception » 1 an et demi à vivre.

          @bernard
          par contre il serai dommage pour toi de ne pas profiter
          un peu plus de la morphine ou autre (au cas où)
          une seule piqure c’est nul.
           smiley

          j’ai déjà claqué la moité de toutes mes économies.
          je vais faire du reste un usage récréatif..resto,bon vin,cock etc...
          j’ai jamais essayer le N,N-diméthyltryptamine si quelqu’un peu
          me fournir  smiley


          • geo63 8 novembre 2011 11:35

            «  nombre d’anticancéreux sont des agents interférant avec la molécule d’ADN »

            Non, les cibles ont beaucoup changé depuis les années 80... Actuellement ce sont surtout des étapes enzymatiques ciblées ou des protéines de structure.
            L’article est très bien rédigé comme d’habitude, on peut être d’accord sur beaucoup de points présentés, c’est un avis donné par un auteur extraordinairement cultivé, mais d’un pessimisme noir qui le fait s’éloigner d’une analyse véritablement scientifique ! 

            • Yvance77 8 novembre 2011 11:43

              Salut,

              Les deux seules voies possibles pour lutter contre ce fléau terrible sont :

              - Tous les phénomènes polluants. Que l’on ne vienne pas me dire que les gaz d’échappement n’y sont pour rien dans certains type de crabe !

              - La thérapie génétique. Il n’y a qu’avec le concours de cellules souches saines que l’on pourra combattre l’invasion de tumeurs.

              Sinon très bon post


              • dom y loulou dom y loulou 8 novembre 2011 11:52

                alors quand on sait que 1,7 millions de personnes meurent chaque année de, accrochez-vous, médicaments correctement prescrits et correctement administrés" on VOIT d’où nous vient une si mauvaise santé en occident et à force de manger des aliments dévitalisés il ne faut pas s’étonner de choper le cancer


                et on n’y compte même pas les mauvaises prescriptions et les erreurs de diagnose ou les erreurs chirurgicales...

                mais le cancer n’est as un problème pour celui qui connait l’huile d’olive

                ce système entretenu qui nous parle sécurité à tout bout de champ ne fait RIEN pour enrayer la destruction volontaire des systèmes immunitaires par l’armada industrielle

                agenda de dépopulation, unique et grandiose vision d’avenir du common wealth pour l’humanité...

                bonne journée quand même






                • Perverseau 8 novembre 2011 11:56

                  Comment-ça pas de progrès pour le traitement du cancer ? Et pourtant ce remède existe depuis l’origine de la vie sur terre, d’ailleurs (le traitement), il me semble que celui-ci à largement contribué à promouvoir la biodiversité de notre bonne vieille planète TERRE ...
                  A j’ai failli oublié de vous dires de quelle traitement il s’agit, celui qu’une bande de scientifiques naïfs cherche désespérément à combattre « LA SÉLECTION NATURELLE » ....


                  • luluberlu luluberlu 8 novembre 2011 12:59

                    Sélection naturelle ? non évolution nécéssaire sinon disparition.


                  • Pyrathome Pyrathome 8 novembre 2011 12:10

                    Mais monsieur Dugué, vous ne comprenez pas, le cancer, c’est une très grosse part de marché pour bigpharma.....vous pensez bien qu’on n’est pas pressé d’en finir avec cette pathologie bénite....tant que ça rapporte un max de blé !!


                    • Slift Jojo 8 novembre 2011 12:16

                      Le cancer est une conséquence du mode vie occidental.
                      Regarder les cartes du cancer fournies par l’OMS,le cancer affecte presque exclusivement les pays du nord.
                      Ce n’est pas étonnant,notre mode de vie sédentaire et pollué est toxique pour l’organisme.


                      • Abou Antoun Abou Antoun 8 novembre 2011 13:40

                        Regarder les cartes du cancer fournies par l’OMS, le cancer affecte presque exclusivement les pays du nord.
                        Mauvaise compréhension et mauvais usage des statistiques.
                        Il faut bien mourir de quelque chose !
                        On meurt plus du cancer en occident parce que l’espérance de vie est beaucoup plus élevée.
                        On sait que les défenses naturelles contre le cancer, qui existent, s’amenuisent avec l’âge (comme toutes les autres défenses d’ailleurs).
                        Donc si nous mourons tant du cancer c’est parce que nous ne sommes pas morts avant pour une autre raison, c’est tout.


                      • Aafrit Aafrit 8 novembre 2011 23:52

                        Ben si, ben si, il a une part de vérité dans ce qu’il dit Jojo..et l’espérance de vie n’explique qu’une partie.
                        Des chercheurs en Anthropologie médicale peuvent vous le confirmer..


                      • luluberlu luluberlu 8 novembre 2011 12:56

                        Constat lucide et analyse clairvoyante, il faut faire avec et pas combattre. Le cancer est un signal de l’organisme que l’on doit entendre. Or pour bien entendre son corps il faut se connaitre et là ....


                        • LE CHAT LE CHAT 8 novembre 2011 12:59

                          ne rien faire c’est bon pour les comptes de la sécu et les caisses de retraites , donc les cancéreux vont être sacrifiés sur l’autel du AAA ...............


                          • Mathieu 8 novembre 2011 13:26

                            Qu’est-ce que l’auteur pense des prometteuses stratégies virales* ? Du ciblage par nanotechnologie ?

                            * Il s’agit de « dresser » des virus à s’attaquer spécifiquement aux cellules cancéreuses.


                            L’auteur semble désabusé, mais je ne partage pas son constat. Il y a beaucoup de place pour l’espoir.
                            Il y a de nombreuses idées dans l’air pour arriver à cibler spécifiquement les cellules cancéreuses.


                            • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 novembre 2011 14:09

                              Mon opinion qui n’engage que moi, ne croit pas aux promesse de ces médicaments censés être intelligents et ciblants. Mais mon avis n’a pas à être pris en compte dans la recherche. Le peu que je comprend à ce satané cancer, c’est qu’il ruse face à l’armée chimique. S’il s’avère que le cancer est un processus comparable à une spéciation, alors il n’y a pas d’issue. La seule option qui reste disponible, c’est le magnétisme mais il n’y a pas de cadre théorique pour déployer cette stratégie


                            • Yohan Yohan 9 novembre 2011 15:50

                              Votre opinion n’engage que vous certes, mais votre opinion ne vous aide sûrement pas à vous faire engager smiley



                            • Slipen’Feu 8 novembre 2011 13:38

                              Un géomancien dirait que cet article a été écrit
                              sous le double signe et l’influence de (cauda draconis et amissio)
                              associé traditionnellement au mois de Novembre

                              CAUDA DRACONIS (La queue du dragon)

                              cette figure « évoque l’idée de désagrégation, de perte, de vide.
                               Elle renferme une idée de perversion, de trahison et de corruption »**.
                               L’un des surnoms de Cauda Draconis est « la méchante ».
                              Son nom arabe est El-Hâoul, « le Seuil sortant ».
                              Cauda Draconis est « la plus inquiétante figure géomantique.
                              Elle symbolise la trahison, le mensonge, la calomnie,
                              les attitudes obscènes et cruelles, la haine dissimulée hypocritement,
                              la séduction pernicieuse. Il faudra toujours la prendre au sérieux
                              car elle peut annoncer des disputes, des ruptures, des révélations
                               aussi douloureuses qu’imprévues. Elle traduit aussi de gros risques de manipulation morale »*.

                              La fraude, le mensonge. L’illusion.

                              Calomnies, rumeurs déplaisantes.

                              Conflits, disputes.

                              Mauvais choix. Mauvais conseils.

                              Régression. Dissolution.

                              Dépression.

                              Maladie, mort.

                              AMISSIO – La perte

                              Amissio « symbolise la dépossession, un flux d’énergie aspiré vers
                              le bas comme l’eau dans un siphon, irrémédiablement attirée par la
                              terre dans laquelle elle sera dispersée. Amissio traduit une incapacité
                               à maintenir et faire prospérer les acquis. Elle parle aussi
                              d’un certain « gâchis » de forces vives de l’individu qui ne sait ni
                               ne peut en tirer véritablement partie. Cette figure évoque également
                              une usure de la force vitale, une conduite destructrice imposée à son
                               propre capital par surmenage ou par excès de boisson, d’émotion…
                               Amissio c’est la liquidation des possessions, le retour à l’état originel bancal,
                              d’un projet, d’un amour »*.

                              L’influence d’Amissio est généralement défavorable.

                              Echec.

                              Pertes. Ruine.

                              Mouvement descendant.

                              Départ. Ruptures affectives.

                              Restriction, contraintes. Diminution.

                              Gaspillage. Biens dilapidés, non exploités.

                              Dispersion. Désordre, déséquilibre.

                              Esprit brouillon.

                              Pessimisme.

                              Avarice.

                              La débauche, les excès.

                              Fatigue, faiblesse.

                              Mois je dit ça,mais bon.. smiley  smiley  smiley



                              • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 novembre 2011 14:02

                                Amissio est associé au Scorpion et donc à ce mois de novembre

                                D’après Don Néroman, Amissio signifie chez l’homme un tournant vers un autre chemin après le constat d’une situation bloquée et aussi un regard porté vers le ciel

                                C’est assez étrange, moi qui évoque la descente de la cité céleste...

                                Bon, je dis ça, mais bon....


                              • latortue latortue 8 novembre 2011 13:54

                                je vous cites ’’ Quant à mon sort, si je devais être atteint d’un cancer, il est certain que je refuserai tout traitement chimique, ne désirant pas offrir mon corps à la médecine, juste une piqûre de morphine pour régler l’affaire et finir avec dignité mon passage en refusant d’être l’otage des métastases du cancer et du profit.’’
                                cela fait depuis 98 que je suis atteint d’un cancer et que je me bat contre cette merde avec toute la rage de mon corps ,si j’avais raisonné de cette façon je me serait privé de nombreuses années de bonheur entre autre celle d’assister a la naissance de mon petit fils
                                votre raisonnement est absurde ,sachez que pour quelqu’un atteint d’un cancer la bataille est très loin d’être perdu elle commence seulement et je connais certaine personnes ne vous en déplaise qui en guérisse .
                                de nombreuses analyses ont mis a jour que les victimes qui souffrent veulent toutes mourir des qu’elles arrêtent de souffrir elle veulent vivre .
                                depuis l’aparition de ma maladie de nombreuses avancées ont vue le jour donc dire que la bataille contre le cancer est perdue est une connerie sans nom .
                                tous les jours de nouvelles avancées arrivent ,quand vous serez concerné par cette maladie (et je ne vous le souhaite pas) votre opinion changera j’en suis certain , visitez donc un centre anti cancéreux vous serez bien moins péremptoire .


                                • Sylou84 5 juillet 2013 22:00

                                  Bonjour latortue


                                  Connaissez vous la pensée libre ? Ce n’est pas parce que vous avez eu un cancer que vous détenez la vérité.. Je suis scandalisée par vos propos de visiter un centre de cancéreux !!! Sachez une chose que la tolérance et aimer son prochain permet d’être mieux avec soi. A méditer.. Concernant l’article, j’ai aimé car je suis 100% d’accord.Au lieu de parler de bénéfice parlons de risque avec la chimio. Si j’avais été au courant des effets secondaires je n’aurais jamais fait cette chimio ! Bonne soirée 


                                • arndebian 8 novembre 2011 14:46

                                  C’est plutot la guerre qui serait perdue non ?

                                  L’ambiance est bien trop négative, un peu d’optimisme s’impose donc voici :

                                  Personne ne voit un probleme se profiler a l’horizon ?

                                  On trouve un remède miracle et puis tout va bien, on oublie tout.

                                  N’y a t il par quelque chose que l’on aurais oublié ?

                                  Je ne parle pas des pauvres évidement qui eux auront le droit a la maladie mais en vertu du principe néo-universel de l’utilisateur-payeur il pourront regarder a la télévision les riches se soigner. Après tout il faut bien des héros.

                                  Je parle du ROW voyons ! The Rest of the World, les autres quoi !
                                  Les autres espèces vivantes qui malheureusement pour elles partagent cette planète avec nous.

                                  Alors imaginons notre futur prix Nobel brandissant sa formule magique. Maintenant qui est volontaire pour aller donner sa petite chimio aux cachalots cancéreux ? (bourré de chrome et autre métaux lourds) Qui se lèvent pour piquer toutes les souries et crapaux de Sibérie ?
                                  Anyone ?
                                  Y a personne. Dommage. Tout le monde (animal) va crever et nous heureux au milieux des cadavres on pourra enfin dire : On a eu de la chance !
                                  Nous sommes aujourd’hui a la sixieme extinction de masse et celle-ci est causée pas l’homme. On extermine 100 a 200 espèces animales et végétales par ... jours !

                                  Toute la planète se crêve de nous et on ne pensent qu’a nous. La mort préféré des civilisations est le suicide et il semble que ce soit bien la ou l’on va.
                                  Il serait bon de rappeler le taux de croissance du cancer (+50% en une génération) et il n’y a pas besoin d’être prix Nobel de mathématique (je plaisante, il n’existe pas ...) pour prédir le futur. Vive la croissance ! Bonheur et prospérité pour tous !

                                  Personne ne s’étonne de voir la liste des substances cancérigènes s’allonger chaque année et de ne pas faire la relation avec le taux de cancer exponentiel ?
                                  A la liste du bon sens cette civilisation est abonnée absente. Avec le travail de nos chers lobbies et industriels aimés on est assuré d’un taux de production de cancérigène bien au-delà du nécessaire pour exterminer tout le monde.

                                  Après des gens comme Friedman, Kissinger ou Obama, le génocideur bien intentioné qui trouverais un anti-cancer, scientifique de la trempe d’un Oppenheimerm, mériterais bien son prix Nobel.

                                  Non le cancer n’est sans doute pas un problème pour cette civilisation. C’est nous qui l’avons fait prospérer, c’est plutot la cure de ce mal qui ronge cette Terre, les humains.

                                  A moins qu’il n’y ai une troisième voie ?


                                  • Slift Jojo 8 novembre 2011 14:58

                                    Il faut bien mourir de quelque chose !
                                    On meurt plus du cancer en occident parce que l’espérance de vie est beaucoup plus élevée

                                    C’est fou ce qu’on peut dire comme sottises :)
                                    La soit-disante espérance de vie plus élevée du mode de vie occidental,grâce aux progrès de la médecine,est un fiéffée filouterie,
                                    On ne vit pas en meilleur santé aujourd’hui,on arrive seulement à garder un organisme malade vivant un peu plus longtemps.

                                    Les personnes qui ont 80 ans aujourd’hui ont connues le mode de vie actuel que tardivement.

                                    Allez voir les populations dans des régions encore préservées du globe,vous verrez que le taux de cancer est quasi inexistant. smiley
                                     


                                    • Alicia fFrance aliciabx 8 novembre 2011 15:03

                                      Article très intéressant, le cancer reste une énigme surtout lorsqu’il n’est pas génétique.
                                      Plutôt que faire une dépression liée à des surcharges d’émotions, le corps développe un cancer.
                                      En tous cas, c’est ainsi que j’ai expliqué le mien et le mental d’un battant peut aider à avoir raison de cette saloperie.
                                      Même si l’épée de Damoclès est toujours là, se révolter contre la fatalité est salvateur.
                                      Pour combien de temps ? On ne sait pas mais c’est le note d’espoir que j’aimerais donné à cet article.
                                      Il ne faut jamais baisser les bras, on vainc aussi parce que l’on a la rage de vivre.


                                      • Tristan Valmour 8 novembre 2011 16:22

                                        Voici une technique Yogi pour stimuler le système immunitaire. Elle a été mise au point par le professeur David S. Shannahoff-Khalsa (il t’intéresserait Bernard) qui dirige un laboratoire des sciences non linéaires de l’UCLA, et qui malgré son apparence insolite de gourou est on ne peut plus sérieux et reconnu dans le milieu. Cet homme est un neuroscientifique, spécialisé dans la relation corps-esprit et a aussi travaillé sur le code génétique. Cette technique m’a été confiée par un collègue professeur de neurobiologie d’une université anglo-sinophone qui connaît David SSK. Dommage que cet homme et ses techniques ne soient pas connus en France. Je pratique certains des autres exercices pour mon développement personnel et ma santé, et cela fonctionne plutôt bien. Cela me permet notamment de travailler des heures et des heures sans éprouver la moindre fatigue ni lassitude. Il est vrai que j’ai aussi cessé tout laitage, tout sucre raffiné, que je cuis peu les aliments et que je vis dans un pays plutôt sain et avec peu de stress, or le stress chronique et intense produit des déséquilibres du système immunitaire.

                                        Toutefois, avant de livrer cet exercice, quelques conseils sont à retenir :
                                        -  pratiquer d’autres exercices de respiration, de concentration, de méditation pour améliorer l’efficacité (même ce qui apparaît simple est compliqué à réaliser correctement)
                                        -  faire l’exercice suivant en présence de quelqu’un d’autre
                                        -  cet exercice n’est pas fait pour les enfants et pour toute personne qui a des problèmes de respiration. Mieux vaut d’ailleurs avoir un avis médical de son médecin.

                                        Maintenant je cite le texte en anglais, ainsi je le présente dans sa version brute, sans aucune interprétation.

                                        “Technique for Stimulating the Immune System

                                        Description : Before doing this technique it is best to practice technique number (4). It should be attempted just after the end section of (4) after the last three long, deep breaths are taken. On the last exhale, attempt to hold the breath out fairly completely, but relaxed, for a minimum of 1 min. Again sit with a straight spine and keep the eyes closed. The time held out is the secret here, the longer the better. With practice 3 min can be reached. The minimum time to achieve the desired effect is 1 min before the nervous system recognizes this signal. Since this is done by volition, no panic is experienced. The practitioner realizes he/she can quit at any time if desired. But only part of the brain recognizes this fact. Another part of the brain triggers an ‘‘emergency reset button’’ in the hypothalamus to engage all healing systems, which includes the immune system. In ancient times, yogis taught this technique for treating malignant but not benign tumors. It was said to be a direct means for stimulating the immune system. This procedure can easily be practiced three times per day. This technique is not for pregnant women, beyond 4 months.”
                                         


                                        • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 novembre 2011 19:23

                                          La mienne est décédée d’un cancer de l’estomac
                                          Après l’opération qui l’a bien fatiguée, le toubib a réussi à la convaincre de repasser sur le billard pour se faire poser un cathéter pour une chimio en vue mais qu’elle a ensuite refusée vu son état de fatigue. Je savais bien qu’il n’y avait pas d’issue, ce genre de saloperie, ça ne pardonne pas, surtout à 80 balais.

                                          Je n’en veux pas à la science, juste un reproche au corps médical, ces gens seraient capables de faire une chimio sur un mort si ça leur rapportait un peu de sous


                                        • Automates Intelligents (JP Baquiast) 8 novembre 2011 17:27

                                          Bonjour. Puis-je reprendre cet article sur le site Automates intelligents, sous vos noms et références évidemment. Merci d’avance en cas de réponse positive.


                                          • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 novembre 2011 18:36

                                            Bonsoir,

                                            Vous pouvez reprendre cet article sur votre site, ce sera avec plaisir

                                            bien cordialement



                                          • DAUDON DAUDON 8 novembre 2011 17:28

                                            Je donne à nos amis un document transmis à l’Académie de médecine, à quelques députés, tous les Conseils Régionaux et quelques Conseils Généraux de France.

                                            L’Académie pour la Défense des Etres Humains ne pourrait craindre que la vindicte de citoyens auxquels nous n’aurions pas transmis les informations. Ce ne sera jamais le cas. Les Basques sont des humanistes. J. Daudon 04.92.67.05.48 - http://daudon.free.fr ;

                                            De la part de Mr Daudon - Ancien candidat à plusieurs législatives. Vice-président de l’Académie de Défense des Etres humains. 04.92.67.05.48

                                            Serres le 28 Octobre 2011

                                            Mesdames , Messieurs, Conseillers Régionaux et l’équipe administrative de Champagne-Ardenne, chers compatriotes,

                                             
                                            A la demande de plusieurs membres de notre association habitant votre région je vous adresse ce mail qui me servira à me justifier auprès d’eux. Il est bien question ici d’une des incidences de la mondialisation économique qui rejaillit sur nous tous vous compris. Nous sommes tous des patients en puissance, soignés toujours par des procédés dépassés et dangereux puisque profondément oxydés, peu souvent guéris. Or, depuis plus de 15 ans les recherches des Dr Klingarth, Dr Mutter et des centaines de médecins allemands et suisses, obtiennent des résultats plus qu’encourageants dans la prévention des maladies cardiaques et chroniques (cancers). http://dai.ly/e40IA4. Des équipes du Dr Rath possédent comme le Dr Klinghardt des Labos de pointe à l’étranger et par la connaissance des causes (les maladies cardiaques sont dues à une carence en vitamines C) il est parfaitement possible de faire régresser toutes ces maladies. Avant-gardistes certes ils mériteraient, par leurs succès, le prix Nobel de médecine. Etre soignés par des méthodes dépassées et onéreuses devraient CESSER si l’info passait correctement. N’oubliez pas que la loi du 3 mars 2002 insiste sur le fait que le médecin doit à son patient une information objective et complète. Pourtant, nous savons que les médecins sont désinformés par les laboratoires et soignent ainsi d’une manière très imparfaite, et ne connaissent pas les causes renvoient souvent leurs patients avec des avis fantaisistes qui dépriment ces derniers. 
                                             
                                            Avancée de la recherche cellulaire dans la lutte contre le cancer et les maladies cardiaques
                                            Pour le Dr Rath, les Dr Klinghardt, Liebcke,Mutter, Gernes, et bien des précurseurs, obtiennent des résultats probants. Pour les mutuelles bien moins de dépenses, pour les médecins une certaine renommée, pour les patients de meilleurs résultats sans souffrance et dans la majorité des cas, sans mutilation.
                                             
                                            J’ai reçu de de la part du Dr Matthias Rath et du Dr Niedzwiecki, docteur en biologie moléculaire, plusieurs livrets dont les titres suivent :
                                            • Avancée de la recherche cellulaire dans la lutte contre le cancer,
                                            • La solution de la médecine cellulaire aux troubles du rythme cardiaque,
                                            • Succès de la Méd.Cellulaire face à l’ostéosarcome,
                                            • Substance nutritives thérapeutiques dans le traitement du cancer,
                                            • Cancer : Un exposé général et une découverte capitale .....,
                                            • Vidéo éducative sur la médecine cellulaire.
                                            En résumant à l’extrême, les recherches biologiques de l’équipe du Dr Rath démontre, page 8 du livret en gras ci-dessus, que la propagation du cancer peut-être bloquée par la vitamine C, la lysine, proline et polyphénol. (expérience sur les cellules cancéreuses de la société Rath, inc). Cette avancée de la recherche cellulaire contre le cancer, le livret et les expériences faisant foi, devrait vous permettre d’attirer l’attention de vos médecins traitant. Vous pourrez vous procurer ce ou ces livrets auprès de la société Rath. Livrets distribués gratuitement par petit nombre.
                                            Ces documents peuvent nous permettre de diffuser auprès de nos médecins désinformés sur ces sujets et faire échec à la désinformation actuelle, particulièrement dans les méthodes de soins. Le Dr Rath et son équipe, le Dr Klinghardt et ses laboratoires de pointe aux USA, possèdent près de 20 ans d’avance sur leurs homologues français. Seule nos actions peuvent apporter un notable changement dans les thérapies sur les maladies chroniques et inflammatoires. Voir : [email protected] www.rath-eduserv.com
                                             
                                            Bien à tous. J.Daudon de l’Académie de Défense des Etres humains.

                                            • TigerSean TigerSean 8 novembre 2011 18:29

                                              Quel tissu de niaiserie :

                                              Cuba a déjà trouvé un vaccin contre certains cancers : http://www.sur-la-toile.com/article-12143-Le-premier-vaccin-anti-cancer-du-poumon-%85-lance-a-Cuba.html

                                              Et que faites vous des recherches « Galiléenne » du Docteur André Gernez ? http://www.youtube.com/watch?v=nx3Md1Y890s

                                              Il semblerait que l’on bute encore une fois sur la désinformation, les lobbies... http://www.adicie.com/archives/95

                                              Quand on voit que l’on continue à promouvoir l’alléger avec l’aspartame

                                              http://www.philapharm.fr/2009/07/verites-sur-laspartame-cancer-epilepsie-phenylalanine/

                                              alors qu’il existe ceci : http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=stevia_ps

                                              Cher auteur, ouvrez les yeux !


                                              • Marc Bruxman 8 novembre 2011 18:57

                                                Je suis désolé, mais j’ai eu plusieurs cas dans mon entourage proche qui ont réussi à être guéri d’un cancer. Dont pour un le médecin a clairement indiqué qu’il y a seulement 5 ans (c’était en 2005), l’opération chirurgicale n’aurait pas été possible car c’était une technique nouvelle.

                                                La guérison du cancer ne progresse pas assez vite c’est vrai. Et la progression est variable selon les cancers et l’age des patients. Pour la leucémie chez les jeunes, les progrès ont été spectaculaires. (Message : Le don de moelle osseuse c’est bien, pensez y, ca sauve des vies ! Je connais deux personnes qui y ont eu recours et la fin a été heureuse pour l’une des deux). Parfois les médecins sont complétement impuissants et ne peuvent rien faire si ce n’est soulager la douleur, parfois ils arrivent à guérir. Aujourd’hui environ un cancer sur deux est guéri.

                                                Alors il ne faut pas faire de la désinformation et décourager des malades qui viendraient d’apprendre la mauvaise nouvelle. Et encore moins décourager le financement de la recherche.


                                                • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 novembre 2011 19:13

                                                  Chaque guérison est une bonne nouvelle, et comme vous le précisez, le cas relève d’une technique chirugicale, ce qui est la meilleure solution et si la chirurgie progresse, le mal peut reculer. Mon papier concerne essentiellement la chimio. Ce papier n’incite pas les gens à donner moins, mais à réfléchir plus. Et à pousser les recherches dans des voies nouvelles. Quant au malades qui découvrent la nouvelle, leur sort est statistiquement réglé.


                                                • kiouty 8 novembre 2011 21:24

                                                  La société a perdu la bataille de l’emploi, la bataille de la croissance, le combat pour la culture, la bataille contre la dette, le combat pour l’éducation, la bataille pour la justice économique, la bataille des utopies, du progrès.

                                                  Mon dieu, mais n’importe quoi. Si vous avez un coup de blues, Dugué, pas la peine de l’ériger en vérité générale et le généraliser abusivement sur tout ce qui vous passe par la tête.

                                                  Si les esclaves il y a quelques siècles de cela s’étaient dit « ce n’est pas la peine de lutter, on a perdu », l’esclavage ne serait pas aboli aujourd’hui.

                                                  Pareil, si les féministes s’étaient dit « c’est fini, on a perdu », les femmes seraient toujours à la maison pour s’occuper des momesn du menage et de la cuisine.

                                                  Si les paysans de 1788 s’étaient dit « on ne peut rien faire on a perdu », il n’y aurait pas eu 1789, et pas de siècle des lumières ni de démocratie moderne.

                                                  Allez, resaississez-vous, et continuez votre militantisme numérique, c’est vrai que le militantisme est décourageant, on ne voit pas forcément les changements que le militantisme procure au quotidien, mais c’est pourtant réellement cela qui, par petites touches, change les choses et fait évoluer l’humanité. Pour le meilleur et le pire !


                                                  • Annie 8 novembre 2011 21:37

                                                    C’est un constat terrible mais les chiffres ne disent pas tout. Il faut distinguer entre différents types de cancer selon les organes et les tranches d’âge qu’ils touchent, et s’ils sont opérables ou non. Il me semble aussi qu’il est facile de théoriser lorsque la menace est encore éloignée. Pour avoir vu récemment mourir ma belle-soeur à 50 ans d’un cancer du poumon à petites cellules inopérable, je serai d’accord sur l’inefficacité et la toxicité de la chimiothérapie. Mais ce n’est pas ainsi qu’elle le voyait. On lui a donné 6 mois et elle a réussi à en vivre 18, pas dans les meilleures conditions à la fin, mais c’était son choix. Elle avait un fils de 20 ans.
                                                    Le cancer échappe à toute logique, des enfants ou des adolescents en souffrent, alors qu’il s’agit d’une maladie en général due à la dégénérescence des cellules. La chimio ne peut en venir à bout sans affaiblir ou tuer l’organisme qui l’abrite. Tant que la science a pensé que le cancer était « un corps étranger », un ennemi qui s’était réfugié dans l’organisme mais que l’on pouvait convaincre de partir, l’espoir a persisté. Maintenant que l’on sait que le cancer n’est que la mutation de cellules normales et que la chimio est incapable de distinguer entre les deux, cet espoir s’est envolé. Mais cela n’empêche pas les chercheurs de vouloir comprendre mêmes s’ils ne peuvent pas aider à guérir.


                                                    • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 novembre 2011 22:05

                                                      Merci pour avoir saisi le fond de cet article qui n’a pas été inutile car il a suscité une intéressante discussion


                                                    • easy easy 8 novembre 2011 21:51

                                                      Verre à moité vide, verre à moité plein, selon qu’on est optimiste....


                                                      De tous les types de cancer, il en est un que Marc a évoqué, celui des leucémies, où il faudrait carrément hurler de joie devant le fort taux de guérisons

                                                      A priori, une leucémie pourrait sembler être le pire des cancers puisque c’est toute la moelle osseuse qui déconne (tous les intérieurs rouges des os. Ne pas confondre avec la moelle épinière qui n’est pas concernée)

                                                      Et il n’y a donc pas de siège précis de ce cancer qui tue en quelques semaines parce la formule sanguine indique des proportions invivables de composants (tous normaux)

                                                      En dehors donc des proportions délirantes des composants du sang, on ne voit rien de mal foutu. La moelle osseuse se trompe dans les proportions et ça suffit à faire une catastrophe.

                                                      Dans un premier temps historique, les médecins ne voyaient pas d’aure solution que la chimio (poison mortel sélectif qui tue toute cellule à taux de reproduction rapide, doù la chute des cheveux et de cellules épithéliales internes et externes, desquamation)

                                                      Et ça marchait assez mal

                                                      Un jour, Eliane Gluckman de Saint-Louis, s’est demandée s’il ne fallait pas essayer la greffe de moelle osseuse d’un donneur sain. Grosse difficulté à trouver celui qui a la formule sanguine équivalente mais à part ça c’est facile, on prélève sa moelle osseuse et on l’injecte dans une veine du malade.
                                                      Dans le corps du malade, les cellules souches du donneurs trouveront le chemin pour se placer dans ses propres os, s’y installeront et lui fabriqueront la bonne formule sanguine
                                                      Mais ouille, qu’il était difficile de trouver des donneurs de moelle osseuse compatible !
                                                      Je serais très étonné qu’il y ait deux donneurs sur ce site d’AVox !

                                                      Il y a toutefois 3 000 000 de donneurs enregistrés dans les banques de moelle osseuse mondiales dont une très grande proportion de Coréens, mais quand on cherche le donneur compatible d’un malade, même sur cette quantité, on n’en trouve qu’une poignée d’à peu près compatibles. Et c’est encore plus difficile depuis que nous nous métissons dans tous les sens.
                                                       
                                                      Eliane se demande alors si on ne devrait pas essayer un autre produit sanguin, celui qui reste dans le cordon ombilical+placenta après l’accoucxhement des bébés.
                                                      Elle en prélève et ose en transfuser dans des veines de malades avec une marge de compatibilité un peu plus large, moins exigeante.

                                                      Nom de Dieu, ça marche !



                                                      Dans tous les cas, avant d’injecter dans les veines d’un malade 200g de moelle osseuse ou de sang de cordon, il faut d’abord le purger de ses cellules qui déconnent.
                                                      AlorsIl subit alors une chimio de deux semaines.
                                                      Une fois qu’il est au plus bas par cet empoisonnement, on cesse la chimio et on transfuse tout de suite le sang greffe (Sang de moelle ou sang de cordon). On attend deux trois jours, on fait une analyse de sang et ô miracle on voit sa formule sanguine redevenir normale.

                                                      Comme il reste difficile de trouver ces deux types de greffon sanguins compatibles et qu’il est urgentissime de faire quelque chose, on tente généralement une première expérience de chimio seule. On empoisonne donc le patient, on pousse au plus loin possible la destruction de ses cellules à taux de reproduction rapide puis on arrête, sans rien faire de plus, et on regarde ce qui se passe. Parfois, la propre usine à sang du patient se remet à bosser normalement.
                                                      Il arrive donc qu’une seule chimio guérisse un patient mais le taux de réussite est faible et le taux de rechute est élevé.


                                                      Dans tous les cas, pendant que le patient est sous chimio, il n’a plus aucune défense immunitaire et doit alors vivre dans une pièce stérile. Il faut également lui transfuser en quantité des plaquettes (pochettes de liquide jaune) et du sang complet banal.

                                                      Il faut donc des donneurs de sang banal (le don dure 5 minutes) et de plaquettes (le don dure 30 minutes)

                                                      Ainsi, parce que le cancer du sang est peut-être d’une nature quelque peu différente des autres cancer, il est aujourd’hui fort bien soigné (surtout chez les jeunes) mais à condition qu’il y ait beaucoup de donneurs de sang banal, de plaquettes, de sang de cordon (hyper facile) et de moelle osseuse (le don qui demande le plus de générosité car il nécessite d’être anesthésié et idéalement de se placer à côté du malade pendant le transfert)

                                                      Toujours sur ce type de cancer, si un jour l’on parvient à soigner en prenant le sang de cordon de presque n’importe quel nouvea-né, il est probable que ce sera parce quon bricolera fort la question de la compatiblité-rejet et qu’on utilisera alors une série de médocs pro-compatiblisant, ce qu’Eliane Gluckman voudrait éviter
                                                      C’est parce qu’elle veut éviter les montagnes de médocs qu’elle cherche le donneur exact compatible et qu’il est si difficile à trouver.

                                                      Vous souhaitez qu’il y ait moins de recours aux médocs ?


                                                      Alors donnez vos produits sanguins, tout simplement. Plus la banque des dons sera riche de greffons variés, moins les toubibs utiliseront de médocs


                                                      • Annie 8 novembre 2011 22:10

                                                        Une remarque tout à fait pertinente. Il y a tellement de leucémies guéries aujourd’hui grâce à la chimiothérapie. 


                                                      • docdory docdory 8 novembre 2011 22:27

                                                        @ Bernard Dugué

                                                        Votre article est l’article de quelqu’un qui ne connaît rien , mais alors strictement rien à la médecine.
                                                        Ne serait-ce que le titre votre article est absurde : « la bataille contre le cancer est perdue » . Comme si le cancer était une seule maladie, alors qu’il y a des centaines de cancers différents.
                                                        Quel point commun entre l’épithélioma baso-cellulaire de la peau, qui guérit en quelques minutes avec l’exérèse de la lésion, un cancer de la thyroïde qui guérit dans 90% des cas après administration d’iode radioactif, et un adénocarcinome métastatique du pancréas, un mésothéliome pleural causé par l’amiante ou un glioblastome du cerveau,dont la découverte est le plus souvent un arrêt de mort ? C’est comme ci vous disiez « la bataille contre l’infection est perdue » ! Rien de comparable entre un furoncle, un rhume, un bouton d’acné, la gale, un paludisme, une tuberculose multi-résistante, un choc septique à gram négatif, et le sida, pourtant toutes ces maladies des infections ! 
                                                        Eh bien, les cancers sont des maladies aussi différentes entre elles que les infections.
                                                        Une variété de cancer ( le lymphome MALT de l’estomac ) se soigne, non pas par une chimiothérapie, mais le plus souvent par des antibiotiques ! Un autre cancer ( le cancer de la vessie ), se soigne au contraire, à son stade débutant, par l’injection de bactéries dans la vessie ( le fameux BCG : bacille de Calmette et Guérin, qui ne sert pas qu’à prémunir contre la tuberculose ).
                                                        Pour certains cancers, la chirurgie est totalement inopérante,pour d’autres, c’est la chimiothérapie qui ne marche pas, pour d’autres enfin, c’est la radiothérapie qui est inefficace.
                                                        Puisque je parlais plus haut de lymphomes, il en existe des dizaines de sortes, de pronostic et de traitement entièrement différents . 90 % des lymphomes Hodgkiniens d’une certaine variété se guérissent par des chimiothérapies , plus ou moins associée à la radiothérapie et la chirurgie. Le mycosis fongoïde ( sorte de lymphome cutané ), se traite ( à un certain stade ) par PUVA thérapie. 
                                                        Certains cancers du rein ne touchent que les enfants, d’autres que les adultes ! Le cancer du rein de l’enfant ( néphroblastome ou tumeur de Wilms ) se soigne par chirurgie précédée et suivie de chimiothérapie et radiothérapie dans les cas graves, alors que le cancer du rein de l’adulte ( adénocarcinome ) se soigne quasiment exclusivement par la chirurgie.
                                                        Quant à vos élucubrations sur l’absence d’amélioration du traitement des cancers en général, elles sont totalement non fondées. 
                                                        Prenons le cas du cancer du sein. Lorsque je me suis installé en 1986, entre la moitié et deux tiers de mes patientes mourraient, malgré des interventions fort mutilantes quasi systématiques. Eh bien,ça fait au moins sept ou huit ans qu’aucune de mes patientes atteintes de cette maladie n’en est morte, les deux tiers d’entre elles ayant gardé leurs deux seins ( lorsqu’il n’y a qu’une tumorectomie d’effectuée ) et pourtant, j’ai plus de cas actuellement qu’en 1986. 
                                                        Quant aux chimiothérapies ( il y a de très nombreuses sortes de chimiothérapie, dont certaines ne fonctionnent que pour un seul type de cancer ), leur tolérance est très nettement améliorée par des médicaments qui combattent leurs complications hématologique, et par des traitements de plus en plus subtilement ciblés, grâce aux chercheurs que vous dénigrez si stupidement.
                                                        Vous vous prétendez scientifique, je crains fort que vous ayez totalement oublié ce qu’est la méthode scientifique ( si jamais vous l’avez connue un jour... ). Et arrêtez d’enfumer les lecteurs avec vos pseudo-connaissances en médecine, vous faites vraiment pitié.

                                                        • SATURNE SATURNE 9 novembre 2011 08:25

                                                          Ce qu’il y a d’extraordinaire avec les médecins, c’est que méme le nez dedans, ils chantent, tels les coqs...
                                                          Bon sang, mais on s’en fout de votre corporatisme à 4 balles.
                                                          Bien sûr, on guérit bien le cancer des testicules chez les sujets jeunes de 20 ans.Bien sûr, quelques leucémies sont guérissables et un mélanome malin aussi, s’il n’a pas plus de 2 mn d’épaisseur dans le derme.

                                                          Mais sur les centaines de milliers de nouveaux cas annuels en France, c’est.. peanuts !
                                                          Le résultat , on le connait. 60 000 morts annuels/ an, 12 fois la mortalité routière.

                                                          Poumon, colon, estomac, foie, pancréas = le choix entre chêne ou sapin.
                                                          C’est tout. Regardez les choses en face, regardez le cortège d’ombres, comme disait Malraux. Autre chose que Jean Moulin.
                                                          Dans quel monde vivez-vous ?

                                                          PS : je précise que l’incurie des médecins est limitée à la cancérologie. Pour le reste, il est vrai qu’il y a eu des progrès spectaculaires. Les détresses vitales post tramatiques sont beaucoup mieux prises en charge, le SAMU fait reculer la morbidité accidentelle.
                                                          Mais les cancérologues, vraiment.. allez vous cacher. De honte.


                                                        • DAUDON DAUDON 8 novembre 2011 23:17

                                                          Beaucoup d’encre et pour quel résultat !. Nos médecins français ne connaissent pas les causes, encore moins nos chercheurs. Ceux qui trouvent (les indépendants sont voués aux gémonies expl : Beljanski dont l’affaire et sa mort ont été étouffées par les médias).
                                                           Ce que l’on sait pertinemment, de part les recherches de l’équipe Klinghardt de Seattle aux USA, leurs travaux et thérapies en témoignent, c’est que toute maladie chronique, toute maladie inflammatoire à comme cofacteur les métaux lourds (mercure par exemple, contenu dans les amalgames dentaires, les vaccins, etc . . Voir les 9 vidéos conférence de Zurich du Dr Klighardt : http://www.dailymotion.com/user/diegoder/4 qui font 20 minutes chacune.

                                                          Le corps n’évacue que très mal ces métaux et l’on doit avant de traiter un cancer débarrasser le patient de son mercure ou autre métal après les test adéquats. Voir le livre du Dr Mutter « Les amalgmes dentaires un risque pour l’humanité » édité par les Edts Alternatifs en Suisse. Par ses va et vient incessant le mercure fatigue énormément les émonctoires donc fragilise le corps.

                                                          Ensuite, à l’aide de vitamines, acides aminés, polyphénol, omega 3, sels minéraux, etc. on rétabli les défenses immunitaires du malade qui se débarrasse progressivement de son cancer. Voir sur dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/diegoder/1 et aller sur la vidéo du Dr Liebke Univ de Hambourg Cancer du sein.
                                                          Il est bon aussi de savoir que le jeûne d’après Shelton après 3 jours provoque l’hydrolyse des cellules cancéreuses. On sait aussi, par les travaux de Goetze et Lampert, si ma mémoire est bonne, que la cellule ne résiste pas à une température supérieures à 39°.
                                                          D’autres essais cliniques ont été effectués mais vu le nombre, j’en reste là.

                                                          Bien aux lecteurs. J.D




                                                          • docdory docdory 9 novembre 2011 13:21

                                                            @ Daudon

                                                            Tiens, voilà la secte des adorateurs de Beljanski qui rapplique ! Tant qu’à proposer des remèdes illusoires non conformes aux données acquises de la science, vous oubliez les physiâtrons du docteur ( ? ) Solomides, et puis , tant qu’à faire dans le rétro, demander la remise en route de la « machine » de Prioré !!!

                                                            @ Bernard Dugué 

                                                             Le nuage de mouches des « guérisseurs » de tout poil et autres escrocs patamédecins va faire son miel de votre article ( enfin, son miel... en général, ce qui attire certaines mouches, ce sont d’autres matières que le miel ! )

                                                          • latortue latortue 9 novembre 2011 00:02

                                                            Grande nouvelle apprise ce soir mon ami T...... rentre chez lui demain après 2mois en chambre stérile a la suite d’une greffe de moelle suite a un cancer du sang très grave ,il rentre retrouver sa femme et ses enfants ,guéri sa moelle recommence a fonctionner et a produire de bonne cellule .il y a encore 6mois il était considérer comme perdue car aucune chimio ne prenait sur lui ,puis le miracle est arrivé un chimio a marché et il est en bonne voie de guérison .
                                                            ceci pour vous dire que c’est une connerie de croire que nous ne pouvons pas vaincre le cancer .c’est un message d’espoir pour tout ceux qui veulent encore y croire .c’est sur il c’est battu il en a chier mais a quarante ans il a vaincu le cancer avec l’aide d’un médecin merveilleux ’’tout n’est pas noire tout n’est pas blanc ’’ il suffit de ne pas baisser les bras.


                                                            • Hieronymus Hieronymus 9 novembre 2011 04:14

                                                              Dugue, il faut suivre, ici meme
                                                              un peu mieux, ce qui s’ecrit sur Agoravox
                                                              http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/les-grands-scientifiques-oublies-28610
                                                              http://www.agoravox.tv/actualites/technologies/article/en-avant-gout-du-livre-savants-31147
                                                              si un chercheur trouve qq chose de vraiment essentiel, revolutionnaire
                                                              ds la therapie du cancer, il est certain que le systeme « bigfarma »
                                                              avec son copain « l’ordre » va tout faire pour le flinguer, voyons !


                                                              • TigerSean TigerSean 9 novembre 2011 07:42

                                                                Hieronymus,

                                                                Merci pour ces liens...

                                                                En somme, nous avons des scientifiques muselés pour leurs avances sur la santé.

                                                                D’autres, pour leur découverte technologique (moteur à eau par exemple)

                                                                Tout ça, parceque ça ne rapporte rien comme argent.

                                                                Ont-ils un coeur ?


                                                              • Christian 9 novembre 2011 06:30

                                                                Petit exemple du comportement imbécile de notre société occidentale.
                                                                Actuellement si l’on se promène on voit des tonnes de pommes et de poires dans des prés où ces arbres sont abandonnés et non cueillis...et bien sûr non traités. Ils sont dans un environnement à forte biodiversités, forêts, bosquets, haies.

                                                                Les quelques pommes que j’ai ramassées, elles étaient tombées, sont toutes parfaitement saines, d’un goût exquis !!!

                                                                Maintenant si je vais au magasin et que j’achète des pommes, elles n’ont soit aucun goût soit un goût de pharmacie !! Ces pommes ont été traitées de multiples fois, elles ont donc emmagasiné toutes sortes de molécules pour le moins douteuses et dont les effets ont peu de chance de satisfaire notre système immunitaire, le pauvre...

                                                                Je précise que c’est en Suisse est-ce différent ailleurs ?

                                                                Ils y a plusieurs siècle notre société s’est construite sans tenir compte des connaissances des paysans, ils ont été bafoués et raillés, c’est d’ailleurs toujours le cas aujourd’hui par certains groupes idéologiques.
                                                                Notre société devait se construire à partir de ceux qui savaient faire le lien avec la nature, c’était les paysans mais aussi les médecins.


                                                                • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 9 novembre 2011 06:49

                                                                  «  La société a perdu la bataille de l’emploi, la bataille de la croissance, le combat pour la culture, la bataille contre la dette, le combat pour l’éducation, la bataille pour la justice économique, la bataille des utopies, du progrès. Ce sentiment d’échec peut se révéler désespérant ou bien procurer une ivresse métaphysique due au renoncement lucide conduisant à se désengager de tout ce fardeau activiste et pragmatique de l’action perdue pour revenir à une sorte de contemplation d’où pourrait jaillir quelques inédites voies et pourquoi pas, dessiner d’autres combats à mener, des batailles plus utiles et susceptibles d’être gagnées. »


                                                                  Il y a du vrai dans ces propos. Et ce n’est même pas pessimiste, cela invite à la méditation. Notre civilisation matérialiste fondée sur le règne de la quantité (devenir toujours plus gros) est peut-être elle-même un cancer, pour l’humanité comme pour la nature. Il y a peut-être un autre chemin.

                                                                  • Lacaze Jacques 9 novembre 2011 10:05

                                                                    Bonjour. Je suis frappé par la remarquable diversité et la richesse des commentaires. Je dirais, que chacun contient une vérité et qu’il serait très intéressant de travailler sur la résolution des contradictions qui existent : penser les différentes approches ensemble.

                                                                    Il est vrai en particulier que des personnes sont guéries de leur cancer. J’ai soigné à titre de médecin généraliste durant 20 ans des personnes frappées par un cancer, en associant médecine classique (j’ai fais une formation à Bobigny auprès du Professeur Lucien Israël) et médecines alternatives et complémentaires (pour faire face en particulier aux effets secondaires des traitements lourds). J’ai vu de très belles choses, des personnes « condamnés » qui ont survécu et vécu très longtemps après les traitements. Quand l’Ordre des médecins m’a « jugé » en juin 1996 - et m’a « acquitté », voir mon blog - j’ai présenté des dossiers, comme en fait des témoignages en disant à l’ordre : "Les propositions d’évaluation que j’avais contribué à établir peuvent constituer une des bases de discussion. La balle est aussi dans votre camp. Vous pouvez décider d’agir pour que les choses changent, qu’une évaluation soit mise en route. Vous pouvez prendre ce risque historique« .
                                                                    Ce qui n’a pas été fait bien sur.

                                                                    Je voudrais revenir sur les travaux et propositions du Docteur Gernez. Je commence à publier ses écrits dans un site : intitulé : biomédecine théorique : la voie Gernez. Pour la simple raison que Gernez a travaillé comme un théoricien de la biologie. Il a d’abord été chercheur »sur paillasse« en quelque sorte à la fondation Curie à Paris, qui l’a envoyée dans 3 des plus grands centres de recherche du monde. C’était à la fin des années quarante. Il est alors tombé sur une maladie de la gorge qui se transformait inéluctablement en cancer si elle n’était pas traitée. Et le traitement était ultra simple : supplémentation en fer et vitamines. Donc il fallait intervenir avant l’apparition du cancer. Il s’est dit et si c’était vrai pour tous les cancers ? Il fallait chercher pourquoi - bien que la plupart des chercheurs, admettait l’origine d’un cancer par une mutation d’une cellule - il n’y avait pas d’explication sur le mécanisme de la cancérisation. Et rapidement il trouve la solution. Les biologistes admettaient - c’était un postulat fondamental - que l’accroissement cellulaire - la multiplication cellulaire - se produisait par un mécanisme de dédiférenciation d’une cellule puis de la division, puis de la rédifférenciation en cellule fonctionnelle. C’était la théorie du double cycle cellulaire. Le simple raisonnement induisait que cette idée était fausse. En réalité, postule Gernez, dans chaque colonie cellulaire, il y a deux type de cellules : les cellules génératrices (ou souches) et les cellules fonctionnelles). Chaque fois qu’une cellule fonctionnelle disparait, une cellule souche se divise en une nouvelle cellule souche et une cellule fonctionnelle. Il va durant plusieurs décennies vérifier la compatibilité de cette idée avec les données de la biologie. Puis il envoie un mémoire à l’Académie des sciences. Ce mémoire »Néopostulats biologiques et pathogéniques« ) est ensuite adressé aux institutions scientifiques françaises et étrangères. L’accueil est enthousiaste. Puis une lourde chape de silence s’instaure. Vers 1993, soit plus de 20 après, les chercheurs découvrent des cellules souches dans tous les tissus, même dans le cerveau ! (Pour la petite histoire, quand Gernez a postulé l’existence de cellules souches dans le cerveau, il a été sévèrement critiqué par l’académie de médecine ...). Aujourd’hui, pratiquemnt plus personne ne le conteste.
                                                                    A partir de cette théorie des cellules souches, il fonde la théorie de la cinétique cellulaire, qui va lui permettre de proposer des solutions préventives à la plupart des maladies dégénératives, neurologiques en particulier.
                                                                    Ces travaux posent un quadruple problème :
                                                                    - à l’institution médico scientifique, qui n’arrive pas à reconnaitre la paternité de Gernez. Cependant il existe un travail publié dans une grande revue : Biomedical Research 2011 ;(2) : 132-166 »On the metabolism origin o cancer : substances that target tumor metabolism. Maurice Israël et Laurent Schwartz. C’est dur de se dédire !!!
                                                                    - au complexe médico-industriel qui verrait disparaître une des principales sources de revenus. Le nouveau plan anticancer (dit de Sarkozy) est une arnaque sans pareille : je peux y revenir.
                                                                    - aux décideurs politiques, qui seraient confrontés à ce qui est arrivé au lendemain de la dernière guerre quand les antituberculeux majeurs sont arrivés sur le marché et on entraîné la fermeture des sanatoriums.
                                                                    - aux philosophes et épistémologues, qui devraient selon moi se pencher sur un problème ardu. La cellule est reconnu depuis pas mal de temps comme l’unité anatomique et fonctionnelle des êtres pluricellulaires. Puis on est passé à l’analyse des différents composants des cellules, puis à la génétique et à la biologie moléculaire. Et aujourd’hui, on veut tout résoudre par ces deux disciplines étroitement liées d’ailleurs. On a simplement fait l’impasse sur la cinétique cellulaire. Il faut savoir pourquoi et surtout, réussir à penser ensemble ces disciplines (cinétique cellulaire et biologie moléculaire) . C’est à mon avis, un enjeu majeur.

                                                                    Débattons chers amis. Mais il me paraît très peu probable que Gernez ai tord. J’ai suivi depuis quarante ans les apports des découvertes et travaux sur ces problèmes et ils confortent la théorie de Gernez, à commencé par l’acceptation du concept de cellules souches.
                                                                    ,


                                                                    • Jean Umber 9 novembre 2011 14:05

                                                                      Intéressante, Dr. Lacaze, ces constatations du Dr. Gernez, et en particulier l’importance du fer dans l’évolution de cette maladie.

                                                                      Mais ce n’est encore qu’une approche très superficielle du problème : en quoi le fer peut-il interférer avec le processus cancéreux. Quel est le processus physicochimique qui sous tend ces observations ? Il me semble que c’est par manque d’approfondissement de ces phénomènes que l’on pèche, se rassurant avec des résultats « statistiquement » vérifiés dans les cures de chimiothérapie, sans toutefois, là encore, comprendre exactement ce qui se passe.

                                                                      J’ose esquisser ici une hypothèse. Le nettoyage des cellules cancéreuses semble passer par l’apoptose cellulaire. Celle-ci est le fait d’un processus complexe mettant en jeu diverses enzymes (caspases,...), mais aussi NO-synthèse, qui sont à l’origine d’une des molécules les plus oxydantes qui soit, le peroxynitrite. La NO-synthase étant un enzyme hémique, donc à base de fer II, le lien semble logique.

                                                                      A noter aussi que les composés chimiques très cancérogènes (benzopyrène, N,N-diméthylaniline, toluidines,...) consomment extrêmement rapidement les peroxynitrites.


                                                                      • Yohan Yohan 9 novembre 2011 15:55

                                                                        Ce commentaire suffit en soi à invalider le propos de Dugué. Tant qu’on aura des gens avec des idées, des hypothèses pour chercher ailleurs encore et encore, on finira tôt ou tard par trouver,


                                                                      • Pascale Lafraise Pascale Lafraise 10 novembre 2011 20:29

                                                                        Virulence , les marchés retentissent de voix outrées, enthousiastes ou exaltées.. Métastatique risque que ce cancer là. En curatelle juridique , tel est la complcation éventuelle. Fondamentalement interessant. Des voies de recherche pour les « impatients » que nous sommes, les cancéreux de cette société.


                                                                        • Toto Toto 13 novembre 2011 09:04

                                                                          un article terriblement pessimiste et excessif, 

                                                                          La bataille est perdue pour ceux qui ont perdu un proche comme vous.
                                                                          La bataille fait rage pour ceux qui sont confronté a cette terrible maladie, du coté des malades comme celui des soignants.
                                                                          ma femme se bat contre un cancer invasif, je ne lui ferais pas lire votre article, le moral
                                                                          et l’espoir sont des facteurs important pour la guérison.


                                                                          • easy easy 13 novembre 2011 11:34

                                                                            «  »«  » le moral et l’espoir sont des facteurs important pour la guérison.«  »«  »

                                                                            Là on entre dans le domaine de Coué dont on pourrait gloser et gausser à l’infini mais pour ma part, j’ai fait comme vous dès que j’ai appris qu’il existait une chance de guérison pour mon fils atteint de leucémie.
                                                                            Sur le coup, lorsque j’avais appris sa maladie, comme je la croyais archi mortelle, j’étais plutôt disposé à l’accompagner dans son dernier voyage. Heureusement, ma mauvaise information n’avait duré que quelques heures. Tout s’étant finalement très bien passé puisqu’il est sauvé sans aucune séquelle.


                                                                          • njama njama 13 novembre 2011 12:43

                                                                            Si la bataille contre le cancer est perdue

                                                                            tant mieux ! on commencera à réfléchir autrement ... au lieu d’aller chercher les causes dans les gènes, on les cherchera ailleurs.


                                                                            • njama njama 13 novembre 2011 21:50

                                                                              J’espère n’avoir écorché personne avec mon post (?)

                                                                              Rester assis augmenterait les risques de cancer, qu’ils disent ! ICI
                                                                              J’en déduis qu’il faut se bouger le c.. pour ne pas métastaser sur les mêmes hypothèses qui se révèlent être des impasses. Ou autrement dit façon Bernard Dugué, aller chercher ailleurs que sous le réverbère.

                                                                              On sait très bien que des facteurs environnementaux, chimiques, nucléaires, sont des facteurs cancérigènes. L’obsession d’une cause génétique n’a pas trop de sens !
                                                                              C’est pas Marie Curie qui le démentirait. Il aura fallu attendre les années 50/60 pour que l’on commence à prendre quelques précautions avec le nucléaire.

                                                                              Déjà posté sur ce forum, mais parfois il faut se répéter.

                                                                              L’accord WHA 12-40 entre l’OMS et l’AIEA , (1959) c’est ce qu’on appelle un vice de forme congénital quinquagénaire. Cet accord prive l’OMS de toute initiative et moyen pour assurer ses objectifs : la préservation et l’amélioration de la santé.

                                                                              Derrière un paravent de bonnes intentions philanthropiques, cet organisme qui pilote les politiques de santé publique se cache au moins cet accord qui traduit un conflit d’intérêt patent, voire une subordination de l’OMS à l’AIEA (L’ Agence Internationale de l’Énergie Atomique).
                                                                              Il a été approuvé le 28 mai 1959. En voici quelques extraits déterminants ...
                                                                              Le secrétariat de l’AIEA et le secrétaire de l’OMS se tiennent mutuellement au courant de tous les projets et tous les programmes de travail pouvant intéresser les deux parties.

                                                                              * L’OMS reconnaît qu’il appartient précisément à l’AIEA d’encourager, d’aider et de coordonner dans le monde entier les recherches ainsi que le développement et l’utilisation pratique de l’énergie atomique à des fins pacifiques sans préjudice du droit de l’OMS de s’attacher à promouvoir, de développer, d’aider et coordonner l’action sanitaire internationale, y compris la recherche, sous tous les aspects de cette action.
                                                                              * Chaque fois que l’une des parties se propose d’entreprendre un programme dans un domaine qui présente ou peut présenter un intérêt majeur pour l’autre partie, la première consulte la seconde en vue de régler la question d’un commun accord.
                                                                              * LA RÉVISION DE L’ACCORD : Si une entente ne peut intervenir au sujet de la révision, l’une ou l’autre des parties peut mettre fin à l’accord le 31 Décembre d’une année quelconque par préavis adressé à l’autre partie au plus tard le 30 juin de la même année.

                                                                              Si son étude comparative avec les autres accords passés entre les agences onusiennes ne souligne aucune particularité dans la rédaction de cet accord, nous notons que sa mise en œuvre dans les faits, sur le terrain, met l’OMS sous le joug de l’’AIEA.

                                                                              * L’OMS doit déclarer toutes ses intentions d’études à l’AIEA et travailler avec ou céder la place à l’AIEA.
                                                                              * L’accord précise qu’aucune des deux agences ne doit subir de nuisances de la part de l’autre : Le commerce de l’AIEA ne doit donc pas pâtir de ...
                                                                              * En 23 ans, aucun programme social et médical digne de ce nom n’a été mis en place dans les zones contaminées de Tchernobyl
                                                                              * Dans les pays nucléaires, les études épidémiologiques sont monnaies rares.
                                                                              * Dans des pays comme la France, le blackout est total sur toutes leurs activités nucléaires civiles et militaires

                                                                              Depuis 50 ans, l’OMS censure toute étude sur l’impact de l’industrie nucléaire
                                                                              http://www.voltairenet.org/article160442.html

                                                                              Collusion OMS-AIEA
                                                                              http://www.bioeco.org/docs/328.pdf

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