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ddacoudre ddacoudre 26 octobre 2007 03:25

Bonjour cyril.

Rien à dire sur ton article, mais plutôt sur le fond. Je suis effaré de la naïveté dangereuses des citoyens et tout ce que l’on peut leur faire gober pour qu’ils montent aux créneaux de monsieur propre, en faisant un nœud pour laver plus blanc au cœur.

Il n’est pas un citoyens qui ne cherche par une combine ou autres pour se soustraire à ses obligations, car notre société se caractérise par la déloyauté qu’engendre la faiblesse d’un marché insuffisant pour garantir le plein emploi.

Il serait donc bien que chacun balaie devant sa porte.

J’espère que plutôt que crier au scandale avec intelligence les salariés iront massivement adhérer à une organisation, au lieu d’attendre que le législateur leur retire par l’impôt le coût de l’exercice des acteurs sociaux.

Depuis 1970 je connais le dessous des cartes et pour raison politique ça avait commencé bien avant, cela à certainement posé quelques difficultés passagère mais n’a pas empêché le syndicalisme de jouer sont rôle de contre poids ou pouvoir suivant les organisations.

Ensuite rien n’interdit à qui que ce soit de donner de l’argent à qui bon lui semble sauf interdiction législative. Alors que les patrons se démerde entre eux, quand à cet informateur de la BNP c’est à mourir de rire. Est-ce qu’une loi interdit ce type de retrait, en quoi un cadre s’autorise t’il de pareille initiative afin d’en informer une instance judiciaire. Est-ce que chacun d’entre nous sommes soumis à ce risque inquisitoire.

Quel est l’homme politique qui aurait l’audace de dire qu’il ne connaît pas les mécanismes on the grounds générés par l’indifférence citoyennes aux affaires publiques.

Alors l’on peut se demander subitement pourquoi l’on rameute l’opinion publique sur un secret de polichinelle. Cela vient après la remise en question de leur représentativité étrange, vous avez dit étrange ?

Qui donc à un intérêt à leur déstabilisation, car le patronat, cette affaire ne mettra pas en cause son existence, mais celle des syndicats c’est moins sur, et en cette période ou les acquis des salariés sont sans cesse contestés, s’il n’y a plus personne pour les représenter cela devient une bonne affaire.

Et il semble bien que le projet de négociation au niveau de l’entreprise y trouve un avantage. Mais c’est le patronat qui en bénéficierait en négociant avec des ouvriers ou salariés sans aucune formation syndicale.

Enfin en dernier lieu le gouvernement lui même à intérêt à affaiblir un syndicalisme qui n’est encore fort que dans l’administration est ses grandes entreprises. Car dans le privé il y a longtemps que le courage des salariés c’est évaporé devant le chantage à l’emploi.

Car il consulte certes les organisations mais il est clairement établi qu’il mettra en œuvre les mesures sur lesquelles il sait engagé durant la campagne présidentielle.

Alors si les syndicats sont affaiblis ce serait plus facile, d’autant plus s’ils ne peuvent pas se retourner vers une opinion qui aura été monté contre eux.

En filigrane il faut comprendre qu’une démocratie ne peut pas se passer d’une représentation d’opposition de classe, il en va de l’intérêt même de la démocratie.

Nous sommes entré dans le dirigisme autoritaire, sans opposition il deviendra totalitaire. Et surtout ne croyait pas que je mets en cause l’actuel président qui en est que l’effet. L’effet d’une société médiatique qui pourri toutes ses institutions démocratiques et que sans distinction plus par naïveté que par imbécillité, l’opinion, (cette si indispensable opinion qui désigne tout le monde sans désigner personne car tous s’en arrangent) suit à grands cris d’offuscations, elle qui en loser cherche à gratter le plus petit euro à l’état et autres, en trichant là ou elle le peut.

Tous ce qui ausculte notre société disent qu’elle se caractérise par la déloyauté dont je signaler ci-dessus le travers, mais il faut y ajouter cet obscurantisme individuel.

Je ne vais pas faire un retour sur l’historicité du syndicalisme, mais seulement rappeler une inégalité sans laquelle les jugements que l’on peut avoir deviennent indécents. Cette inégalité est celle des possédants institués par la révolution bourgeoise française, seul ceux qui disposaient d’une richesse on pu acquérir les biens distribués par la république, et protégé par elle au nom de la propriété privé.

Cette inégalité c’est poursuivit sans que jamais un gouvernant, un patronat ni mette fin. Ceux qui ne possédaient pas on du louer leur force de travail au plus bas prix avant de s’organiser à partir de la social utopie dont sont sortis les syndicats et les paris socialistes.

Alors la question est que toute organisation d’une structure qui se pérennise et se complexifie, demande des ressources financières.

Or ce ne sont pas les salariés qui détiennent la propriété économique et donc les finances qu’il en découle.

Or notre droit et liberté d’adhésion réduit de fait les engagements des personnes concernés par cette inégalité économique au travers du comportement égoïste très humain, pourquoi aller payer pour avoir des avantages dont je bénéficierai incidemment

Hormis les périodes fastes de 36 et d’après guerre les adhésions dans les syndicats et partis politiques sont minimes. C’est-à-dire les lieux où l’on participe aux affaires du pays sans disposer de mandats électifs.

Tout les responsables et tous les acteurs monde socio économiques les patrons, les syndicats, les partis et les gouvernants successifs savent donc que les adhésions sont insuffisantes pour financer l’activité des acteurs sociaux du pays.

Corrélativement nous sommes passé d’une activité artisanale à une activité professionnelle demandant beaucoup plus de personnel pour assurer toutes les représentations exigées par les politiques contractuelles. Les gouvernants ont fait face en mettant en place des délégations d’emploi, et s’il était nécessaire des emplois dits fictif, le patronat a suivit dans une moindre mesure plus particulièrement dans les grandes entreprises.

Egalement la demande des salariés en information en aide croissaient dans le même temps que leur adhésions stagnait, voire diminuait avec seulement quelques soubresauts durant les années 80 et un éparpillement à la suite du phénomène des coordinations.

Ainsi ce que ne voulaient pas consentir la population soit par l’impôt ou l’adhésion cela se fait indirectement, on the grounds, par l’état et le patronat ou par l’intermédiaire d’institution comme la sécu qui rappelons le n’appartient pas à l’état mais aux employeurs et salariés (L’État exerce un droit de regard sur la gestion des organismes nationaux (gestion qui ne dépend pas de son budget). On parle alors de Tutelle de l’État à l’égard des organismes de sécurité sociale).

Je ne sais comment le qualifier, l’ignorance, égoïsme, l’inconséquence, une volonté de ne pas vouloir savoir, le « jemenfoutisme », une immaturité citoyenne ou politique d’une grande partie de la population qui ne peut pas ne pas savoir que chacun des emplois et couvert par un droit du travail et des accords de branches (convention collective) et d’entreprises qui sont le produit soit de conflits, mais aussi d’une quantité incroyable d’heures d’activités de millions de réunions et autres justifiants un personnel permanant rémunéré en plus du gigantesque bénévolat d’une minorité des adhérents peu nombreux, et cela est aussi exact dans une moindre mesure pour les partis politiques.

Le dilemme était donc ou trouver les financements qui croissaient du fait de la demande alors que les ressources directes (adhésions se réduisaient).

Nous connaissons l’utilisation d’une partie des ressources du 0,2% des frais de fonctionnement des Comité d’entreprises et plus, mais d’autres acteurs avaient aussi intérêt a ce que les acteurs sociaux garants de la démocratie et de la stabilité conventionnelle ne périssent pas sous l’effet de l’immaturité citoyenne. L’état qui fournit du personnel plus des fond par la formation, et le patronat qui, pour d’une part dans un premier temps lutter contre le communisme, tout en conservant des interlocuteurs crédibles pour maintenir la politique conventionnelle base d’un encadrement des conflits et ensuite contenir le dépérissement de cette même politique faire à mesure que la dégradation de l’emploi et la disparition du communisme lui donnait des assurances quand à la docilité des salariés.

Vont-il une fois de plus se laisser embarquer par les faiseurs d’opinion qui depuis des années condamnent par le dénigrement tout ce qui garantie la démocratie laïque ; l’administration, (les fonctionnaires comme ils disent), les partis qui regroupent l’expressions des sensibilités, les institutions d’entraide et de solidarité (sécu, anpe, assedic etc.), tout ce qui maintient la cohésion citoyenne dans la démocratie laïque avec les organisations syndicales.

Le droit de dire tout ce que l’on veut est permis mais devant la complexité de nos sociétés qui les rend fragiles il est quasiment interdit d’être populiste à ceux qui ont l’intelligence de leurs compétences acquises dans de grandes écoles et qui ne sont pas ignorant de ses conséquences.

Dans cette hystérie du négativisme ambiant sur tout ce qui est « institutionnel » pour solutionner les dessous supposés illégaux (le droit de chacun de financer qui il veut avec ses fonds) pour ne cacher que les insuffisances de notre aptitude d’être des citoyens responsables capable d’assumer le coût de notre vie sociale en toute clarté en demandant à tous les acteurs d’y participer.

Nous faisons exactement le contraire nous sommes toujours entrain de nous plaindre du coût de notre activité sociale en demandant la réduction des impôts la réduction des charges, mais quel est ce monde d’irresponsable que nous fabriquons prêt à envoyer en prisons ceux qui ont suffisamment de lucidité pour organiser même parfois en marge de la légalité le financement et le fonctionnement humain d’institution indispensable au pays car il n’y a aucun parallèle à faire avec un enrichissement personnel, si ce n’est la déconvenue de quelques employeurs qui réglaient par le biais d’une cotisation ce qu’ils refusaient par les charges directes dans leurs entreprises, et les salariés par l’impôt ce qu’ils refusaient par l’adhésion.

Alors quand l’on est faiseur d’opinion il y a un certains nombres de fondamentaux à connaître pour ne pas claironner l‘hallali et entraîner les plus ignorants à la curée.

Alors quand l’on veut poser un problème il faut donner tout l’énoncé, car la conséquence n’en est pas anodine.

Parce que si nous n’avons pas compris que la variation d’un élément de notre ensemble se répercute inévitablement en générant des développements inattendus. Alors nous ferons de nos élus des inaptes que nous accableront de nos propres turpitudes, et nous rechercherons une réponse policière à un problème socio-économique qui se confondra avec le maintien de l’ordre public, voire engendrera l’autoritarisme, le totalitarisme et au pire le fascisme.

Cordialement.


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