la ligne de l’Europe semble claire : c’est la politique de la « cage de fer » et
dans laquelle il s’agit d’enfermer immédiatement un gouvernement Syriza.
Le fer de lance est de l’obliger à demander une prolongation de
l’actuel « programme d’aide », qui vient à échéance le 28 février. Une
telle prolongation permettrait une poursuite du financement, donc du
remboursement de la dette, mais elle implique également la poursuite de
la politique actuelle et de la mise sous surveillance du pays par la
Troïka – éventuellement sous des modalités légèrement réaménagées.
Les décisions de la BCE
annoncées s’inscrivent dans ce cadre. L’inclusion de la Grèce dans le
programme de rachat des dettes publiques suppose l’acceptation d’un
« programme d’aide » (les titres de la dette grecque, qui ne valent pas
grand chose, ne remplissent pas les conditions d’un ré-achat standard).
Il en est en substance de même à propos de l’autorisation accordée par
la BCE pour l’accès à la liquidité des banques grecques via le mécanisme
de l’ELA. Elle doit être renouvelée tous les 15 jours et suppose la
poursuite d’un « programme d’aide ». Comme on l’aura compris, il ne faut
plus dire « mémorandum » mais programme d’aide.
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voir : http://2ccr.unblog.fr/2015/01/26/syriza-une-breche-dans-leurope-neoliberale/