• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Que toute l’Europe soit prête à se lever pour défendre le peuple (...)

Que toute l’Europe soit prête à se lever pour défendre le peuple grec

Après les félicitations hypocrites des premières heures, voici déjà le temps des menaces contre le peuple grec.

Comme dans toute dictature digne de ce nom, les représentants de l'Union européenne et du capital financier (ce sont les mêmes) aboient leurs ordres et leurs sommations à un gouvernement à peine constitué et appelé à se soumettre.

Ils le disent tous, ce qu'ils attendent de SYRIZA, le seul choix qui lui soit laissé, c'est de poursuivre dans la voie du gouvernement précédent, de piétiner le mandat confié par des millions de travailleurs et de jeunes.

Des commentateurs haineux nous parlent de cette Dette colossale, de ces 240 milliards octroyés à la Grèce, des aides promises en échange de sacrifices inhumains, une montagne de mensonges plus qu'une montagne de dettes.

La vérité, c'est qu'aucun travailleur grec n'a jamais vu la couleur et ne verra jamais un billet des « aides » passées, présentes et à venir.

La vérité, c'est que les banques, les capitalistes sont les seuls destinataires de ces prétendues aides.

Comme les 1100 milliards promis par la BCE, comme les dizaines de milliards accordés aux patrons par le Pacte de responsabilité ou la Loi Macron, une gigantesque entreprise de pillage, un détournement sans aucun précédent dans l'Histoire des revenus du travail vers ceux du capital.

Alexis Tsipras a déclaré que cette élection marquait la fin du Mémorandum et la fin de la Troïka, il a mille fois raison, il a déclaré aussi vouloir négocier, ce que personne ne peut lui reprocher au vu des monstres moraux qu'il doit affronter et de tout ce qu'ils sont capables de faire pour ruiner un pays et faire tomber un gouvernement.

En tout état de cause, le seul soutien qu'il pourra trouver sera celui du peuple grec et des peuples et des travailleurs d'Europe.

Il appartient à toutes les organisations ouvrières et démocratiques de dresser un mur en défense du peuple grec, de se préparer à de gigantesques manifestations contre tous ceux qui vont tenter d’assiéger et isoler la Grèce.

Le meilleur service que nous pouvons rendre au peuple grec et à son gouvernement est de nous mobiliser contre notre gouvernement,contre ses plans et sa politique de misère.

Un mouvement est engagé dans toute l'Europe, les grèves générales et les manifestations monstres ont balayé tous les pays et toutes les capitales,faisons en sorte que ce mouvement aille jusqu'au bout.

Que ceux qui veulent assiéger la Grèce soient assiégés dans leurs palais par la force de millions rassemblés avec leurs organisations.

 

Florilège de citations et revue de presse

« il n'y a pas d'argent disponible à dépenser vu la chute des recettes budgétaires et l'affaiblissement de l'économie lié à l'incertitude budgétaire », avertissait la banque allemande Berenberg, jugeant que cela réduisait la marge de négociation de Syriza.

Pour la chancelière allemande Angela Merkel, le nouveau gouvernement grec doit « respecter les engagements pris » par son prédécesseur. « Faire partie de la zone euro signifie qu'il faut respecter l'ensemble des accords déjà passés », a renchéri le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem.

« La zone euro n'est pas une maison de jeu, dans lequel chacun pourrait jouer comme il le veut (...) Un accord est un accord ! », soulignait lundi le journal allemand, faisant référence aux deux programmes successifs signés en 2010 puis 2012 par Athènes avec ses créanciers UE/FMI. La Grèce s'est alors engagée à un assainissement budgétaire drastique et à une réorganisation de son État, en échange de 240 milliards d'euros de prêts internationaux.

« les Grecs ont le droit d'élire qui ils veulent. Nous avons le droit d'arrêter de financer leurs dettes », a averti le vice-président du groupe conservateur (CDU) de Mme Merkel au Bundestag, Hans-Peter Friedrich, dans le quotidien populaire Bild.

« La zone euro n'est pas une maison de jeu, dans lequel chacun pourrait jouer comme il le veut (...) Un accord est un accord ! », soulignait lundi le journal allemand, faisant référence aux deux programmes successifs signés en 2010 puis 2012 par Athènes avec ses créanciers UE/FMI. La Grèce s'est alors engagée à un assainissement budgétaire drastique et à une réorganisation de son État, en échange de 240 milliards d'euros de prêts internationaux.

« Impossible de restructurer la dette grecque en possession de la BCE. Syriza doit payer, ce sont les règles du jeu européen, il n’y a pas de place pour un comportement unilatéral en Europe » (Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE, sur Europe 1).

« J’espère que le nouveau gouvernement grec ne fera pas de promesses illusoires que le pays ne peut se permettre » (Jens Weidmann, président de la banque centrale allemande).

« Le futur gouvernement grec devra respecter les accords conclus entre Athènes et ses partenaires de la zone euro » (Günther Oettinger, commissaire européen à l’économie numérique).

« Il n’est pas question d’accepter un effacement de la dette grecque, une question d’équité entre pays européens. Il y a des règles internes à la zone euro à respecter. On ne peut pas faire des catégories spéciales pour tel ou tel pays » (Christine Lagarde, directrice générale du FMI).

Documents joints à cet article

Que toute l'Europe soit prête à se lever pour défendre le peuple grec

Moyenne des avis sur cet article :  4.29/5   (28 votes)




Réagissez à l'article

36 réactions à cet article    


  • Robert GIL Robert GIL 27 janvier 2015 11:44

    la ligne de l’Europe semble claire : c’est la politique de la « cage de fer » et dans laquelle il s’agit d’enfermer immédiatement un gouvernement Syriza. Le fer de lance est de l’obliger à demander une prolongation de l’actuel « programme d’aide », qui vient à échéance le 28 février. Une telle prolongation permettrait une poursuite du financement, donc du remboursement de la dette, mais elle implique également la poursuite de la politique actuelle et de la mise sous surveillance du pays par la Troïka – éventuellement sous des modalités légèrement réaménagées.

    Les décisions de la BCE annoncées s’inscrivent dans ce cadre. L’inclusion de la Grèce dans le programme de rachat des dettes publiques suppose l’acceptation d’un « programme d’aide » (les titres de la dette grecque, qui ne valent pas grand chose, ne remplissent pas les conditions d’un ré-achat standard). Il en est en substance de même à propos de l’autorisation accordée par la BCE pour l’accès à la liquidité des banques grecques via le mécanisme de l’ELA. Elle doit être renouvelée tous les 15 jours et suppose la poursuite d’un « programme d’aide ». Comme on l’aura compris, il ne faut plus dire « mémorandum » mais programme d’aide.

    .

    voir : http://2ccr.unblog.fr/2015/01/26/syriza-une-breche-dans-leurope-neoliberale/



    • rakosky rakosky 27 janvier 2015 12:36

      Bonjour Robert


      En dehors de l’aspect financier que vous avez bien évoqué,il y   un enjeu politique,contraindre Syriza a poursuivre la politique d’austérité.
      Isoler et saper un gouvernement,le couper de sa base sociale...et ensuite le renverser.
      Ce que je voulais dire dans mon article,c’est que ni Syriza ni le peuple grec n’ont les moyens d’affronter seuls l’Union européenne et le FMI,ils ont besoin de notre soutien et surtout que dans chacun de nos pays nous soyons capables d’affaiblir nos gouvernements ou mieux encore

    • Robert GIL Robert GIL 27 janvier 2015 14:01

      bonjour rakosky,
      croyez vous vraiment que « les gens » en general soient pret a faire quelque choses pour affaiblir le gouvernement ou pour inflechir sa politique ? Je ne crois pas, les gens ont reagi a Charlie, parce que ça ne les engagent pas trop et que ça ne demande pas d’effort particulier, mais demandez leur ce qu’ils pensent de la loi macron ou du traité transatlantique et vous verrez qu’en general ils s’en foutent parce que « on ne peut pas faire autrement » !
      Les gens crient a la liberté d’expression de dieudonné, mais censure eux-meme les articles qui les derangent ( notament sur ago) et ils ne sont pas choqué que l’on supprime l’emission de mermet par exemple.
      Quand a l’ambiance general, il n’y a qu’a lire certains commentaires sur ce site meme, c’est tellement hallucinant que l’on ne sait quoi repondre ... mais bon, continuons d’y croire


    • Croa Croa 27 janvier 2015 23:05

      Les gens ont réagi à Charlie parce qu’on leur en a donné l’ordre, comme en 14 celui de la mobilisation générale ! (Avec une propagande écrasante et à partir d’une opportunité on peut demander carrément aux gens de se faire tuer et ça marche !
      *
      Ceci dit, la propagande écrasante, nous ne l’avons pas : C’est d’autres qui la détiennent !


    • rakosky rakosky 27 janvier 2015 23:11

      Robert Gil

      Comme vous le savez sans doute,je suis un militant et un marxiste et pour moi parler des ’gens n’a pas beaucoup de sens.
      Quel que soit le terme employé,l’écrasante majorité de la population de ce pays se tient dans une position de retrait méfiant et hostile vis à vis de toutes les représentations politiques.
      De ce fait la situation politique semble figée,mais derrière l’apparence des choses il y a un rejet profond de toutes les politiques menées par les différents gouvernements,dont chacun prolonge et aggrave celle du précédent
      Ceux pour qui nous avons voté gouvernent contre nous et les grandes organisations syndicales font tout ce qu’elles peuvent pour empécher le moindre mouvement d’ensemble qui remettrait en cause la politique des Hollande,Valls et autres Macron.
      D’un autre côté la solitude du pouvoir prend des allures vertigineuses,les différentes élections atteignent des taux d’abstention qui manifestent la profondeur du rejet de toutes les forces politiques.
      Toutes les conférences sociales organisées dans le seul but d’obtenir le vote de la CGT et de FO ont abouti à un echec,la résistance est énorme à l’intérieur des syndicats et interdit à leur direction de se rallier à la politique d’accompagnement si chère à la CFDT.
      La situation est complexe et confuse et nul ne peut prévoir sous quelles forme et dans quels délais les choses vont se dénouer
      Tout peut se réduire à une seule question,combien de temps encore les organisations dirigeantes du mouvement ouvrier parviendront-elles à bloquer le surgissement de la résistance sous la forme de la lutte des classes directe

    • mimi45140 29 janvier 2015 11:55

      @ croa

      Attention, la Stasi nouvelle version vous guète , vous croyez que les gens furent sur informé , non,non,que le peuple repartirait comme en 14 , mais non , il est trop intelligent et informé, ce sont de bons citoyens.
       Mais voyons vous,vous n’êtes pas bien dans le moule , 4 millions en 2 jours , certains d’un parti national et socialiste n’y auraient pas cru. Dormez tranquille on s’occupe de tout, pour vous.

    • Ariane Walter Ariane Walter 27 janvier 2015 11:45

      tsipras s’aligne du côté des Brics. Son alliance avec l’ANEL en est la preuve. belle claque pour l’UE.


      • rakosky rakosky 27 janvier 2015 12:27

        Bonjour Ariane


        Vous avez raison,il va falloir suivre avec attention la place que va occuper la Grèce dans l"acheminement du gaz russe vers l’Europe
        Depuis l’abandon de South Stream le nouveau tracé passe par la Turquie et entre la Turquie et l’Europe,il y a la Grèce...
        A toi de jouer Vladimir !

      • César Castique César Castique 27 janvier 2015 12:48

        « Son alliance avec l’ANEL en est la preuve. belle claque pour l’UE. »



        Mais en même temps, un sévère camouflet pour certains des supporters de Tsipras. 


        La Stampa de Turin, parle d’un « parti de droite qui regarde les immigrés et les homosexuels de travers » et évoque une alliance « rouge-noir ».


        La fanpage.it du journaliste Francesco Maria Cirillo, est bien plus crue. Il écrit :« ...le premier acte du nouveau premier ministre a heurté beaucoup de ses partisans (molti suoi sostenitori). Il s’agit de l’annonce de son intention de s’allier avec la formation de droite ANEL (qualifiée par beaucoup d’intervenants d’homophobe. de raciste et d’antisémite, en plus d’anti-européiste)... »


        Alors bon, il est possible qu’à l’instar du Front national, l’ANEL soit victime de la malignité de certains de ses adversaires...

      • kéké02360 27 janvier 2015 21:34

        effectivement !!!!! en réponse aux européens qui installent le fachisme ukrainien à sa porte, Vladimir a beau jeu de se porter garant de la démocratie en Grèce et d’avancer encore un pion hautement stratégique en prenant les Grecs sous sa protection !!! 

        la porte de sortie de l’Europe pour les Grecs c’est ici :

        http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-puissante-organisation-dont-162681

        Quel symbole !!!!! Vladimir coupe le gaz aux fachistes ukrainiens soutenus par les sionistes européens au moment de la commémoration de la Shoa !!!!!!!!

        Flamby a du souci a se faire maintenant qu’il a installé les ingrédients de la guerre civile dans notre pays smiley


      • Nicolas_M bibou1324 27 janvier 2015 11:53

        Il n’y a pas si longtemps, Hollande était en dessous de 13%. Ce qui signifie que quasiment personne n’était d’accord avec lui en France. Des manifestation ? Des rébellions ? Des soulèvements ?


        Que dalle.

        Faut vous réveiller, cher rakosky. Le sort de la France, le sort de l’Europe, tout le monde s’en contre-fiche. La politique n’est plus tendance. L’économie peut bien couler ou le CAC40 exploser, le français moyen ne lèvera pas le petit doigt. Une guerre peut bien faire 3000 morts et 500 000 déplacés à nos portes, comme c’est le cas en Ukraine, personne ne bougera.

        Alors que l’U.E. persécute le peuple grec ou non, laissez moi vous dire que c’est bien le dernier souci des français.

        Alors oui, bien sûr, pour passer le temps on vient commenter sur des articles en ligne, on prend position. Ca occupe. Et s’il fait beau et que la CGT fait un barbeq, on va manifester, ça permet de rencontrer ses voisins. Et si un événement exceptionnel arrive, comme un attentat terroriste, on va se montrer un peu dans la rue, faire style qu’on est solidaire de personnes qu’on n’a jamais connus qui bossaient pour un magasine sulfureux en faillite.

        Mais la vérité, mon cher monsieur, c’est que la plus grosse manif de ces 220 dernières années, pour Charli, n’a rassemblé que 6% des français.

        La Grèce peut bien crever, vous ne mobiliserez personne. Vous pouvez bien gueuler pour ou contre l’U.E., ça n’intéresse personne.

        • jnpri 27 janvier 2015 13:06

          j’allais l’ecrire.
          tout a fait d’accord avec vous tout le monde s’en fout


        • Croa Croa 27 janvier 2015 23:13

          Non tout le monde ne s’en fout pas mais pour lancer une action il faut y croire.


        • Francis, agnotologue JL 27 janvier 2015 12:15

          Bonjour rakosky,

          bravo à votre article, il faut dire et redire ce que tout le monde commence à savoir au sujet de l’arnaque européenne.

          L’UE n’a pas le souci de sauver quelque nation que ce soit : son seul souci c’est de sauver les créances sur les dettes dites souveraines. Et toute son action tourne autour de ça.

          Anecdotiquement, sur un autre fil j’ai écrit ça qui va bien ici :

          L’utopie c’était celle des oligarques qui se voyaient déjà propriétaires d’immeubles luxueux, d’hôtels cossus et de casinos miracles sur les côtes de ce joyaux qu’est la Grèce. Parler à son sujet de maillon faible c’est dire l’immensité de la décrépitude morale et verbale où nous a mené cette utopie.

          L’os qu’ont rencontré ces oligarques réside peut-être dans le fait que leur machine libérale s’est enrayée sur le fait que la Grèce ne dispose pas de cadastre. Ceci explique peut-être cela : pas de cadastres, pas d’acquisitions de terrains. Il est plus facile d’acheter à un particulier sans le sou qu’à un État qui, aussi corrompu soit-il, ne veut pas vendre.


          • Croa Croa 27 janvier 2015 23:18

            Oui, « sauver la Grèce » ça veut dire sauver la rente des banques. (Et accessoirement enfoncer encore ce pauvre pays ; C’est donc un gros mensonge... Mais plus c’est gros mieux ça passe, comme d’habitude !)


          • rakosky rakosky 27 janvier 2015 12:41

            Bonjour JL


            J’’avais lu un article expliquant que pour l’accaparement d’un bien,il faut d’abord établir son existence juridique et que c’est l’une des difficultés que rencontraient les pillards qui se sont jetés sur ce malheureux pays

            • Francis, agnotologue JL 27 janvier 2015 13:18

              Je n’ai pas eu connaissance de cet article, je n’en donnerai donc pas le lien ici,

              mais c’est une idée qui m’est venue naturellement en assemblant les pièces du puzzle.

              J’en profite pour ajouter que la dette ne sert pas seulement à enrichir l’oligarchie, à transformer les billets de monopoly en espèces sonnantes et trébuchantes : elle sert surtout à terraformer les territoires encore hostiles ou insuffisamment vulnérables à leurs pratiques mafieuses.


            • velosolex velosolex 27 janvier 2015 18:34

              Malheureux malheureux....Le manque de nuances me laisse sans voix...


              En Grèce on l’habitude depuis des lustres à la donner à ceux qui promettent la lune à crédit.

              Suffit tout de même de regarder l’histoire pour s’apercevoir que la Grèce à fait trois fois faillite en un siècle, et que de passer de Papadopoulos à Papaandreou n’a été qu’un jeu de simulacre pour éviter les réformes qui font mal.

              L’europe des banquiers est bien perfectible, surtout sans vision politique. Mais faudrait pas jetter l’eau du bain pleine d’euros dans la mer egée, avec le bébe avide

              Ca me fera pas sauter de joie quand je vois ce populiste s’allier à la droite réactionnaire pour jouer les che guerara de foire. 
              Quel est le programme de ce type ?
              De la pure démagogie basée sur un nouvel emprunt à l’europe tout en freinant de quatre fers pour rembourser....
              La réforme des impôts, celle des armateurs et du clergé, voilà 50 ans qu’on en parle. ...
              Les calangues grecques, tient, d’où peut venir cette expression


            • kéké02360 27 janvier 2015 21:44

              Je ne connaissais pas ces Grecs aussi géniaux , continuer à emprunter des tunes aux banksters en leur faisant croire qu’ils rembourseront !!!!

              çà a un p’tit parfum de poker menteur qui me plait bien smiley


            • Francis, agnotologue JL 28 janvier 2015 09:53

              ’’Je ne connaissais pas ces Grecs aussi géniaux , continuer à emprunter des tunes aux banksters en leur faisant croire qu’ils rembourseront !!!!’’

              ça c’est la version bisounours que veulent nous faire avaler les petits futés et les idiots utiles : les banksters savent très bien qu’ils ne seront pas remboursés d’un capital qu’ils n’ont fait qu’avancer avec de la monnaie monopoly. Et sans aucun risque, puisque en cas de défaut prématuré, ce seront les contribuables de l’Euroland qui paieront.

              Non seulement ils le savent, mais c’est le but : ce qui les intéresse les banksters est double :

              - empocher le pactole des intérêts : ça c’est du bon argent ;

              - et ce faisant, réduire par la pression, les Services publics à leur seule mission de maintien de l’ordre, protection des biens, et bien sûr, last but not the least, prélèvement des impôts sur les petites gens.

              - accessoirement, comme c’est le cas en Grèce, obliger à établir un cadastre sans lequel le pillage des sites les plus beaux est trop galère pour les promoteurs immobiliers.

              C’est si facile d’obtenir d’acheter des terrains à des petites gens sans le sou. Ils deviendront riches ? A la bonne heure ! Bienvenue au club des gagnants du Loto.


            • Enabomber Enabomber 27 janvier 2015 13:00

              Un mouvement est engagé dans toute l’Europe, les grèves générales et les manifestations monstres ont balayé tous les pays et toutes les capitales,faisons en sorte que ce mouvement aille jusqu’au bout.
              En France ? Les notaires, les éleveurs de chinchillas ?


              • tf1Groupie 27 janvier 2015 13:10

                « Comme dans toute dictature digne de ce nom ... »

                Et bien justement les mots ont un sens mr L’auteur.

                Si vous l’ignorez retournez à votre dictionnaire ... où alors allez vivre en dictature si c’est la seule façon pour vous de comprendre ce mot


                • rakosky rakosky 27 janvier 2015 13:21

                  Droopie


                  On reste calme et on argumente
                  Si vous pensez que les grecs n’ont pas d’autre choix que de se saigner et payer leur dette jusqu’au denier centime,il faut juste le dire,pas de fausse pudeur.

                • velosolex velosolex 27 janvier 2015 18:47

                  Les avoirs des grecs à l’étranger représentent plus que le montant de la dette !

                  La Grèce possède la première flotte commerciale du monde et celle ci ne paie pas d’"impôts
                  Pas plus que le clergé aux avoirs considérables. 
                  Pas de cadastre.
                  Très peu de grecs paie l’impot local pour cette raison. 
                  Quand à l’impot sur le revenu, ceux qui gagnerait moins de 11 000 euros en seraient exonérés...

                  .On ne voit guère quand le début d’un quelconque remboursement pourrait se faire
                  300 députés grecs pour un pays de 10 millions d’habitants !
                   Le projet politique entre autre est d’embaucher 300 000 nouveaux fonctionnaires !
                  Voler le pays, ce n’est pas grave, un leitmotiv chez les grecs. 

                  Alors l’Europe....C’est un fait que bien des analystes admettent. Il y aurait toute une culture a changer dans ce pays qui tente de faire un coup, pensant à tort ou a raison qu’on ne peut le lacher. 



                • rakosky rakosky 27 janvier 2015 19:27

                  Velosolex


                  Bien coupables ces Grecs,il faudra bien les punir et leur faire rendre gorge et surtout que les banques soient remboursées,intérêt et capital.
                  Mais vous oubliez les italiens et les portugais et ces fainéants d’Espagnols,sans compter ces français qui veulent garder leur Sécu,leur retraites,avoir un travail et un vrai salaire.Ces saligots refusent la Loi Macron et le transfert de 40 milliards aux entreprises inscrits dans le Pacte de responsabilité
                  Que Dieu bénisse l’Otan et le FMI et tous ces milliardaires qui s’accaparent la quasi totalité de la richesse mondiale
                  Vous m’avez convaincu,demain je fais bruler des cierges pour Christine Lagarde et tous ces gentils amis

                • velosolex velosolex 27 janvier 2015 19:42

                  Rien de plus facile que de faire des amalgames.


                   Si j’ai admiré les décisions de Chavez et de Morales en Amérique du sud, et leur politique sociale, je ne suis pas assez crétin pour croire qu’il suffit d’abandonner la cravate pour être un révolutionnaire.

                  Ne pas être dupe de ce qui se passe en grèce et qui n’est que la répétition d’un hoquet historique !

                   Dans ce pays nationaliste, où l’on passe d’aube doré à un mouvement soi disant socialiste, pour défendre juste les oeufs qu’on a dans le panier, l’europe n’est juste qu’une opportunité qu’on abandonnera au premier bateau pavillon de complaisance qui passe. 

                  C’est la grèce qui a inventé la mondialisation, par le biais des bateaux poubelles, acheté à vil prix par onasis, et qui tailla un short aux compagnies nationales des autres pays, en pratiquant des techniques de pirates qui ont fait florès ( armateur dans un pays, proprio dans un autre, le tout avec un pavillon gag et une domiciliation fantôme)

                • kéké02360 27 janvier 2015 21:49

                  P’tain ils ont tout compris ces Grecs, géniaux !!!! seule fausse note tout ces oligarques, en fait ils ne leur manque qu’une Constituante !!!! smiley


                • Croa Croa 27 janvier 2015 23:26

                  Oui, l’auteur s’est planté sur le sens EXACT du mot. Il s’agit en fait d’un totalitarisme. Mais en pratique le résultat est le même !


                • tf1Groupie 28 janvier 2015 00:45

                  Argumenter avec un « auteur » qui ne comprend rien au mot dictature , mais qui le blatère à qui mieux mieux parce que ça fait rebelle ?

                  What Else ?

                  Lisez l’histoire récente de la Grèce : on y parle de la dictature des colonels.


                • Le p’tit Charles 27 janvier 2015 13:10
                  Que toute l’Europe soit prête à se lever pour défendre le peuple grec... ?..n’importe quoi...les banques et les marchés sont prêts a bouffer du Grec jusqu’à plus soif... !

                  • leypanou 27 janvier 2015 14:58

                    La guerre des mots a déjà commencé. Tout à l’heure, sur les nouvelles de FranceTélévision, SYRIZA est maintenant qualifié d’ultra-gauche par la présentatrice.

                    On est donc passé de parti d’extrême-gauche ou gauche radicale, à ultra-gauche. O Besancenot lui-même, quand il est intervenu à la télé, a parlé de gauche radicale.

                    Cela fait pitié ces personnes qui prétendent défendre une cause et utilisent sciemment un terme péjoratif pour leur mouvance.


                    • logan 27 janvier 2015 17:35

                      extrême gauche est péjoratif, ultra gauche aussi, mais gauche radicale absolument pas, radical = prendre les problèmes à leur racine, c’est plutôt positif, cela dénote une véritable volonté politique


                    • Croa Croa 27 janvier 2015 23:48

                      C’est normal, il faut faire passer les sociaux démocrates pour des partis de gauche et à partir de là tout est décalé à gauche sauf les partis nationalistes décalés à droite au contraire. Tout ce qui est populiste est classé extrême, telle est la recette de l’oligarchie pour placer ses ’’élites’’ et justifier la légitimité de ses points de vues. La guerre des mots elle l’a déjà gagné puisque les médias lui appartiennent, suite à quoi sa façon de voir est de règle commune, naturellement !



                      • egos 28 janvier 2015 10:09

                        « Impossible de restructurer la dette grecque en possession de la BCE"


                        à voir, les dirigeants européens, EU & BCE, passés et actuels, Barosso, Draghi (ex GS), Junker ns ont habitués à ttes les contorsions possibles imaginables au plan financier, 

                        ds le sillage des agences de notations, institutions financières, fed et autres fonds spéculatifs avec pour résultat les 3 crises majeures (la 1ére date ed 1984), dont le coût s’élève à plusieurs dizaines des dettes grecques

                        le passif restant à la charge des nations, leurs populations et économies dévastées , en corollaire la concentration du capital, l’accaparation de territoires et le saccage des acquis sociaux

                        souhaitons aux dirigeants grecs de renouveler le genre de la lutte éponyme à leur avantage et d’ouvrir cette discipline à ts les citoyens européen

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

rakosky

rakosky
Voir ses articles



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité