En fait le jour de son fameux ... dérapage contrôlé, il avait déjà donné les clefs, TOUTES les clefs pour décoder...
Petit retour en arrière
Vendredi dernier, dans sa chronique
hebdomadaire de l’émission « Semaine critique » présentée par
Franz-Olivier Giesbert sur France 2, le metteur en scène et écrivain
Nicolas Bedos, s’en est pris à la politique menée par le Premier
ministre israélien Benjamin Netanyahou et à ce qu’il a qualifié de «
business éhonté » autour de la Shoah.
Dans une critique du film « Elle
s’appelait Sarah » de Gilles Paquet-Brenner avec Kristin Scott Thomas,
qui raconte l’histoire d’une petite fille juive déportée en 1942 lors de
la rafle du Vel d’Hiv dont une journaliste va rechercher les traces, le
fils de l’humoriste Guy Bedos a affirmé qu’il « utilise avec excès,
comme tous ses semblables, la mémoire de la Shoah afin de renflouer les
caisses lacrymales du cinéma français ». Il a parlé d’une « fable
extra-lucide qui nous montrait avec audace que les petits juifs étaient
finalement plus émouvants que les nazis, ce qui m’a surpris ».
« Grâce bien entendu au devoir de
mémoire, qui dispense au passage le cinéaste de faire preuve du moindre
talent et lui permet de se hisser vers le million d’entrées en raflant
les écoliers d’aujourd’hui pour les parquer de force dans des salles de
cinéma pédagogiques ». Dans sa chronique de la semaine écoulée, il a
poursuivi : « Jeudi je fais un nouveau rêve, celui dans lequel je
pourrais dégueuler sur Netanyahou et sur la politique menée par l’Etat
d’Israël sans que personne ne me traite d’antisémite ou d’antisémite
inconscient qui, au fond de lui, n’ose le dire consciemment mais rêve de
voir pendus : Patrick Bruel, Primo Lévy, Pierre Bénichou et ce qui
reste d’Ariel Sharon. Moi qui suis tellement con que je n’ai pas saisi
cette notion très subtile selon laquelle s’indigner devant une politique
honteuse c’est vouloir du mal à tous les juifs de la planète ».
http://bouteillealamer.wordpress.com/2010/11/11/nicolas-bedos-est-il-antisemite/