Boileau ne comprend visiblement l’esprit belge, et son sens de l’humour semble proche de -273 degrés celsius... Le titre est une parodie évidente de la célèbre phrase « Belgium, two points », tirée de l’Eurovision, référence accentuée par le passage sur Sandra Kim. Cette phrase est fréquemment reprise pour se manquer gentillement de la Belgique (souvent ce sont les Belges eux-mêmes qui la citent), sous-entendu, on l’aime bien la Belgique, mais bon, pourrait mieux faire !
Dans ce contexte, le choix du titre est excellent, et de plus, dans un pays aux problèmes linguistiques si nombreux, l’anglais se révèle souvent une langue de compromis, d’échange, et c’est d’autant plus vrai avec les présence des institutions européennes. Inutile donc de jouer les vierges effarouchées devant le moindre angliscisme. Ils sont bien présent, et il est logique de composer avec.