@ Doctorix

Merci pour cet excellent article.

Cependant, je ne suis pas d’accord avec l’analyse faite par Graig Roberts, concernant l’« apparente » faiblesse de Poutine.
Nous réagissons trop en « occidentaux », à l’emporte-pièce. Or, Poutine est avant tout un Russe. Malgré sa culture tournée vers l’Occident, il y a chez ce peuple toute la portée asiatique de leur raisonnement. Tout comme l’était la nature profonde de Staline. Observation, patiente. Grande patience, même...

Pendant que les ’« accipitridés » atlantistes se précipitent sur la scène internationale avec tambours et trompettes, le grand cirque médiatique et propagandiste belliqueux, leurs menaces, leur chantage, Poutine, lui, fourbit et affûte ses armes.

Il sait que le temps jouera pour lui. On peut supposer également que les puissants industriels allemands qui en 1914 avaient tout intérêt à une guerre, en 2014, leurs descendants la refuseront pour des questions évidentes d’échanges fournis avec la Russie. L’intérêt prime aussi pour les Européens, ce qu’oublient trop les états-uniens auto centré sur le nombril de l’oncle Sam.

Et que les Européens, si d’aventure, ils étaient conviés aux agapes atlantistes dans un conflit contre la Russie, refuseraient d’y aller. A commencer par les Français et les Allemands. Les Anglais, eux, c’est le grand point d’interrogation.

D’ailleurs, la situation en Ukraine n’est guère brillante pour les fascistes au pouvoir : un récent rapport daté du 20 juillet du chef du SBU, Nalyvaïchenko adressé au Président Porochenko, s’alarme de la désertion de centaines de soldats de l’armée ukrainienne de l’ouest et de la garde nationale, pour passer en Russie.
(source : site de Alain JULLES).

On le voit, le scénario néo-con ne tiendra pas la route.
Bien sûr, il ne faut pas écarter la folie des dirigeants atlantistes, prêts à tout.

Cordialement.