Article dont je partage l’esprit de réflexion.
Aujourd’hui le
réchauffement est acté et tangible. Mais Il est faux de dire qu’il y a consensus
sur l’origine du réchauffement, et particulièrement sur le rôle du CO2
anthropique. Les milliers de scientifiques associés au Giec, dont se réfèrent certains commentateurs ou sont-ils ? Qui
sont-ils ? Peut-être un ou deux milles et encore. Le fait de donner un
avis étayé, dans des revues à comité de lecture, et
diffusé sur le Lancet n’est pas un critère de vérité scientifique.
Le
rôle du CO2 anthropique est très largement surévalué ; beaucoup de
scientifiques et non des moindres, ne sont pas en accord avec la doxa Giec a ce
sujet. Mais leur vision est expurgée des rapports Giec et les décisions
politiques ne sont prises que sur lectures des SPM (résumés pour décideurs) de
20 à 40 pages orientées politiquement avant diffusion et servant
de base aux négociations climatiques internationales.
Hors on
attend toujours de savoir pourquoi avoir assis toute la théorie du
réchauffement anthropique sur un seul des gaz à effet de serre, le CO2 :
Car toute la politique climatique engagée depuis le protocole de Kyoto en 1997
repose sur ce paramètre unique.
On attend également de savoir pourquoi le
Giec a retenu la théorie de l’effet de serre radiatif, sur laquelle il existe
toujours un doute, parce que non vérifiable, alors que certains météorologistes
seraient plus enclins à privilégier la théorie basée sur l’effet adiabatique.
La
folie engagé à la suite de Kyoto ,par des sociétés privées comme Carbone 4 de
Mr Jancovici pour calculer en Gt/c les volumes rejetés par notre activité et
pouvoir pointer du doigt les vilains responsables que nous sommes, est certes
indicative mais elle ne repose que sur des calculs bruts et ne représente pas la réalité des rejets dans
l’atmosphère.
Car, on ne maitrise
que très partiellement les valeurs réelles des échanges entre les éléments
rejets et réabsorption par les puits de CO2. Des tableaux existent sur certains
sites et dans les rapports GIEC, mais les valeurs indiquées ne sont que des
valeurs extrapolées par calculs bruts. Très difficiles à vérifier dans la
réalité. D’ailleurs les experts Giec le reconnaissent « Tant que l’on ne
connaîtra pas mieux l’importance relative des différents mécanismes
d’absorption du CO2 anthropique, il demeurera difficile de quantifier les
incertitudes liées aux projections futures du CO2 atmosphérique (voir le
Rapport AR5 IPCC du GTI : chapitres 9 et 10 qui traitent des effets potentiels
de ces processus sur le cycle du carbone).
En ce qui concerne les
carottages, juste une question ; Ceux de Vostok je relève :
« Les mesures actuelles fournissent la relation
existant entre la température atmosphérique et la composition isotopique et
définissent donc un thermomètre isotopique. Au final, la composition isotopique
(cf. encadré) de la neige des calottes polaires dépend linéairement de la
température de l’air au moment de la précipitation neigeuse : le principe,
extrapolé, donne accès aux températures du passé. Au second ordre, le
fractionnement isotopique n’est pas exactement le même pour l’hydrogène et
l’oxygène, et l’excès en deutérium (cf. encadré) dépend de la température de la
source océanique des neiges polaires. http://www2.cnrs.fr/sites/communique/fichier/bup.pdf »
Ces études participent
à la compréhension du climat bien avant notre millénaire .Bien, mais les masses
d’air présentent sur la région de Vostok, il y a 400000 ans étaient-elles identiques
et de même composition sur toute la surface du globe. Peut-on en déduire que la
composition de l’atmosphère a Vostok il y a 400000,200000, 100000ans était identique
en tout point du globe ?
Je suppose qu’on a
donc fait comme souvent dans ce genre d’étude une extrapolation à l’échelle de
la terre entière. Corolaire les quantités de CO2 et températures étaient-elles
les mêmes sous toutes les latitudes. Cette observation s’applique également aujourd’hui sur notre planète.
Merci de m’éclairer à
ce sujet..