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Commentaire de Et hop !

sur De l'avantage fondamental de la Tradition juive sur celle chrétienne - (perspective anthropologique dans le monde occidental)


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Et hop ! Et hop ! 12 mai 2022 16:13

@JPCiron

Cet article est intéressant lorsqu’il essaie de retracer l’origine du monothéisme.

Les divinités sont à l’origine les personifaications des catégories abstaites du langage, fécondité, beauté, force, féminité, lumière, etc...

Le langage, pour ce qui est des subsatntifs, a commencé en allant de la désignation des choses les plus concrètes (de façon imitatives avec des onomatopées) vers les idées les avec des noms de choses concrètes, puis des noms de catégories de choses, puis des idées de principes explicatifs qui sont comme des corrélations scientifiques qui ont été considérés comme des principes métaphysiques. Qu’est-ce qui fait pousser les plantes et reproduire les animaux, la Fécondité. 

En indo-européen il a commencé par y avoir deux genres : le genre personnel pour désigner les êtres animés (le masculin), et le genre des choses (le neutre). Le genre neutre s’est dédoublé en un genre pour les chose concrètes (le rocher, le soleil, le couteau, le sable, le baton,..) et un genre pour les catégories général ou les attributs de choses qui est devenu le genre féminin. En Français, presque toutes les qualités sont restées au féminin : souven en  té, comme la féminité, la clarté, la pureté, la fécondité, l’érosion, la célérité, la dureté, la solidité, la vérité, pas toujours comme la pluie, la chaleur, vitesse, la masse, la force, la permanence, la surface, la longueur, la hauteur, la vie, la mort, la chute, la corruption, la santé, la maladie, l’humidité, la durée, l’acidité, la proportion, l’analogie, l’harmonie, la foi, l’espérance, la charité, la veru, la morale.., elles ne sont pas féminines mais au neutre abstrait.

Ces catégories ont été le langage des sciences traditionnelles d’Aristote, de Raymond Lulle, d’Avicenne, elles sont devenues celles des sciences occidentales qui se sont mises à les quantifier et à établir des corrélations, à poser des lois permettant de prédire les conséquences d’une situation.

Pour en revenir au monothéisme, c’est l’idée ou l’hypothèse de l’unicité de l’univers et de ses lois, donc de toutes les divinités explicatives qui ne sont que des aspects d’un principe unique, c’est l’idée de la non-contradiction et de la permanence du monde (les lois physiques ne sont pas différentes dans les différents lieux de l’univers ni aux différentes époques), c’est l’idée de son harmonie et de son intelligibilité globale possible comme un tout. Tous les scientifique occidentaux font cette hypothèse qu’on a appelé Dieu, qui n’est pas l’idée naïve de sa personnifaication, un vieillard barbu qui intervient dans la marche du monde, mais des lois immanentes et permanentes qui font être, avoir été, et devenir, ce qui paraît être le sens du tétragramme (à noter que le nom de Yahvé ressemble braucoup à celui du chef des dieux de l’Olympe, Jovis, qui donne les mots jeunesse, joie, etc..), tandis que le générique ou nom commun dieu, deus, est la romanisation de Zeus.


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