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Commentaire de paparazzo

sur Scandale Charlie : le second degré a-t-il des limites ?


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Brutus paparazzo 10 février 2023 10:51

@monde indien

plus on monte en « degrés », plus on émet des messages de connivence qui ne peuvent être perçus que pas des initiés ou des complices
une de ces pratiques est l’utilisation de l’argote qui, par exemple, en appelant un avocat un « bavard », traduit non seulement l’image que les truands perçoivent de ce qu’est la véritable fonction de l’avocat, mais surtout exclut les non-initiés de la compréhension du dialogue en cours
c’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’a traduction de l’humour d’une langue à l’autre est souvent une trahison
l’ambiguïté peut être source de délectation pour des auditeurs et des lecteurs avertis possédant les codes, ce qui permet de s’amuser au détriment des gens naïfs, comme dans le « Diner de cons », mais elle peut être dangereuse dans d’autres cas, quand les boomerangs sont remplacés par des grenades,..


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