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@Ouam (Paria statutaire non vaccinné)
D’accord sur le fait que le pass est injustifié, ce qui a été dès le début la position que j’ai exprimée, il est inutilement coercitif et constitue une passoire (notamment parce que le vaccin protège finalement peu contre la transmission). Il peut même être considéré comme néfaste en donnant une fausse impression de sécurité.

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En cherchant des infos sur la dangerosité du vaccin Pfizer pour les plus jeunes, j’ai trouvé une « enquète de pharmacophivilence », qui a été publiée régulièrement (en coopération par des centres de pharmacovigilance régionaux), mais je n’ai pas trouvé de version plus récente que les données jusqu’au mois d’aout (édition 18).
De manière générale, les remontés de cas « non graves » sont loin d’être exhaustifs, par contre pour les cas graves (hospitalisation, séquelles durables, décès), ça remonte à la pharmacovigilance via les personnels de santé..

Les chiffres consolidés par leur analyse, dans la tranche 12-15 ans (les plus jeunes concernés en France), sur 1,8 millions de jeunes ayant eu au moins une dose à la date du document, les « cas graves » confirmés sont de 73 (voir plus particulièrement le tableau 5). 1 décès confirmé est signalé dans leur analyse pour les 12-18 ans (jusqu’à aout). 
En tenant compte que l’analyse, selon le document, a porté sur 46817 parmi les 91174 cas déclarés tous âges confondus à cette date (c’est à dire à peu près la moitié), on peut doubler le chiffre, soit environ 150 cas graves confirmés

Ces chiffres étant très faibles, il est difficile d’en déterminer la fiabilité (objectivité, ou tendance à minimiser ?), sachant que certains vaccins ont été « déconseillés » pour les moins de 30 ans compte tenu d’effets secondaires graves. Je n’ai pas encore trouvé des sources indépendantes fournissant des données consolidées.

On peut aussi regarder la mortalité toutes causes confondues de cette tranche d’âge. En fait dans les tableaux insee la tranche « jeune » concerne les 0-24 ans, entre le 1er juin et 8 novembre il n’y a que 0,1% de décès en plus par rapport à la même période de 2019, ce qui ne constitue pas une donnée d’alerte.

=>Même en ne pouvant étayer par des chiffres alarmants, l’argument contre la vaccination des enfants est que même si le risque vaccinal est faible, il n’est pas justifié en regard du risque mineur de cas graves de covid, et que l’immunisation naturelle est alors préférable contre des rechutes -et probablement plus efficace que le vaccin contre la transmission-.