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Commentaire de Hervé Hum

sur Notre bien commun


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Hervé Hum Hervé Hum 4 août 2014 09:27

bonjour Alinea,

tu as écrit

dans la nature, dès que le jeune peut se débrouiller seul, la mère le vire !!!

Cela vaut essentiellement chez les carnivores, les prédateurs, mais pas pour les herbivores. Donc, le principe d’abandon de la mère ne vaut que dans certaines conditions et de nature d’être. Compare toi donc à la nature qui te correspond le mieux, prédatrice ou pacifique, carnivore ou herbivore !

Pour le reste, je ne sais pas comment tu lis mon commentaire mais de toute évidence, tu ne l’interprète pas comme je l’entend !

J’écris que les besoins primaires sont le devoir de tout un chacun pour garantir les droits qui y sont attachés. La liberté commence par se garantir mutuellement nos droits liés à nos besoins primaires. Sinon, on arrive à avoir la société telle quelle existe où certains ont beaucoup de droits et d’autres très peu voir pas du tout. Au delà des besoins primaires, il y a les besoins secondaires qui ne sont pas des besoins généraux, commun, mais individuels, personnels. Tout le monde ne désire pas posséder une voiture, un ipod, etc.

La liberté, je t’ai déjà donné la définition que je lui donne avec un aphorisme.

La liberté individuelle, dans une société où tous les êtres sont interdépendant, sous influences relationnelles réciproques, c’est la discipline intérieure qui permet seule de s’affranchir de la discipline imposé de l’extérieur. Cela implique donc de considérer que la première des libertés est d’accomplir ses devoirs afin de se garantir à soi et à autrui, l’intégralité de ses droits liés à ses besoins primaires. Je ne conçoit pas que ma liberté puisse se faire sur l’exploitation d’autrui, autrement dit, sur la réduction voir privation de la liberté d’autrui à mon profit personnel. Cela, c’est le principe de la servitude ou esclavage d’une majorité pour la liberté absolu d’une minorité.

Donc, soit nous partageons tous les mêmes obligations liés aux besoins primaires, soit une majorité doit être réduite à la servitude ou esclavage, pour permettre à une minorité de s’affranchir de ses obligations liés à ses besoins primaires.


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