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marcoB12 5 janvier 2009 08:25
jjwaDal

Jolie intervention...
Sans vouloir me substituer à l’auteur, je dirais que nous faisons face à deux strates principales de complexité en
économie. La 1ère est dûe à l’étendue du champ de son déploiement qui couvre la planète avec la réactivité des
télécoms et de l’informatique. La déréglementation générale a rendu ce casino planétaire et donc aucun effet
amortisseur d’une zone épargnée ne peut se faire sentir.
Par ailleurs nous avons laissé sciemment se constituer des entités économiques plus puissantes que la plupart
des Etats qui n’ont pas les équilibres sociaux (a minima ceux évitant le chaos) en ligne de mire.
Sur les 100 "économies" les plus riches plus de la moitié sont des entreprises.
Nous avons laissé le droit de création de la monnaie (avec usure) à des banques privées, livrant les Etats
comme les entreprises et particuliers à la merci d’un gigantesque transfert de richesse.
Tout ceci désormais à échelle planétaire, sans autoriser le déploiement d’un système alternatif pour comparaison
l’OMC y veille.
La seconde est que l’économie n’a "jamais" été le fruit d’une réflexion pluri-disciplinaire sur la durabilité de tel ou tel
système, les bénéfices à en attendre et l’équité de la répartition des richesses produites.
Ce sont toujours des intérêts privés qui ont suggérés fortement tel mécanisme plutôt que tel autre et pas dans le
but de satisfaire les droits humains élémentaires reconnus par la déclaration universelle des droits de l’homme...
(droit à la nourriture, au travail, au logement, aux soins...).
L’économie actuelle (et les "théories" qui la sous-tendent) ressemble fort à la théorie des épicycles qui devait
expliquer le mouvement des planètes. On sait ce qu’il en advint. Des idées alternatives (pour la création de
monnaie
par ex) existent, mais l’intérêt collectif se heurtant à l’intérêt de minorités richissimes et influentes
il faut des catastrophes pour réveiller et peuples et dirigeants.
La terreur du citoyen lambda que je suis est de voir les "plus brillants" économistes de la planète (jugement de
leurs pairs) évacuer l’analyse globale au profit d’une navigation à vue d’une myopie catastrophique.
Ils en sont encore à proposer des rustines, quand les conséquences sociales et environnementales crèvent
les yeux depuis si longtemps.
La destinée d’un troupeau aveugle est soit le ravin soit l’abattoir.
Aux idées citoyens !...



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