@M.
Saladin
Par
cet article vous exposez bien le contexte de l’idée tactique de
Idriss Aberkan, que j’ai soutenue et qui nous a donc semblé
créative, audacieuse et innovante comme un coin enfoncé pour casser
l’étau de la division partisane bipolaire incapacitante de
l’électorat populaire.
Cette
idée doit faire son chemin, être cultivée, maturée.
Bien
sûr que l’idée tardive d’un accord MLP-JLM, d’une sorte de CNR
transitoire, bien qu’opérable, faisable, était utopique,
invraisemblable au soir du premier tour, nous ne sommes pas naïfs,
mais c’est justement là son intérêt : elle démontre, met en
évidence que les partis gauche-droite et leurs cadres n’ont rien à
fiche de l’intérêt général et prioritaire du peuple, de
l’antagonisme structurel de classe, et des moyens concrets de déjouer
la dispersion électorale. Au contraire la division, la divergence
est leur fond de commerce lucratif. Le fric, juste le fric, faut pas rêver.
Ils
ne sont pas la solution, ils sont le problème !
Evidement,
il eut fallu qu’un travail de préparation remontant du peuple l’ait
anticipé, et il faut dire que les initiatives et les énergies en ce
sens ne manquent pas en France. Malheureusement l’UPR, dont le
principe fondateur pluraliste est précisément la recherche de
l’unité transversale d’opposition au système, n’a pas su, pu, ou
voulu fédérer ces impulsions vivantes mais hétéroclites. On ne
peut pas centraliser ce qui est d’essence décentralisée. C’est
difficile.
Ce
que cela met en évidence, c’est que les partis politiques, les
Mélenchon, les Le Pen sont les ennemis n°1 de l’émancipation
consciente du peuple par lui-même. En ce sens les
abstentionnistes ont raison, sous réserve d’un activisme
méta-politique conséquent, local, social, concret, dont les GJ ou
d’autres mouvements comme celui des soignants suspendus sont les
exemples.
Voir
qu’on se fait ici même traiter d’extrême droite, voir de
fascisme de troisième voie, en soutenant ce projet communautaire
national méta-politique en dit long sur le rôle historique de la
gauche comme chien de garde du système, comme police répressive et
préventive de toute autonomie d’entreprise du peuple par
lui-même.
Quand
Mélenchon pédale, Marine se régale ! Cul et chemise,
thèse et antithèse de la synthèse crétinisante des vaines
concurrences pour des gamelles mafieuses. A bas tous les partis du
spectacle de la confiscation électorale. Nupes ou Dupes, c’est juste
choisir entre Carrefour et Leclerc pour rentabiliser la même banque
Macron !
Donc
oui, Mélenchon a bien été l’artisan du maintien du macronisme 2.0,
lui, le grossiste en distribution de rentes viagères parlementaires,
lui, le conseiller en placements lucratifs d’investissements
politiciens. Lui le meilleurs partenaire de la maison Le Pen !
La preuve est là, avec le RN massif re-entré au parlement sans faire campagne. Nupes et
Dupes !