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Accueil du site > Tribune Libre > Bravo Borloo ! (2) : radical par esprit libre

Bravo Borloo ! (2) : radical par esprit libre

Alors que chaque jour, l’UMP se droitise de plus en plus sur des chemins de plus en plus hasardeux, l’initiative des radicaux valoisiens de reprendre leur liberté donne un air frais à la démocratie sociale et aux valeurs républicaines. Une occasion qu’il faut savoir saisir. Deuxième partie.
 

La décision qu’a prise Jean-Louis Borloo de quitter l’UMP (1e partie) est un long processus. Retour au précédent quinquennat.


Radicaux par aspiration à l’indépendance

Lorsque le maire de Nancy, André Rossinot, et son "dauphin", Laurent Hénart (tous les deux anciens ministres), ont remis à Jean-Louis Borloo les clefs du Parti radical, d’abord le 11 décembre 2005 en en faisant un coprésident, puis le 17 novembre 2007 en le consacrant unique président (lors du 108e congrès du Parti radical), c’était avec un double objectif : faire encore vivre un courant modéré et autonome au sein de l’UMP, et "se doter" de l’une des personnalités les plus populaires de la majorité.

Depuis 2007, le Parti radical valoisien est devenu progressivement le parti de la dissidence tout en restant dans la majorité, à tel point que de nombreux démocrates sociaux ont adhéré chez les radicaux (comme Dominique Paillé et Jean-Paul Alduy) mais aussi d’anciens responsables issus du RPR, comme les anciens ministres Yves Jégo (député-maire de Montereau) et Serge Lepeltier (qui fut même secrétaire général du RPR) ou encore Franck Marlin (député-maire d’Étampes). Déjà le 20 juillet 1977, Olivier Stirn était passé du RPR au Parti radical (puis au PS lors de l’ouverture mitterrandienne en 1988 puis, après une alliance avec Corinne Lepage, de nouveau à l’UMP maintenant !).

Pourquoi cette soudaine "radicalisation" d’élus anciennement gaullistes ? Parce que c’était pour eux un moyen commode de prendre leurs distances avec la direction de l’UMP tout en restant au sein de la majorité (pour notamment préserver leurs futures investitures).


Un grand absent

La confédération centriste qui se dessine depuis le 12 avril 2011 oublie pourtant une composante, que je dirais essentielle, du centre à savoir le MoDem de François Bayrou. Certes, François Bayrou vient de rejeter dès le lendemain la main tendue de Jean-Louis Borloo, mais rien n’est encore perdu.

Car la force du centre serait réelle par l’alliance entre les deux personnalités, François Bayrou et Jean-Louis Borloo. Cette alliance est même indispensable pour avoir un epsilon de chance de peser dans les futurs débats politiques.

Le sondage IFOP du 8 avril 2011 le décrit assez bien : quoi qu’on en dise, que ce soit l’ensemble des Français ou que ce soient les électeurs proches du centre, Jean-Louis Borloo devient une incarnation de plus en plus réelle du centre au détriment de François Bayrou (télécharger le sondage ici).

Ils sont deux hommes plus présidentiables que premiers ministrables d’ailleurs, plus aptes à donner de grandes lignes qu’à gérer au quotidien.

La démarche responsable, et historique, ce serait de jeter les rancunes du passé à la rivière (selon une expression giscardienne du début 1982), et de reconstruire ensemble l’avenir. Beaucoup d’électeurs sont en attente d’une telle démarche responsable. Eux, ils s’en moquent des destinées individuelles. Ils sont préoccupés par l’état de la France et veulent encore espérer.


Au diable les rancunes !

Depuis dix ans, toutes les stratégies ont été un échec. Tout le monde a eu tort !

François Bayrou, avec le MoDem, croit avoir eu raison, mais maintenant, son parti attire seulement 2% des suffrages exprimés aux dernières élections. Hervé Morin, avec le Nouveau centre, croit avoir eu raison, mais maintenant, il obtient seulement 2% d’intentions de vote aux derniers sondages. Jean-Louis Borloo, en intégrant l’UMP, a cru avoir raison, a cru qu’il deviendrait Premier Ministre, mais maintenant, il a compris et il la quitte.

Mais que des personnalités centristes aient eu raison ou pas, là n’est pas l’important. L’initiative de Jean-Louis Borloo est la première pierre de reconstruction d’un centre dans le paysage politique et électoral. Il devra y en avoir d’autres, de pierres, pour faire un édifice stable et solide.


Des idées qui rassemblent

Deux sujets essentiels devraient être les points communs de la nébuleuse : la construction européenne et la décentralisation. Sur la décentralisation, plus rien n’a été vraiment proposé et la réforme des collectivités territoriales a déstabilisé toute réflexion en profondeur.

Sur l’Europe, le sujet pourtant majeur du centrisme, il est regrettable que François Bayrou l’ait abandonné en rase campagne lors des élections européennes du 7 juin 2009 au bénéfice d’un antisarkozysme très circonstanciel et improductif. Il ne s’en est peut-être pas rendu compte ou peut-être était-ce calculé pour attirer un autre segment de l’électorat, mais en oubliant l’idéal européen et en risquant de le jeter aux sirènes du souverainisme, François Bayrou a renoncé au seul avantage compétitif du centrisme politique qu’avait ramassé avec raison Daniel Cohn-Bendit.

Plus modeste, Jean-Louis Borloo n’a pas hésité, le 7 avril 2011, à donner quelques pistes de réflexion intéressantes sur la construction européenne. Il jouit d’une vision économique globale assez pertinente où il s’aperçoit que le risque n’est pas maghrébin ni musulman, comme comptent le faire croire le FN et une partie très bruyante de l’UMP, mais il est asiatique, car c’est en Chine et en Inde que des combats se gagnent en ce moment. L’Union Européenne est une construction très bonne en elle-même, selon lui, mais l’outil est mal utilisé. Il est utilisé contre les pays européens eux-mêmes en maintenant cette pression absurde d’une concurrence entre les pays de l’Union Européenne alors que l’objectif devrait être de renforcer cet ensemble européen pour être compétitif face à d’autres grands pays du monde, et en particulier les États-Unis, le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine.


Dans la dernière partie, j’essayerai d’apporter quelques idées pour permettre à un centre de s’affirmer avec force, un processus qui doit inévitablement passer par un socle programmatique commun… et bien sûr, par une candidature commune à l’élection présidentielle.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :

La (vraie) famille centriste.
La trajectoire de François Bayrou.
À qui appartient l’UDF ?
L’éclatement de l’UMP.
Le décentrage de l’UMP.
Sondage IFOP à télécharger sur le leadership du centre (8 avril 2011).

 

Documents joints à cet article

Bravo Borloo ! (2) : radical par esprit libre

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23 réactions à cet article    


  • Voltaire Voltaire 18 avril 2011 10:23

    @l’auteur

    Votre article reprend assez globalement l’analyse que j’ai développé dans ma lettre ouverte publiée jeudi (http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/lettre-ouverte-a-mrs-arthuis-92291). En particulier, je partage totalement votre avis exprimé dans le chapitre « Au diable les rancunes » : tous ont eu tort, il est temps de construire autre chose...

    Néanmoins, j’ai quelques points de divergence :

    Je pense JL Borloo plus attiré par la fonction de premier ministre que de président. C’est un homme de consensus plus que de leadership, de construction plus que de vision, d’équipe plus que de singularité, de compromis plus que de tranchant, justement à l’opposé de F. Bayrou. J’ai toujours pensé que F. Bayrou avait les qualités pour être président, mais ferait un mauvais premier ministre. Sans aller jusqu’à dire que JL Borloo ferait un mauvais président, je pense qu’il ferait un meilleurs premier ministre.

    Autre point de divergence, l’idée que les deux éléments essentiels à un nouveau projet commun soient l’Europe et la décentralisation. Certes, il s’agit là d’éléments importants qui méritent d’être traités en profondeur. Mais il me semble que l’urgence est d’abord à la reconstruction d’un tissu social, sociétal, délité. Et sur ce sujet, aussi bien Bayrou que Borloo partagent la même vision de la nécessité de rassembler, de dialoguer, plutôt que que d’utiliser la stratégie de confrontation et de bouc-émissaire. Europe, décentralisation, sont des outils à mettre en oeuvre au service d’une vision politique. Les objectifs de cette vision sont le développement de notre qualité de vie et modèle social, mis à mal par des années de politiques conflictuelle, privilégiant des groupes au détriment des autres, limitant les possiblilités d’ascension sociale, hypothèquant le futur aussi bien financièrement qu’écologiquemetn ou socialement.


    • Voltaire Voltaire 18 avril 2011 10:27

      La fin de mon commentaire a été tronquée. J’indiquais que les propositions évoquées pour votre troisième partie seraient sans doute proches des miennes (sur la nécessité d’une approche par étapes, projet, accord politique, candidature présidentielle). Il me semble utile de rappeler à nos politiques qu’ils ont des devoirs par delà leurs ambitions personnelles...


    • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 18 avril 2011 13:03

      A Voltaire,

      La décentralisation et la construction européenne sont deux éléments spécifiques que défendent les « centristes ». Je dis « spécifiques » car il y a peu de courants politiques historiques qui ont défendu ces deux sujets de façon sincère.

      Cela dit, vous avez raison sur l’importance de la cohésion sociale (même si l’Europe peut jouer un rôle) et dans ma dernière partie, je l’évoque évidemment (désolé d’avoir saucissonné l’article, ce qui nuit à la qualité de la discussion, mais il était trop long).

      Il est difficile de savoir faire la part entre la « présidentialité » et la « premier ministrabilité », sachant que certains Présidents ont été Premiers Ministres, qu’un homme comme Pompidou a su se transformer, et que certains Présidents auraient été plus aptes à occuper Matignon (Giscard d’Estaing et Sarkozy par exemple).

      Je vois Jean-Louis Borloo effectivement en homme de consensus, et c’est une qualité nécessaire à un Président arbitre tout autant qu’à un Premier Ministre qui doit rassembler une majorité parlementaire. D’ailleurs, j’explique dans la dernière partie que je verrais plus une candidature de François Bayrou que de Jean-Louis Borloo pour beaucoup de raisons (cf cette dernière partie ici).

      Merci de la référence à votre article que je n’avais pas vu.

      Comme vous le dites dans votre article, il y a suffisamment de hauts postes institutionnels pour permettre à « chacun » de répartir les responsabilités (au PS, le partage et le marquage sembleraient déjà se faire, avec un Laurent Fabius au Quai d’Orsay par exemple).

      Cependant, je ne vous suis pas dans la volonté de rassembler tous les « électrons libres » de l’espace entre l’UMP et le PS pour la raison que certains sont très différents en terme programmatique : Eva Joly, Nicolas Hulot, et d’autres écologistes ont clairement annoncé leur volonté de gouverner à gauche comme supplétifs du PS. Quant à Dominique de Villepin, si sa personne est sympathique, il n’a pas beaucoup de points communs avec les centristes et la censure de son gouvernement par François Bayrou ne correspondait pas à une affaire personnelle mais à un désaccord beaucoup plus profond (au contraire du différent Bayrou/Borloo/Morin).

      Vouloir faire un rassemblement politique avec d’aussi profondes hétérogénéités politiques me paraît d’une part illusoire et d’autre part contreproductif, le résultat étant plus une répulsion qu’une attraction des électeurs. Les quelques remarques à l’issue de votre article semblent d’ailleurs me donner raison.

      Pour autant, je crois que nous avons effectivement une approche très proche, d’un centre qui, s’il n’est pas majoritaire, doit se donner les moyens de peser réellement sur l’action du gouvernement, mais ce n’est pas nouveau.

      La situation va se décanter et certains « présidentiables » vont tout naturellement « rater » l’occasion et seront complètement oubliés au moment de la bataille décisive. Rappelez-vous Michèle Alliot-Marie, Jack Lang, Dominique de Villepin, Lionel Jospin, etc. qui auraient dû être candidats (ou candidats à la candidature) en 2007.

      Cordialement.


    • Voltaire Voltaire 18 avril 2011 13:38

      @l’auteur

      Merci pour ce complément d’information et ces commentaires.
      A lire votre troisième partie, il semble qu’effectivement nous ayons la même analyse, qui d’après mes infiormatione est aussi partagée par un certain nombre de responsables du MoDem.

      Nous avons effectivement un leger désaccord quant à la dimension d’une telle alliance.

      En ce qui concerne les écologistes, je distingue bien les Verts (qui sont ancrés à gauche) et les écologistes et leur électorat, plus de centre-agauche. Il y a au MoDem d’anciens responsables écologistes importants, Cap21 a été alliés du MoDem, JL Borloo a une fibre écologiste incontestable. N. Hulot a déclaré ne pas vouloir d’accord avec le gouvernement actuel mais ne l’exclu pas, sous condition, avec le centre... A mon avis, il y a une convergence suffisante pour un accord électoral, même si ces partis n’ont pas vocation à fusioner.

      Le cas de Villepin est un peu différent. L’homme a la dimension pour être candidat à la présidentielle mais pas les moyens. Il représente cette droite gaulliste sociale qui peut être partenaire d’un centre élargi, mais évidemment ne pourrait fusioner. Le problème me semble plus être au niveau de l’ego, mais DdV n’est pas si âgé, il pourrait bénéficier d’un retour à un poste de responsabilité dans une alliance avec le centre avant de tenter sa chance en 2017.


    • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 18 avril 2011 13:42

      A Voltaire,

      J’espère qu’au MoDem, les responsables « au plus haut niveau » puissent également partager ce type de perspective.

      Cordialement.


    • daryn daryn 18 avril 2011 18:05

      @Sylvain,

      Pour autant, je crois que nous avons effectivement une approche très proche, d’un centre qui, s’il n’est pas majoritaire, doit se donner les moyens de peser réellement sur l’action du gouvernement, mais ce n’est pas nouveau.

      Ce qui a été nouveau dans l’ère Sarkozyste c’est la détemination personnelle du président de la république à éliminer François Bayrou et ses soutiens, comme il l’a reconnu publiquement et l’a montré à de nombreuses reprises. Si vous considérez vraiment Borloo comme un centriste démontrez moi s’il vous plaît (preuves à l’appui) en quoi il aurait pesé sur l’action du gouvernement autrement qu’à la marge.


    • Taverne Taverne 18 avril 2011 10:43

      "l’initiative des radicaux valoisiens de reprendre leur liberté donne un air frais à la démocratie sociale et aux valeurs républicaines."

      Un air frais ? Mouais... ça sent plutôt le renfermé (Borloo est à l’UMP qui le finance à presque 100 % jusqu’à au moins 2012. Il a soutenu toutes les initiatives du gouvernement). C’est pas de l’air frais, c’est juste un courant d’air que vous sentez passer...Normal, il fait du vent.


      • Leviathan Leviathan 18 avril 2011 10:51

        Pour en savoir plus sur ce triste sire, visionnez le documentaire :
        - « Lundi Investigation - Les lobbies au coeur de la republique »


        • titi titi 18 avril 2011 14:00

          Borloo c’est l’épouvantail à la mode à un an de l’élection.

          Lorsque les choses sérieuses commencerons et qu’on lui posera la question :
          - Où en est l’industrie du biocarburant que vous avez soutenu en 2004 avec Villepin ?
          - Où en est le plan de cohésion sociale de 2004 ?
          - Où en sont les maisons « borloo » ?
          - Où en est « votre » Genelle ?

          Pchiiit , Pchiitt, Pchiiit et re-Pchiiit... Du vent, du vent, du vent et encore du vent...




          • Marianne Marianne 18 avril 2011 15:18

            Les radicaux libres sont des molécules instables qui, lorsqu’elles ne sont pas neutralisées par des anti-oxydants (vitamines, enzymes, minéraux), endommagent de manière irréversible les principaux constituants des cellules de l’organisme (membranes lipidiques, protéines et ADN) et sont à l’origine de maladies et cancers.


            • Marianne Marianne 18 avril 2011 15:20

              Le modem est un périphérique servant à communiquer avec des utilisateurs distants par l’intermédiaire d’une ligne téléphonique. Il permet par exemple de se connecter à Internet.


              • Marianne Marianne 18 avril 2011 15:37

                Ce qui n’est pas crédible dans la démarche de Borloo avec le Nouveau Centre, c’est le ralliement par avance à Sarkozy, c’est le fait qu’il a tout fait pour être le 1er ministre il y a juste un mois et qu’il n’a émis aucune réserve sur les réformes des gouvernements dont il a fait partie : privatisation des autoroutes, de GDF-Suez, bouclier fiscal, affaire Tapie (tiens-tiens ... !), réforme de l’audiovisuel public ...sauf la dernière en mars sur le projet de loi sur la déchéance de nationalité ...

                S’il a changé ou a plus de courage et prône maintenant les mêmes idées d’humanisme, de démocratie et d’Europe que François Bayrou, tout en prenant ses distances avec l’UMP, c’est très simple, il n’a qu’à rejoindre François Bayrou !


                • Voltaire Voltaire 18 avril 2011 15:57

                  Allons, chère Marianne, personne n’accepte d’aller à Canossa ainsi... Soyons pragmatiques !

                  Chacun a ses responsabilités dans l’éclatement de la famille centriste. Ego, erreurs, ambitions... Dont acte. Le succès ne peut venir que d’une alliance, pas d’une capitulation. La situation mérite que l’on se projette dans l’avenir plutôt que l’on ne ressasse le passé. Tout le monde y a intérêt.


                • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 18 avril 2011 18:34

                   A Marianne,

                  Comme le sous-entend Voltaire, la question est de savoir si on défend des idées ou des hommes. Considérant qu’aucun homme n’est infaillible, surtout après plusieurs dizaines d’années de vie politique, c’est sur le moyen de faire triompher le plus mieux possible ses idées qu’il faut s’appesantir. Et quoi qu’on en dise sur l’un ou sur l’autre, sans accord sincère entre Jean-Louis Borloo et François Bayrou, il n’y aura aucune idée de l’un ni de l’autre (sensiblement proches) qui ne pourront triompher. Comme la gauche et centre gauche ont définitivement refermé toute ouverture nationale vers le centre, ce dernier ne peut que rechercher une entente vers sa droite (comme depuis le début des années 1970 avec l’union de la gauche).

                  Aller droit contre un mur en appuyant sur l’accélérateur est un acte qu’on peut assimiler à la folie. Les passagers peuvent essayer de convaincre le chauffeur, mais dans le cas ultime, ils devront quitter le véhicule s’ils veulent préserver leur intégrité corporelle. Les passagers qui crient au chauffeur : « Fonce » me paraissent pour le coup bien étranges...

                  Cordialement.


                • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 18 avril 2011 18:35

                  le mieux possible (correction)


                • Clojea Clojea 18 avril 2011 16:23

                  Ah non pas lui. Ex-Ministre de l’environnement, il a signé et autorisé les permis d’exploration pour extraire du gaz de schiste en France. Vous voulez savoir les dégâts ?
                  http://www.youtube.com/watch?v=dZe1...

                  Edifiant. Pas mal pour un ex-Ministre de l’Environnement....
                  Je l’imagine en Président.....Horreur, malheur.
                  Allez, adieu Borloo


                  • Taverne Taverne 18 avril 2011 16:48

                    Il a signé l’autorisation d’extraire. Aujourd’hui, il signe une proposition de loi interdisant d’extraire. Demain, si le vent tourne à nouveau, il re signera pour...


                  • Clojea Clojea 18 avril 2011 17:18

                    @ taverne : Il n’a pas signé pour ne pas extraire. François Fillon a proposé un amendement, mais rien n’est gagné. Donc, good bye Borloo


                  • redevil 18 avril 2011 18:12

                    Faut arrêter avec borloo, ce type voit le vent tournée, en se raprochant des radicaux de gauche il espère un maroquin dans le futur gouvernement socialiste. Comme ci il venait de découvrir que sarkozy était très à droite. ça fait 10 ans que sarkozy essaie de capter les voies du FN. Ce tyye est un arriviste, voilà tout.


                    • 1984 18 avril 2011 20:37

                      Cesse donc de te ridiculiser !


                      • apopi apopi 19 avril 2011 00:11

                         Le formidable feuilleton des joyeux centristes associés ou le retour des « pieds nickelés », pour l’instant tout le monde se marre mais il faudra tenir la distance, comique c’est un métier ingrat. Putain encore un an, comme dirait le Grand Jacques.


                        • Daniel54 Daniel54 19 avril 2011 08:16

                          « Au diable les rancunes »...écrit l’auteur . Sans doute la rancune est-elle mauvaise conseillère et alors je serais d’accord avec l’auteur .
                          Mais ce n’est pas une question de rancune . JL Borloo ne « fonctionne » t-il pas depuis des années avec Nicolas Sarkozy et l’UMP ?N’a t-il pas largement profité des deniers de l’UMP ? .
                          La politique est bien malade et les Français le sentent ! Alors un ralliement de F Bayrou avec JL Borloo , ce serait une « magouille » de plus . Pour ce qui me concerne , je n’en veux pas .
                          L’intégrité de F Bayrou est une richesse : il ne faut pas la gaspiller !


                          • airlane 19 avril 2011 09:46

                            Je suis d’accord. Un raliement de F. Bayrou à Morin et Borloo serait ressenti comme une trahison par les adhérents et militants qui lui sont restés fidèles depuis 2007 (et je ne parle pas des autres adversaires politiques). C’est Borloo qui a quitté l’UDF en 2002 pour aller à l’UMP et Morin en 2007 même si d’aucuns prétendent que c’est F. Bayrou le traître. C’est d’ailleurs bien pour ça que F. Bayrou ne veut pas d’un marché de duppes. Le MoDem a gagné son indépendance au prix de grands sacrifices et compte bien la garder. Les autres, que vous le vouliez ou non dépendent des subsides de l’UMP.

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