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Luniterre

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  • Premier article le 17/05/2014
  • Modérateur depuis le 08/09/2014
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Derniers commentaires



  • Luniterre Luniterre 7 avril 11:08

    @Francis, agnotologue

    En principe le Bitcoin n’est pas un « titre » mais une "monnaie numérique« , même si c’est en quelque sorte une »monnaie privée" d’un usage convenu entre les utilisateurs.

    La capacité de survie de cette « monnaie » provient de la blockchain, qui la rend potentiellement insaisissable, ou presque. L’Etat chinois a réussi à saisir une partie des plateformes d’échanges jugées illégales et à s’emparer d’une quantité importante de Bitcoins, désormais officiellement comptabilisées comme sa propriété, ce qui a certainement aussi « influé » sur le législateur chinois !

     

    Par contre les ETF, eux, sont par définition des « titres » financiers, dont le détenteur n’est donc pas propriétaire de l’« actif sous-jacent ». D’autres types d’ETF, plus courants jusqu’ici, sont en quelque sorte des « paniers d’actions » détenues et gérées par le créateur de l’ETF, qui ne vend donc pas ces actions aux détenteurs-acheteurs de l’ETF, mais simplement un droit à une part des bénéfices éventuels de sa gestion du panier.

     

    Evidemment il prend une « commission » au passage, qui, elle, est fixée par contrat, quelle que soit « l’évolution » du panier. En principe il est donc le seul à être certain de ne pas perdre d’argent dans cette affaire, à condition, évidemment, de ne pas faire faillite lui-même, et donc d’être suffisamment « performant » comme trader institutionnel, pour attirer et élargir sa « clientèle ».

     

    Dans le cas de l’ETF Bitcoin, le principe reste le même, le « panier d’actions » étant remplacé par un « panier de monnaies », qui, ici, se réduit donc à une seule !

     

    Comme le nombre de Bitcoins total est en principe définitovement limité par son créateur, lorsque tous auront été « minés »-émis, il est donc désormais plus que probable que la majorité, ou au moins une « minorité » suffisamment importante pour contrôler les cours sera détenue par les investisseurs institutionnels.

     

    Donc à moins qu’un nombre d’escrocs type « Sam Bankman-Fried » ne prenne le contrôle de tous ces « instituts », on ne peut pas dire que le Bitcoin est une « pyramide de Ponzi ».

     

    Même s’il peut encore y avoir des « fluctuations » importantes du cours, l’ « institutionnalisation » de la gestion de cette « monnaie » devrait plutôt en stabiliser le cours, en l’intégrant, progressivement, parmi les autres « monnaies numériques » en cours de lancement, et banco-centralisées, elles, dès l’origine.

     

    Exit, donc, les prétentions d’ « indépendance » du Bitcoin par rapport aux Banques Centrales.

     

    A rappeler que la politique banco-centraliste vise évidemment à barrer la route à ce genre d’initiative, comme l’a montré l’échec de la « Libra » de Zuckerberg-« facebook ».

     

    Dans le cas du Bitcoin, faute d’efficacité dans la répression, les Banques Centrales ont donc adopté une stratégie de « récupération », à peine plus longue, mais largement aussi efficace, sinon davantage : à terme elles prennent le « contrôle » de l’épargne populaire investies dans le Bitcoin.

     

    Et bien évidemment, des « capitaux » qui s’y sont risqués !

     

    Fin de l’histoire du Bitcoin, suite de l’histoire du banco-centralisme, en train de s’imposer sur le monde, depuis la crise de 2007-2008.

    Luniterre



  • Luniterre Luniterre 5 avril 13:35

    @Boaz

    En dollars, ça c’est déjà vu, il y a peu...

    Je suppose donc que vous « tradez » en euros...

    Dans un cas comme dans l’autre, pensez à vendre avant la chute... qui vient toujours trop tôt !



  • Luniterre Luniterre 1er avril 18:35

    Un « détail » qui tue le pseudo-« récit islamiste » de l’attentat au Crocus, c’est déjà simplement la « photo de groupe » du commando qui a servi à « authentifier » la revendication de l’EI-K :

    http://ekladata.com/XZC3TtqVkJx48P-89w-XGyuRejs.png

    Sur 4 « islamistes » il y en a 3 qui font le signe « musulman » récupéré comme signe de ralliement de l’EI, à ceci près qu’ils le font tous les trois à l’envers, avec l’index gauche au lieu du droit !

    Moscou : Les terroristes du Crocus, faux « islamistes », vrais tueurs à gages d’un jour !

    http://cieldefrance.eklablog.com/moscou-les-terroristes-du-crocus-faux-islamistes-vrais-tueurs-a-gages—a215597423

    Ce qui ne signifie pas pour autant que l’EI-K, ou plutôt, ses restes au Tadjikistan, n’y sont pour rien, mais simplement qu’il en sont réduits à payer des paumés pour faire leur « boulot », pour lequel l’EI-K est vraisemblablement lui-même payé, vu les moyens : une « sous-traitance » à plusieurs degrés...

    Reste donc bien à débusquer le « client » commanditaire de ce crime.

    Dans le principe, en tant qu’acteur du conflit géopolitique mondial, il est évidemment bien connu, et c’est ce que Maria Zakharova nous explique avec brio :

    Crocus City Hall : le crime dans son contexte géopolitique, une analyse magistrale de Maria Zakharova !


    http://cieldefrance.eklablog.com/crocus-city-hall-le-crime-dans-son-contexte-geopolitique-une-analyse-m-a215628383

    Luniterre



  • Luniterre Luniterre 1er avril 16:25

    Sans le truchement de la machine ni recours au texte anglais (approximatif), une traduction « humaine » et directe à partir du texte russe se trouve maintenant publiée sur Ciel de France :


    Crocus City Hall : le crime dans son contexte géopolitique, une analyse magistrale de Maria Zakharova !

    .

    http://cieldefrance.eklablog.com/crocus-city-hall-le-crime-dans-son-contexte-geopolitique-une-analyse-m-a215628383

    Luniterre



  • Luniterre Luniterre 15 mars 18:18

    Les économistes du système ont beau qualifier les différentes périodes « historiques » du capitalisme selon leurs classifications : keynésianisme, monétarisme, etc…, pour ceux qui les ont vécues, la différence, s’il en fut, était essentiellement dans leur niveau de vie.

    A notre époque, le passage du capitalisme « classique » au banco-centralisme impacte-t-il notre vie sociale quotidienne ? Dans un cas comme dans l’autre, la majorité des gens restent semble-t-il salariés…

    Être salarié dans un régime capitaliste ou être salarié dans un régime banco-centraliste : quelle différence ?

    A la fin de l’antiquité, un grand nombre d’esclaves se sont retrouvés « chasés » par leurs propriétaires et maîtres : c’est-à-dire « logés » sur des parcelles de terre qu’ils devaient cultiver pour leur maître, tout en y prélevant de quoi survivre, de sorte que leur maître n’avait plus le souci de l’entretien de leur vie quotidienne.

    Avec la féodalité est arrivé le servage, qui attachait, d’une manière assez similaire, mais sans qu’il soit esclave, le serf à la terre du seigneur féodal propriétaire de la terre.

    En termes de vécu quotidien, la différence était évidemment imperceptible pour ceux qui sont passés de l’une à l’autre catégorie.

    Sous le capitalisme, un salarié peut en principe faire ce qu’il veut de son argent, changer d’emploi, de domicile, etc…

    Sous le banco-centralisme aussi, en apparence, sauf que dans sa forme aboutie et totalement « numérisée », le moindre de ses achats, le moindre changement dans son style ou son cadre de vie sera aussitôt détecté par la Banque Centrale de laquelle dépendra son salaire et sera susceptible de donner lieu à des mesures de blocage ou de rétorsion, dans la mesure où il ne suit pas la doxa du comportement « conseillé », tel que décidé en amont par les gérants du système.

    Le « crédit social à la chinoise », tout comme les « restrictions » de la période « confinement-covid », en France, ne sont encore qu’un pâle avant-goût de ce que pourra être la vie quotidienne du « salarié banco-centralisé »… !

    Le passage de l’antiquité esclavagiste au servage féodal a pris plusieurs siècles, et s’il n’est pas allé totalement sans troubles, aucun des « prolétaires » de cette période n’a vraiment eu conscience de « vivre un changement historique ».

    Malgré le fait qu’il soit un changement social essentiellement rétrograde, le passage au banco-centralisme se fait, lui, en quelques années, quelques décennies, probablement, si l’on met le point de départ en 2008, et de façon apparemment tout aussi « indolore » que l’arrivée du féodalisme.

    Le fait n’en est pas moins que c’est bien un nouveau système économique, social et politique, en fin de compte, et donc bien également un système en soi et pour soi, en tant que système de domination de classe, et donc néanmoins « nouveau » et in fine tout à fait distinct du capitalisme.

    De par sa nature intrinsèque et son principe de fonctionnement actuel, il l’est déjà.

    A chacun d’en tirer les conséquences, en fonction de ses déterminants.

    Luniterre

     

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