• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Hervé Hum

sur Vincent Lambert : vers le rétablissement de la peine de mort ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Hervé Hum Hervé Hum 20 juin 2014 16:41

cher auteur, si la vie est un droit absolu, mourir est alors un devoir lui aussi absolu dès lors qu’on se pense en être responsable.

Est ce que le cas cité en exemple relève de la fin de vie, ou de la l’arrêt de vie pour ne pas employer un terme bien trop fort que celui de peine de mort ?

Comme vous le dites, il faudrait recueillir l’avis de l’intéressé, mais à priori c’est impossible. Dans ce cas le maintien en vie fait sens pour les parents et c’est cet avis qui devrait être retenu. Mais dans le cas où les parents souhaiteraient l’arrêt de son maintien en vie ou bien si l’intéressé n’avait pas de famille, c’est l’euthanasie qui devrait être retenu.

Cela pour dire qu’il n’y a pas dans la matière une réponse générale mais bien particulière. C’est la condition pour éviter les dérives dont vous parlez, en s’interdisant toute généralisation.

enfin, pouvez vous expliquer la différence entre l’état végétatif et la fin de vie ?

Si la vie n’a pas besoin de sens pour l’intéressé, alors, l’esclavage est une forme de vie des plus honorable !

Et non cher auteur, la vie est donner sens, lorsque ce sens n’est plus ,alors la vie est par définition terminée. Mais dans le cas cité, le sens de la vie de Vincent Lambert est maintenu par ses parents, jusqu’au jour de leur renoncement ou mort.

La question posé est alors de savoir si la société accepte de prendre en charge le coût du maintien en vie d’une personne pour respecter la volonté d’un ou de ses proches et non l’intéressé lui même ?

Question de choix de société et non de coût matériel ,car ce dernier dépend du premier.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès