C’est partout pareil. Vers chez moi, il y avait un terrain boisé en bordure d’une petite rivière. Lapins, écureuils, plein d’oiseaux, des mômes ravis et des grand-parents aussi. Ceux qui vivaient en appartement appréciaient beaucoup ce coin de verdure.
Maintenant, c’est un lotissement. Bon, c’est utile un lotissement, je ne dis pas. Mais quand même, à chaque fois que je passe devant, je me dis que y’a pas photo, je préférais les écureuils et les oiseaux.
Même si je sais que le maire est content, la construction a créé des emplois, la commune s’est agrandie (plus d’électeurs et d’impôts locaux), une école primaire requinquée, des commerces renfloués etc.
Et voilà... Moi je veux bien penser localement. Encore faut-il s’entendre sur ce qu’on pense.
Les élus pensent développement économique, les utopistes (moi et les écolos) pensent développement respectueux de l’environnement. Deux visions s’affrontent.