Excellente prise de position de Jacques Dibona à laquelle
nous rajouterons ceci : tout comme le Hamas ne fut pas le seul
participant à l’Opération Ouragan / Déluge d’Al Aqsa et qu’il
le fit avec des groupes du Djihad Islamique et du FPLP (marxiste), la
résistance française justement nommée en comparaison, ne
comportait pas que des membres du Parti communiste français, loin
s’en faut.
Toute résistance à une occupation militaire et/ou coloniale
est une alliance populaire allant au-delà des clivages
sociaux-politiques.
Que des groupes récupèrent ou tentent de récupérer
politiquement le mouvement se produit, pas toujours avec succès,
mais un mouvement de résistance est un élan populaire de lutte
contre l’oppression de l’état quel qu’il soit, marxiste
compris.
Toute autorité génère une résistance, en cela, l’État
est l’outil d’écrasement de la résistance à l’autorité
systémique.
Il n’y a pas , plus, de résistance dans une société à
pouvoir non coercitif.
Celui-ci est le seul générateur d’harmonie et de paix
sociales.
Cela vaut la peine d’y réfléchir, car cela montre les
limites (systémiques) des « mouvements de libération
nationale », qui une fois au pouvoir deviennent eux-mêmes les
oppresseurs d’hier. L’histoire l’a sans cesse prouvé.
Que ferait le Hamas au pouvoir ?
Partagerait-il celui-ci avec les autres mouvements de
résistance alors qu’en 2012-13 des groupes du Hamas combattant
avec Al Nosra / Al Qaïda ont éliminé des membres du FPLP en Syrie
à la demande de l’empire ?..
Il y a deux Hamas : le Hamas politique des frères musulmans
contrôlés par les services occidentaux et le Hamas militaire,
dévoué à la résistance et la libération de la Palestine…
Tout cela est aussi à prendre en compte.
Résistance 71