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Nicolas36

Ingénieur de formation et retraité (récent) de l'industrie, j'ai eu une carriere longue en tant que directeur d'usine puis directeur général dans diverses activités plutot centrées sur la production de biens intermédiaires. Mes centres d'intérets : l'histoire antique et contemporaine ainsi que la géo stratégie. Ceci pour analyser les évenements à la lumière de l'histoire, detecter ce qui est dans l'ombre et en faire (modestement) de la prospective . 

Tableau de bord

  • Premier article le 28/07/2021
  • Modérateur depuis le 20/01/2024
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Derniers commentaires



  • Nicolas36 8 avril 13:00

    @Tolzan
    Bonjour @Tolzan
    Merci du commentaire. En fait je suis du même avis mais mon propos est de pointer que les projets bellicistes de Macron sont totalement irréalistes au plan matériel. 
    Au plan stratégique , il est évident, comme vous le précisez que les « patrons » aux States et leurs affidés du même tonneau sont réticents à se faire fondre dans un conflit nucléaire. 
    Faire tuer les autres sans risques pour soi c’était possible avant Avril 1945 . 
    Tout le cirque Macron et celui de l’OTAN est simplement du bluff pour retarder l’inévitable : la défaite totale de l’Ukraine. 
    C’est aussi un sentiment de panique devant ce qui arrive soit : 
    La perte de crédibilité militaire de l’OTAN (et peut être la fin de cette alliance ?). 
    La déculottée électorale qui va contraindre les « progressistes » « centristes » et autre « atlantistes » de rendre des comptes. 
    La Bérézina électorale Démocrate qui vient aux USA. 
    La perte de 200 Milliards de USD d’investissement dans l’Ukraine pour les Occidentaux. (à minima). 
    On en passe et des meilleures. 
    Ceci dit je me méfie de cette Oligarchie Occidentale. Tomber de leur trône ne fait partie d’une option qu’ils ont acceptés à ce stade. 
    Ils sont capables de tout pour garder la main. L’histoire Nordstream est un exemple parmi d’autres car les scrupules ne les étouffent pas. 



  • Nicolas36 6 avril 11:30

    @ l’auteur

    Hypothèse délirante autant tactiquement que stratégiquement. 

    Tactiquement , la disponibilité militaire de la France est « echantillonesque » et le texte oublie de parler des volumes de munitions dont on dispose alors qu’on est incapable d’alimenter les Ukrainiens. 

    Pratiquement : les forces Françaises professionnelles sont valables mais constituées depuis 40 ans pour des conflits asymétriques en zone sahélienne . 

    Un conflit intensif en zone centre Est Europe c’est une autre affaire. 

    Stratégiquement : les forces Françaises qui s’avanceraient au delà de la Roumanie s’exposeraient à une réaction violente des Russes. C’est une option imparable . 

    Faire le pari que les Russes laisseront tomber leur enclave de Transnistria (ou ils ont 1500 militaires et le plus gros stock de munitions d’Europe) relève d’un scénario Netflix (mais un mauvais). 

    Un tentative d’occuper Odessa et la côte de la mer Noire afin d’empêcher les forces Russes d’y aller représente une opération aéro navale et terrestre considérable qui dépasse la France seule. 

    Cela ne pourrait être qu’un mouvement de l’OTAN au complet. En résumé le départ de la troisième guerre mondiale et un risque d’affrontement nucléaire tactique à minima. 

    Cela parait tout du moins fantasmagorique. Mais avec les enragés qui gouvernent dans l’EU on ne sait jamais. 

    Ceci dit hormis la précision sur les moyens militaires de la France (qui sont maigres et beaucoup le savent) l’article n’a pas grand interêt . De surcroit les moyens aérien et navals qui sont essentiels dans ces actions sont oubliés. 



  • Nicolas36 6 avril 10:54

    @Eric F
    Odessa est effectivement un point clef de tout ce conflit en parallèle avec la péninsule de Crimée. 
    C’est vital pour l’Ukraine sans doute mais encore plus au plan géo stratégique pour les alliés Occidentaux. 
    Pour ce qui est des prétentions territoriales , la question de la main mise par l’UE des régions ex saisies par l’URSS ou un retour plus formel dans le giron des Etats concernés c’est un faux débat. 
    Pour un Européiste convaincu , fédéraliste dans l’âme ce n’est pas une question car pour lui les nations n’existent pas. 
    Une autre réalité chez des « souverainistes » pourrait faire jour dans l’hypothèse de changements politiques dans l’orientation de l’UE. 
    On verra cela après les élections de Juin. 
    Dans tout les cas j’aimerai mettre aux voix la perspective d’écarter de « l’artefact » France, le Comté de Nice, l’Alsace Lorraine ou LIlle et sa région vers l’Italie, l’Allemagne ou la Hollande. 
    Ceci pour rappeler que malgré 48 ans d’intégration dans l’empire germanique, les Français n’ont jamais digérés d’avoir lâchés l’Alsace Lorraine. 
    C’est assez Français de ne pas voir que ce type de sentiment peut exister chez les autres (même si il n’est pas politiquement opportun de le dire) . 
    Pour celui qui peut suivre l’opinion médiatique des pays concernés on peut constater que rien n’a été digéré même si en Occident on feint de l’ignorer. 



  • Nicolas36 5 avril 12:15

    @l’auteur

    Un texte avec un fond d’optimisme. 

    On ne peut pas être 100% certain que ces contacts fortuits, il est vrai, n’ont rien à voir avec les craquements visibles du front Ukrainien face aux avancées destructrices des forces Russes. 

    L’Etat stratégique des alliés Occidentaux est pour le moins difficile. 

    Les USA vont affronter une élection qui pourrait probablement voir arriver Trump comme nouveau Président des USA. L’administration Démocrate a besoin soit de geler le conflit , soit de s’en retirer totalement et de se faire oublier . 

    Cette seconde option semble engagée mais elle sera compliquée. Les alliés de l’OTAN ne digèrent pas le retrait des USA et ils remettent de l’huile (verbale) sur le feu en tentant d’impliquer toute l’organisation dans un soutien long terme à l’Ukraine. 

    C’est la même approche concernant les pactes de l’Ukraine avec la France, la Grande Bretagne et la Pologne : pratiquer la politique du fait accompli contre un désengagement possible des USA. 

    Ils font tous le pari de l’article 5 de la charte de l’OTAN . En cas d’agression extérieure d’un membre , l’organisation doit s’impliquer militairement. 

    La charte ne précise pas si toutefois ce n’est pas la conséquence de provocations récurrentes envers le tiers « agresseur ». 

    La priorité des USA c’est la politique intérieure et cela durera jusqu’en Janvier 2025 si Trump gagne l’élection. Ceci étant , nul ne sait ce qu’il fera après. 

    L’UE et certain de ses membres ont des objectifs nationaux particuliers, voire personnels et cela explique les mouvements en cours. 

    Macron utilise le conflit afin de faire diversion aux difficultés politiques en France. Il a aussi des ambitions personnelles au niveau de l’UE. A ce titre il est en phase avec Van der Layen , patronne (pour encore quelques temps de l’UE) et surtout citoyenne de la RFA. 

    La RFA et presque toute sa classe politique ont largement concoctés la crise Ukrainienne depuis 2014 . C’est un gâteau qu’ils convoitent depuis Barbarossa (1941). L’industrie Allemande qui est encore un « cartel » à toujours rêvé de mettre la main sur les immenses richesses minières, énergétiques et agricoles de l’Ukraine. Ce pays est une sorte de France en plus grand et disposant d’un climat et d’une hydrographie exceptionnelle. 

    Tout ce qui fait défaut à la RFA, véritable patronne de l’UE.

    La Grande Bretagne, elle, souffre d’une obsession multi centenaire de disposer de la Mer Noire et de la presqu’ile de Crimée. Sous aucun prétexte elle ne veut envisager de voir Odessa retourner à la Fédération de Russie. 

    La Pologne a aussi des appétits . Elle a été coupée de la Galicie par le traité de Yalta qui a entériné l’annexion pure et simple par l’URSS de Staline de cette région purement Polonaise. En compensation la Pologne s’est étendue jusqu’à la ligne dite « Oder Neisse » au dépit de l’Allemagne . 

    C’est un fait acquis mais certainement pas digéré. Les Polonais font feu de tout bois pour « y aller » hypocritement afin d’aider l’Ukraine. C’est la raison de leur engagement « va et vient » depuis 2 ans. 

    Après avoir livré tout leur arsenal datant du pacte de Varsovie aux Ukrainiens , ils ont arrêtés toutes les aides militaires depuis 1 ans. 

    De surcroit les autorités Polonaises laissent bloquer leurs frontières aux marchandises Ukrainiennes par leurs agriculteurs sans intervenir. 

    Celui qui ne comprend pas les intentions de Varsovie , il ne comprendra rien à ce qui va se produire. 

    L’espoir caché des Polonais c’est l’effondrement de l’Ukraine et l’opportunité d’y entrer afin de les « aider » (SIC). Ceci sous l’égide de l’OTAN afin d’avoir la protection de leurs derrière et de l’EU afin de faire accepter cette occupation comme une entrée de l’Ukraine ou ce qu’il en reste dans l’UE. 

    Un mandat d’administration de la Galicie par la Pologne accordée par l’UE et le tour sera joué. 

    Deux autres joueurs sont dans la même situation : la Roumanie et la Hongrie. 

    La Hongrie a été châtrée de la région de Transcarpatie et de 150 000 hongrois de souche qui y vivent. Ils sont maltraités par le pouvoir Ukrainien nationaliste qui interdit l’usage de la langue hongroise (comme le Russe au Dombass) :

    De grands démocrates ces Ukrainiens ! 

    La Hongrie n’avance pas ouvertement des revendications mais on ne peut pas écarter que dans l’hypothèse d’un effondrement de l’Ukraine , elle pourrait récupérer cette région sous l’égide de l’UE comme la Pologne pour la Galicie. 

    Le problème Moldave est compliqué par l’enclave de Transnistria habitée par des populations Russophones et occupée par l’armée Russe bien que cette portion de territoire soit Moldave . 

    Cette bande de terre coupe l’accès à l’Ukraine sauf par un étroit passage le long de la cote de la Mer Noire vers Odessa. 

    C’est par là bas qu’il semble se faire des concentrations militaires de l’OTAN car l’endroit rejoint plusieurs intérêts concomitants. 

    Menacer les Russes à travers la Transnistria (le contraire est vrais aussi). 

    Dissuader les Russes de se lancer vers Odessa. 

    Intégrer la Moldavie complète dans l’UE. 

    Ce secteur est indéniablement le point chaud qui pourrait déclencher une crise faciale entre l’OTAN, l’UE d’une part et la Fédération de Russie. D’autant que l’OTAN est géographiquement et maritimement mieux positionné que la Russie la bas. 

    Pour conclure : de nombreux analyste qui suivent ce conflit racontent qu’il va venir une offensive d’été des Russes et tous la positionnent soit dans l’Est ver Kharkiv , soit au Sud Est dans le Dombass. 

    Aucun ne fait allusion à l’axe Kherson Nicolaiv qui mène directement à Odessa , dans un secteur peu fortifié avec le Dniepr considéré comme barrière naturelle suffisante. 

    Pourtant les troupes de l’URSS ont bien franchit le Dniepr sur les parties les plus larges en 1944 . 

    On peut supposer que dans cette perspective , l’OTAN sera coincée dans un cas cornélien : 

    Entrer vers Odessa en force avant que les Russes n’y arrivent ? 

    Courir le risque de voir les forces de l’OTAN bombardées et se voir obligé de répliquer par le seul outil valable des Occidentaux : l’aviation. 

    En résumé un conflit facial de l’OTAN avec la Russie. 

    Bon voyage !!! 



  • Nicolas36 4 avril 12:36

    @Eric F
    C’est certainement exact que au même titre qu’en Occident , le citadin Russe Boboisé ne souhaite pas se faire viander sur le front. D’ailleurs la masse des Russes qui ont filés hors du pays lors de l’appel en 2023 étaient de cet acabit . 
    Ceci dit la Russie reste encore un pays immense avec une forte masse de provinces et de surcroit un fort sentiment patriotique qui a été encouragé par Poutine. 
    Le récit des 23 Millions de morts de la guerre Germano Russe est très fort dans la population. 
    Cela démontre si il le faut, que l’effet Nation permet à Poutine de mobiliser son pays bien plus surement que pourrait le faire l’avorton qui nous gouverne (ainsi que ses potes qui gouvernent dans les autre pays de l’UE). 
    Evidement une idée d’aller se fritter avec les Russes en Ukraine est délirante. 
    Il existe néanmoins un projet d’entrer en Ukraine très probablement. 
    L’opportunité viendra avec l’effondrement de l’armée Ukrainienne. La question sera d’occuper l’Ouest du pays et le bord de la mer Noire avec Odessa. 
    Espérons que la Russie acceptera cette avancée sans taper directement dessus car pour le quart d’heure on basculerait dans la troisième. 
    A nos dépens. 

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