Quel bon commentaire Bergegoviers !
L’auteur de l’article confirme bien votre aphorisme
« la providence se rit de ceux qui vénèrent les causes dont ils déplorent les effets ».
Non Le moine du coté obscurs, il n’y a de nécessité de chef que dans une seule condition, l’urgence. Or, l’urgence est motivé dans des conditions très précises. La guerre (militaire ou économique) ou toute situation dangereuse. En dehors de cela, aucun chef n’est nécessaire et au contraire, le chef est l’ennemie naturel de la paix.
Autrement dit, la nécessité du chef naît de la guerre et se meurt par la paix. Voilà pourquoi toute personne ayant la volonté de devenir chef ,doit commencer par créer les conditions le rendant nécessaire, une situation dangereuse ou mieux, de guerre.
Alors oui, l’aphorisme de Bergegoviers s’applique particulièrement aux peuples qui sans cesse veulent s’en remettre à des chefs, ne voyant pas qu’ainsi ils alimentent le feu qui les consumes. Car les chefs que recherche l’auteur, n’existent pas au naturel, puisqu’il s’agit de trouver ceux qui n’ont d’ambition de devenir chef que pour ne plus l’être... Pour qu’il n’y ait plus de chef de guerre autre que contre les catastrophes naturelles, en espérant qu’un apprenti chef ne déclenche pas un cataclysme aux fin d’être enfin chef.
Vous êtes croyant Le moine du coté obscurs, et bien méditez cette phrase.
Les gens prient Dieu en temps de guerre et invoquent Satan en temps de paix... A moins que ce soit leur chefs ???