• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Hervé Hum Hervé Hum 21 mai 2014 11:54

Alors distinguons bien le sens du terme « ’leader »’ et du terme « chef ».

Ici, le sens que vous donnez à leader est compris comme coordinateur, gestionnaire, porteur de projet ou d’idée et non comme chef. Or, c’est bien dans le sens de chef, celui qui fédère autour de sa personne et non celui qui fédère autour des projets ou idées dont on discutait.

La différence entre un leader (suivant le sens que vous lui donnez dans votre commentaire) et un chef, c’est qu’une idée se partage, elle ne nécessite pas de chef, mais de la maîtrise. Maîtrise qui fait dire de celui qui l’a tient, qu’il est un maître de son art. Mais de son art seulement. Einstein, Pasteur, etc, étaient des leaders de leur disciplines, mais cela n’a jamais fait d’eux, de leur volonté même, des leaders politique.

Un chef à prétention à tout contrôler ,non pas dans le seul cadre de sa maîtrise, mais dans le cadre de son espace. En tous les cas, un chef en terme militaire, politique et économique, c’est celui qui contrôle l’espace et le temps. Un leader, au sens réduit que vous lui donnez ici, c’est celui qui est maître de son art et de ses idées, non de l’espace temps de ses concitoyens. Il offre son savoir, il ne le vend pas pour exploiter le temps de vie d’autrui, mais au contraire pour lui en faire gagner.

En conclusion, d’accord avec vous pour les leaders, mais pas des chefs !
 
Quand à la connaissance de l’Afrique, c’est un autre débat. Mais si vous dites à un intellectuel africain que les pays africains devraient se réapproprier leur histoire en redéfinissant leurs frontières politiques en fonction de leur réalité culturelles, donc des peuples pour résoudre les problèmes de frontières et de guerres qui en découlent, ceux ci bottent en touche, arguant que le mal est fait. Bref, encore application de l’aphorisme de Bergegoviers

la providence se rit de ceux qui vénèrent les causes dont ils déplorent les effets.

Ainsi, après avoir subit la colonisation, puis la néocolonisation, ils sont en train de passer allègrement à la supracolonisation en vendant leurs terres à des multinationales (après avoir vendu les ressources minières) aux appétits bien pire qu’avant et dénué de tout scrupules ou morale. Bref, une Afrique totalement vendu aux intérêts de groupes privés étrangers.

Où ils sont les chefs ???? Achetés ! Eh oui, le malheur de l’Afrique et de tous les autres pays du monde d’ailleurs, sont ses chefs qui n’ont d’autre but de devenir chef que de s’enrichir personnellement en vendant la propriété de leur peuples et de leur cultures au plus offrant où le chef qui se trouve exclu de soupe, fera la guerre pour réclamer sa part. Et le bon peuple de le suivre en criant « chef, oui chef ».

Les français commencent à le réaliser, voyant qu’un chef de gauche fait et défend la même politique qu’un chef de droite. Qu’il s’agit donc seulement de lutte de personnes et non d’idées. Seulement, voulant garder à tout prix leur mode de consommation, ils continuent de crier « chef, oui chef » aux mêmes chefs.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès