Christophe

@rosemar

D’ailleurs Rosemar HRW a tellement de preuves qu’ils accusent mais surtout pas devant un tribunal.

Quand on a des preuves on va au tribunal or là pas du tout ... du discours dans lequel vous marchez ... propagande occidental tel est votre leitmotiv. 

@rosemar

Donc selon eux, le missile serait parti du nord-est pour passer la ville et revenir au sud-ouest pour finalement tomber sur le marché ...

La propagande, plus c’est gros, mieux a marche.

HRW sont une ONG internationale dirigée par un ancien procureur général américain, donc un politique de haut niveau au service de l’état américain ; il est nommé par le président américain. 

@rosemar
Bien sûr Rosemar, tout dépend des références.

Les 500 000 nouveaux nés sont reconnus par l’ONU. Une étude occidentale peut dire le contraire, en effet, puisque ce sont les meurtriers qui font l’étude. Vous prenez les gens pour des idiots ?

Un cas sur lequel vous vous épanchez, et s’il est bien de parler des effets désastreux de la guerre sur les enfants, je ne vous ai pas entendu parler des enfants ukrainiens tués et mutilés par l’armée ukrainienne.

Toute guerre affiche ses tueries d’enfants. Condamnez-vous l’embargo pendant 10 ans de l’occident sur le médicament contre l’Irak qui a fait selon l’ONU 500 000 victimes nouveaux nés ? Appelez vous les occidentaux des meurtriers ou est-ce réservé qu’à certains qui tue des enfants sans être partie prenante de l’occident ?

Pensez-vous vraiment que durant la seconde guerre mondiale, indépendamment de Hiroshima et Nagasaki, les alliés ont bombardé des villes allemandes o il n’y avait que des civils (enfants compris) dans lesquelles la température ambiante de la ville a dépassé les 1000 °C. N’est-ce pas aussi une barbarie ? Pourtant jamais personne n’a condamné ces tueurs.

En fait pour éviter toutes ces âneries, il faut juste se dire qu’il n’existe aucun guerre propre ; cela n’excuse pas mais évite surtout de se prendre les pieds dans le tapis.

En plus vous parlez du bombardement avec un missile à sous-munition à Kramatorsk alors qu’on n’a jamais pu déterminer si c’était les russes ou les ukrainiens qui l’ont envoyé. Selon les images, il venait de l’ouest de l’Ukraine d’ailleurs, ce qui signifie qu’il a de fortes présomptions que c’est l’armée ukrainienne qui a tiré ce missile.

@l’auteur

Il y a déjà pas mal d’années que la philosophie dénonçait la société de communication en faisant usage des outils intermédiaires ; Jurgen Habermas écrivait même : La communication devient la Voix unique, qui seule peut unifier un univers ayant perdu en route tout autre référent. Communiquons. Communiquons par les instruments qui ont, précisément, affaibli la communication. Voilà le paradoxe où nous sommes jetés.

Lucien Sfez exposait clairement : il ne serait sans doute pas venu à l’esprit d’un Grec du cinquième siècle de voir dans la cité une « société de communication ». Un citoyen grec ne doutait pas des vertus du langage et de la discussion, mais à ses yeux une idée de ce genre n’aurait pas représenté beaucoup plus qu’une tautologie sans intérêt : On ne parlait pas de communication dans l’Athènes démocratique, car la communication était au principe même de la société.

En remontant l’histoire, pour l’animal politique d’Aristote, la polis représentait un lieu d’échange et de parole dans lequel le citoyen puisait le sentiment de son appartenance à la communauté des êtres raisonnables. Citoyen et être de raison n’y faisaient qu’un. Mais comme le montre aisément la lecture d’Aristote, un tel sentiment demeurait lié à la conviction d’un règne ou d’une destination plus élevé que celui de la seule convention. Or des théories du contrat social, l’immanence des valeurs et des choix est un produit beaucoup plus tardif de l’histoire. Max Weber associait le phénomène de la rationalisation à une pluralité. Un enjeu important de l’idée de communication consiste apparemment à déterminer dans quelle mesure la guerre des Dieux (relire Weber) constitue notre horizon. La « communication » est aujourd’hui le lieu de ce débat.

A l’étude de l’évolution des concepts liés à la communication, outil de transmission et de savoir, ne sommes-nous pas là à l’orée de notre régression sociétale ?

Ne sommes-nous pas jetés, comme l’a souligné Lucien Sfez : dans une société qui ne sait plus communiquer avec elle-même, dont la cohésion est contestée, dont les valeurs se délitent, que des symboles trop usés ne parviennent plus à unifier  ?

Toute tendance instaurée par la plèbe sous influence voit naître sans cesse des idéologies, et comme le soulignait Ludwig Wittgenstein, tout ce que le philosophe peut faire, c’est de détruire les idoles. Et cela ne veut pas dire en forger de nouvelles.