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Jean-Luc Picard-Bachelerie

Je suis un citoyen qui tente de réfléchir dans un état d'esprit critique et constructif.
Je suis pour un système social, solidaire, écologique et démocratique.
Je suis pour la démocratie réelle dans laquelle la souveraineté du peuple est effective : les représentants ont un mandat révocable et les citoyens participent à toutes les décisions, à tous les échelons, y compris dans l'entreprise.
La démocratie est un art de vivre considérant que l'humain est un être social qui coopère avant d'être en concurrence, capable d'intelligence collective qui lui donne la capacité de décider des lois dans l'intérêt général. La démocratie se fonde sur la déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen et est un système de principes avant d'être institutionnel. Une démocratie ne peut pas bafouer la DDHC, l’égalité des droits, la solidarité, la laïcité qui sont les conditions pour que les libertés soient partagées par tous. Respecter un article de la constitution qui ne respecte pas les principes démocratiques, comme l'article 49.3, n'est pas respecter la démocratie. 
La catastrophe écologique exige que nous renoncions au système productiviste et à un certain mode de vie qui a toujours fonctionné aux dépens d'autres peuples, et de tous les êtres vivants qui couvrent cette terre. 
Les décisions peuvent être difficiles à prendre et certains apprentis dictateurs en font une aubaine pour mettre en place un pays recroquevillé sur lui-même, rejetant l'étranger comme un être dangereux alors même qu'il fuit une situation où notre pays a sa part de responsabilité.
Pour autant, le pays doit se réorganiser afin qu'il soit autosuffisant et ne plus dépendre de la mondialisation. Mondialisation organisée dans l'intérêt des personnes dominantes, plus riches que certains États et qui imposent l'austérité quand ça n'est pas la misère. Ils n'ont pas besoin de leur fortune pour vivre. Ils ont besoin de leur fortune pour décider à la place des peuples. Peu importe l'origine de leur fortune : elle manque aux peuples, ils doivent la rendre. 
Les citoyens doivent se mobiliser pour lutter contre cette domination et tous ceux qui essayent d'en profiter comme les partis d'extrême droite. La démocratie ne se fait pas que le poing en l'air dans la rue. Elle se fait en réfléchissant ensemble, en s'organisant au niveau local, en questionnant, en rassemblant des informations, en débattant, en exigeant que les citoyens participent au-delà de la démocratie participative qui est, souvent, un leurre démocratique. 

Tableau de bord

  • Premier article le 11/04/2019
  • Modérateur depuis le 02/05/2019
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Derniers commentaires



  • Lucarn 30 décembre 2018 01:45

    @cleroterion
    Le tirage au sort, c’est bien mais les élections c’est bien aussi parce que ceux qui se présentent, en général, ont une formation ou une expérience. Pas garantie à chaque fois, mais souvent vérifiée. La compétence est nécessaire et il serait dommageable de s’en passer. Le professionnalisme a du bon même si l’amateurisme a lui aussi ses qualités. 
    Concernant le conseil municipal, il faut savoir que la plupart des élus le font à titre bénévole. Donc tirer au sort quelqu’un à qui on va dire qu’il y a une astreinte importante et des dossiers à ouvrir + le contact avec la population, et tout cela à titre bénévole, ça peut s’identifier à de l’esclavage. Vous ne trouvez pas ?



  • Lucarn 29 décembre 2018 23:59

    Je suis d’accord avec toi que c’est le système qui est à changer. Le problème des partis actuels et des Gilets Jaunes, c’est qu’ils raisonnent tous dans le système capitaliste (néolibéral en plus chic). Que ce soient Mélenchon ou Le Pen et évidemment tout ce qu’il y entre les deux, ils sont tous dans le modèle capitaliste. 

    C’est ce système qu’il faut changer. Trouver autre chose que le capitalisme et que le communisme. Un système qui soit respectueux du vivant et des communs. 

    Un système qui pourrait s’appeler l’Économie collaborative, sociale, solidaire et écologique. Commencer par remplacer le PIB par un indicateur de richesse qui inclut les ressources naturelles et culturelles et le bien-être de la population. Puis, réduire les possibilités des banques à créer de l’argent de manière à ne pas vivre sur 2 planètes alors que nous n’en avons qu’une.

    Le combat des Gilets Jaunes est une colère qui s’exprime sur l’immédiateté des besoins. Mais le capitalisme aura tôt fait de leur (nous) reprendre les quelques miettes récupérées. Le monde est à un point de bascule à cause du réchauffement climatique, à cause de la montée des inégalités, à cause de la crise financière qui s’annonce, à cause du déficit démocratique qui augmente partout, à cause de la crise des solidarités et des communs.

    Les révoltes vont s’unifier, se coordonner. Notamment avec les Marches pour le climat. Je ne sais pas si la révolution peut s’opérer de manière pacifiste. Mais, elle se fera d’ici peu.



  • Lucarn 24 décembre 2018 09:49

    @nono le simplet
    Bonjour,
    Bien entendu, les Gilets Jaunes doivent conserver cette légitimité qu’ils ont acquise et qui ont fait resurgir l’espoir que les choses peuvent bouger. Mais, se contenter d’améliorer les choses sans les changer, c’est juste retarder les échéances. La crise écologique va tout emporter avec elle si nous n’entrons pas dès à présent dans notre résilience. La crise sociale doit se résoudre et en cela, les Gilets Jaunes doivent continuer à dénoncer les injustice, et les gilets multicolores, doivent reprendre ces injustices pour les résoudre dans un projet qui intègre la résolution des autres crises concomitantes.



  • Lucarn 24 décembre 2018 00:40

    La révolution rouge on en a connu ses méfaits. On pourrait essayer la révolution multicolore. J’aime les couleurs de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. Et j’aime le vert, la couleur de l’écologie mais aussi de l’espérance. On pourrait nous revêtir d’un gilet multicolore qui respire la joie et la vie.

    N’allez pas croire que je suis un doux rêveur. Je sais que nous vivons dans un monde qui arrive en bout de course  : une planète sinistrée ; une crise sociale qui crie les inégalités ; une crise financière chronique qui devrait péter encore plus fortement en 2019 ou 2020 ; une crise démocratique dans laquelle les peuples sont soumis à plus puissants que leurs gouvernements (les banques et les multinationales) ; une crise sanitaire qui voit les burn-out, les dépressions, les suicides, les AVC et notre santé confiée à des trafiquants pharmaceutiques  ; une crise de la solidarité et de la fraternité où chacun campe sur ses droits, de plus en plus rarement accomplit son devoir, se replie sur son individualisme ; la crise des communs qui fait croire que le pear to pear numérique est la solution pendant qu’on ne s’occupe plus de nos biens communs que sont nos forêts, nos animaux, notre air, notre eau, notre terre, nos océans, tandis que nos réseaux sociaux sont confisqués par des multinationales qui ont le pouvoir de Big Brother.

    Je rêve d’un système économique post capitaliste.

    Cette économie s’appuierait sur une nouvelle économie financière post capitaliste qui cantonne l’argent à une monnaie qui se contente de permettre l’échange :

    • La primauté de l’humain et de l’écosystème sur le capital et les technologies source de déshumanisation.
    • La création d’un nouvel indicateur qui tienne compte de la richesse des ressources, du bien-être et de toutes les externalités qui enrichissent un pays, le PIB étant à la source des productions nocives.
    • La restriction de la création de monnaie et du crédit source d’une surconsommation injustifiée.
    • La nationalisation des banques afin qu’elles ne puissent confisquer le pouvoir aux peuples.
    • Des profits personnels plafonnés ne générant pas d’inégalités insupportables.
    • Une solidarité imposée s’exprimant en trois contributions à la collectivité (lire ma proposition) : la Taxe Unique et Généralisée sur les Transactions Financières ; la journée hebdo de service citoyen ; la TVA.

    Le modèle de l’économie sociale, solidaire, collaborative et écologique serait la base de la nouvelle économie. 

    Je veux croire à une révolution multicolore

    .

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