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averoes

Ni laudateur obséquieux, ni contempteur licencieux, mais un simple adepte de la chose vraie qui essaye de faire en sorte que la quête du sens ne lui fasse pas perdre le sens de la quête.

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  • Premier article le 22/12/2014
  • Modérateur depuis le 26/05/2015
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Derniers commentaires



  • averoes 3 juillet 2016 13:36

    Re-bonjour Popov.

    Soit. Mais ce qui est problématique, c’est que vous semblez tirer argument de ces citations pour promouvoir l’idée selon laquelle les Arabes seraient antinomiques de toute forme de civilisation, à supposer que ce vocable se résume aux seules notions de civilité et d’urbanisme, ce qui serait une acception assez réductrice.

    Bien à vous.



  • averoes 3 juillet 2016 12:26

    Bonjour Popov.

    Ne le prenez pas mal, mais à mon avis, votre lecture d’Ibn Khladoun souffre, consciemment ou non, d’un déficit de subtilité, un travers dans lequel tombe une majorité de lecteurs pressés de cette partie des Prolégmènes. Car, en citant la traduction du baron De Slane, (Tome I. djvu/434), un détail vous échappé : Ibn Khaldoun parle des Arabes nomades, c’est écrit noir sur blanc après les phrases que vous avez citées (« Tels sont les Arabes nomades en général »).

    Or, à l’époque d’Ibn Khaldoun, comme vous pouvez le supposer, tous les Arabes n’étaient pas nomades, À titre d’exemple, référez-vous au degré de civilité et d’urbanisme atteint par les Arabes de Al Andalus, Bagdad, Damas, le Caire, Fez, etc., tenant bien-sûr compte du contexte d’alors.

    En filigrane, Ibn Khaldoun sous-tend son jugement sur l’attitude des tribus nomades, les Banu Hilal et les Banou soleim, qui avaient ravagé l’Iffriqyya (Tunisie actuelle), sur fond d’un différend entre le souverain ziride Al muizz Ibn Badis et le calife fatimide d’Egypte ; le premier ayant rompu les liens de vassalité qui le liaient au second, lequel, en guise de vengeance, lui envoya les Bédouins cités plus haut.

    Cordialement.



  • averoes 2 juillet 2016 15:36

    Bonjour.

    Vous dites :
     « Vous vous complaisez dans vos arguments pompeux et guindés tout en restant dans votre prisme franco-occidental. »
    N’avez-vous pas songé un seul instant que parmi les auteurs de ces critiques, certains peuvent être issus de ce monde arabo-musulman, ayant baigné depuis leur naissance dans cet espace socio-culturel, mais, grâce à leur culture et à leur confrontation avec une altérité culturelle, essayent d’avoir un regard autocritique à l’égard de leur héritage ?

    Alors, ne prenez pas la mouche cher ami, ce n’est qu’un débat d’idées où la confrontation des points de vue est en principe de nature à nous enrichir mutuellement.

    Cordialement.



  • averoes 2 juillet 2016 13:06

    Correctif :

    Ce billet peut se résumer en...



  • averoes 2 juillet 2016 13:04

    Bonjour.

     

    Ce billet qui peut se résumer en une lapalissade : les Arabes ont subi deux siècles d’humiliation faite, au mieux de subordination vassale, au pire d’asservissement et de colonisation ou de néocolonialisme. Et il s’achève sur une note d’optimisme consistant à leur expliquer que le chemin pour sortir des limbes du sous-développement réside moins dans le refuge dans le bigotisme religieux ou dans la sempiternelle glorification d’un passé plus ou moins mythifié que dans la mise en branle d’un processus de régénérescence mettant à profit leurs atouts naturels (oui, mais lesquels ?).

    En revanche, l’auteur ne semble pas avoir tenu compte d’une réalité double : d’une part, dans son truisme et son optimisme béat, parle-t-il des peuples ou de leurs élites dirigeantes ? Car, la non reconnaissance des deux pôles de cette réalité ne peut que fausser l’analyse. Et d’autre part, au nom de quel moralisme doit-on penser que les puissants de ce monde laisseront aux nations sous-développées, et a fortiori à la nation arabe, toute latitude pour entamer leur processus de développement, lequel affranchirait inexorablement les seconds de la tutelle des premiers ? Cette négligence de l’auteur achève de signer la naïveté de son analyse.

    Bien à vous.

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