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Mohammed-Salah ZELICHE 4 avril 13:12
Mohammed-Salah ZELICHE

@Mozart

Mon commentaire serait, dites-vous, quelque peu partial et même spécieux. Or si je devais, monsieur Mozart, qualifier votre art, je dirais, quant à moi, que vous révélez assez de tares pour vous pendre autant de fois que vous prenez la parole. Et j’irais jusqu’à révéler sans retenues aucune que vos vérités souffriraient d’un excès de fards. Vos fonds de teint trahissent votre avatar et ne rendent compte que de racontars.

Plaisanterie à part, évidemment. Revenons si vous le voulez bien à l’histoire.

Vous dites :

« Les juifs, dans leur ensemble, ont été pourchassés et massacrés au cours des siècles. Après l’extermination nazie il est normal que les juifs aient eu une réaction de sauvegarde en désirant créer une nation, refuge ultime en cas de nouvelle poussée antisémite ».

Relisez mon article « GAZA, Abbas plutôt que Hamas ». Vous verrez que j’ai dit mieux sur ces gens dont vous faites partie et partagez le destin – pour le meilleur et pour le pire. Cela fait de vous un bon patriote. Mais un bon patriote est aussi quelqu’un qui sait et se tait.

Quand les siens ont des prennent exemples sur les pires prédateurs, lui, il n’est jamais là que pour répondre de leur beauté et de leur probité. Et dans ce cas, il est inéluctablement l’avocat du diable. Ceci pour votre pseudo impartialité.

Ci-après voici ma vision sur les-vôtres :

« Seuls [les Gazaouis] parce que faisant face au Malheur venu de loin sévir contre eux voilà déjà au moins un demi-siècle. Malheur nullement inquiété par l’Europe, qui, piégée par sa fourbe générosité, l’a abrité, trahi, livré aux fours crématoires, va maintenant continuer à cautionner ses cruautés, ses excès, ses torts, ses terreurs infligés à un pauvre peuple délaissé des siens – eux-mêmes compromis avec l’ennemi, eux-mêmes vautrés dans le fauteuil que leur tendait la lâcheté et amenés déjà à justifier la « normalisation » sans contrepartie ». 

Mais si ce que vous dites excuse « le Malheur », on ne vous voit nulle part défendre le « malheureux », à vrai dire la proie de celui-ci. Rien chez vous ne passe vraiment, vous campez sur vos positions, et, en effet, d’un antisémitisme l’autre : la roue tourne à l’infini qui reproduit le même schéma. C’est-à-dire le même mal. Le même parjure. Le même faux serment. D’une victime expiatoire à une autre. Victime de remplacement. Et c’est vrai vous vous faites remplacer. Dieu ! Une nouvelle victime sacrificielle ! L’Occident impénitent s’en donne à cœur joie d’en faire l’offrande à ceux qui dorénavant pouvait lui reprocher de les avoir crucifiés. Cela ne donna pas seulement une terre aux Juifs mais aussi et surtout des Arabes à supplicier, à exterminer, à pousser à l’exil, à exproprier de leurs biens, à écrabouiller sous des déluges de bombes.

Mais poursuivons.

Vous me prêtez de «  raisonner comme les Algériens vis à vis de la France, criant à la spoliation ». Et alors ? Vous croyez que nous avons tort ? Nous n’avons pas tort ? Ni les Algériens ni d’ailleurs les Palestiniens n’ont tort. Vous combattre et vous renvoyer dans les pays où on vous a suppliciés. Brûlés. Détestés. Exterminés. Voilà qui est juste et justifié. Evidemment cela pourtant n’arriva jamais à vous inculquer quelque sens que ce soit de l’intégrité et de la justice. Voire à vous éviter de reproduire les horreurs qu’on vous fit sur d’autres. Que vous êtes ingrats !

Regardez vos actes. Savourez vos horreurs. Et continuez à donner à tort au monde qui ne peut voir que vos yeux toujours larmoyants alors que vos mains dégoulinent du sang des innocents.

Au lieu de retenir les leçons que vous infligea la providence, vous repartez sur le même pied de danse en refaisant l’histoire avec des récits falsifiés qui passaient sous silence vos cruautés répétés – comptant sur le mensonge, le chantage, les alliances et vos nombreux relais de propagande pour faire disparaître toutes les preuves qui vous identifient à l’Allemagne nazie.

Trêve de mensonges, Mozart. Changez de partition. Arrêtez de vous prêter des qualités. Et de vous faire passer pour ce que vous n’êtes pas. Ne parlez pas de cette « démocratie » que vous feignez de pratiquer. Si la démocratie avait existé dans un pays qui n’est pas encore un pays, on le saurait. Combien de démocraties dites « grandes » se sont fondées par la force des injustices, des guerres, des misères, des spoliations, des génocides, des exploitations, des servages et des esclavages. Israël n’a jamais été que le fer de lance de l’Occident, son agent entretenu et soutenu par ses convoitises et sa volonté de mainmise sur la région proche orientale. Israël n’est pas l’exception. Bien au contraire. Il est la main qui assassine. Et prétend à la pureté. Elle bafoue toutes les résolutions de paix des Nations-Unies. Comment peut-on être alors un modèle de démocratie pour des Arabes certes fascisés et oppresseurs de leurs peuples ?

 Voir ci-après la suite de cette réponse.



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