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Commentaire de ddacoudre

sur Pour un duel Mélenchon - Le Pen


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ddacoudre ddacoudre 20 avril 2012 10:15

bonjour tristan

j’ai eu l’occasion durant ces années d’écrire de nombreux articles, écrire que notre président été un illusionniste, que 2012 serait le choix d’une dictature, que Mélanchon serait l’homme d’une autre histoire, que nous ne sommes pas dans une crise mais dans une mutation de société, vers une métamorphose comme je l’explique dans de nombreux articles tel Stilger un autre monde.
j’ai dont trouvé ton analyse pertinente, et j’espère que la dynamique de Mélenchon débouchera sur autre chose qu’un bis répétita d’un communisme qui est mort sous le mur de Berlin, laissant notre monde au mains des marchands qui l’on piétiné et dont les citoyens rejettent toutes leur édification dans un engouement parfois aveugle et dangereux pour eux mêmes sans qu’ils en prennent conscience. c’est parfois le lot de ces campagnes électorales.
quand l’on te lie il y a tout a reconstruire et c’est dans l’ensemble ce que pense la population depuis 2006 voir le baromètre du cevipof Les résultats : Vague 3 - octobre 2011 - Le Baromètre de la confiance politique du CEVIPOF - CEVIPOF.
le vote ponctuel de cette élection ne changera pas leurs sentiments de fond d’où il ressort qu’ils ont perdu confiance dans la puissance de leur représentant et de leurs institutions,

Jamais situation n’a été aussi pire, j’ai eu l’occasion d’écrire que nous étions dans l’hiver de Komdratieff (soit proche d’une guerre),

En fait il n’y a jamais eu autant de richesse produite au point que la masse des liquidités ne sais plus où s’investir et spécule sur elle même (pour faire court),

C’est la pensé néolibérale celle que tu dis soutenir qui en est la cause car il est illusoire de penser qu’un monde livré à son « individualité » ne reproduira pas le schéma reptilien qui le sous-tend en négligeant celui cortical où il organise ses émotions et l’altruisme dont il est capable, ainsi que les but qu’il se fixe, et dont la pire utilisation étant qu’ils se dote avec lui de quoi s’exterminer.

Plus simplement quand nous mangeons nous avons biologiquement un indicateur de satiété qui tarie notre appétit et en laissera pour les autres, dans le cadre de la possession de biens il n’y en a pas et c’est seulement le conflit ou l’argent disponible qui représente cet indicateur pour se répartir la rareté,,

Sommes nous condamné qu’a cela, je pense que non même si notre histoire montre que les mieux intentionnés (dieux et idéologues) ont été plus barbares et cruels que ne l’est notre reptilien instinctif,

Les adeptes du libéralisme de la richesse des nations ne peuvent pas oublier comme ils le font la théorie des sentiments du même auteur (Adam Smith) ou la tolérance de Locke, d’avoir confondu libéralisme et domination nous a conduit à celle des marchés par appât du gain, dont le comble est que des dominant systémique utilise nos dépôts et notre épargne pour diriger nos existences,

En ce sens l’honnêteté commanderait de reconnaître l’échec du néo libéralisme qui commande que le marché peut se commander tout seul par une main invisible,

si nous pouvons comprendre que nous n’aurons jamais les moyens d’une existence déterministe, la réguler dans la recherche d’une équité ou d’une éthique est accessible à notre cortex, mais cela va commander de revoir ce qui nous renvoie toujours dans des cycle meurtrier, c’est a dire la manière dont nous comptabilisons notre activité économique qui conduit sous tous les régimes à la capitalisation et fait de l’humain un objet comptable, j’ai aussi expliqué cela dans des articles,

si l’on a comme mesure un verre, quelque soit le contenue que nous y verserons il prendra toujours la forme du verre quoi que dise le candidat qui le verse. c’est simple mais nous ne l’avons toujours pas compris, car à chaque naissance nous bloquons dans un modèle notre cerveau cortical et l’empêchons de s’ouvrir à d’autres pensés que celles qui le formate, au point d’en arriver à l’incapacité d’accepter la réalité des danger que nous faisons courir à notre espèce, car la planète n’a pas besoin de nous, c’est nous qui avons besoin d’elles,

 

Quel est le candidat qui nous dirige vers cette prise de conscience.

 

En 1999 j’ai écrit un essai je t’en copie le résumé qui indique bien le point de métamorphose où nous en sommes arrivés, car il va falloir se fixer un but humain, ce que propose Mélenchon.

REMUNERER LES HOMMES POUR APPRENDRE.

 

Rémunérer les hommes pour apprendre c’est même mettre un pied dans l’incertitude, c’est mettre un pied dans un monde à inventer, et cela n’est pas rien. Pas forcément comme je le vois, car ce n’est que le mien, mais c’est poser les marques d’une aventure.

Pourtant, il ne pourra pas être plus effrayant que celui qui est le nôtre aujourd’hui. Dans lequel, pour sortir d’une existence passée que nous avons appréciée cruelle, nous avons, en développant nos « cultures sociétales », construit aussi des organisations « eugéniques ».

L’Homme n’a jamais eu autant de moyens à sa disposition pour le comprendre, et cependant il reste sur la défensive. Il ne fait pas dans l’ensemble la démarche de s’ouvrir au monde à l’univers, pour rester dans son « mensonge culturel ». Alors pourquoi ne pas forcer la main de l’évolution, en rémunérant les hommes pour apprendre, et essayer de découvrir si dans notre suffisance nous ne nous étions pas fourvoyés par « ignorance existentielle ». Je vais donc essayer de m’en expliquer.

Cela signifierait-il que l’actuelle organisation économique est immuable, et que nous aurions trouvé la pierre philosophale dans ce domaine ? (Alors que nous avons encore 800 000 ans estimés avant notre prochaine évolution).

 Aussi, je comprendrais mal que l’on vienne dire au nom de l’entreprise, que les hommes n’ont pas le droit de développer une autre source de richesse en dehors d’elle.

Néanmoins, je comprends que les détenteurs du pouvoir économique disent qu’ils n’entendent pas le partager, car « l’entreprise » est aussi une arme, une arme de conquêtes. Si bien que, c’est une décision politique qui intervient toujours. 

L’entreprise n’emploiera du personnel que si elle y trouve un intérêt, et c’est bien qu’elle fonctionne ainsi ; l’entreprise n’a pas pour finalité de donner du travail, mais de produire des biens et des services. C’est aux hommes à se trouver une autre source de revenu ou modifier le système monétaire. C’est à eux de s’interroger sur leur devenir, pas à l’entreprise. Encore faudrait-il que dans leurs majorité ils connaissent les mécanismes de l’économie qu’ils génèrent consciemment ou de fait, et ne pas prendre des relatives pour des valeurs absolues ou réelles.

Comprendre que la Liberté n’est que la compréhension de la somme des contraintes dans lesquelles nous enserrons notre corps et notre esprit, et ne pas entretenir avec l’entreprise des rapports de maître à esclave, où quand le maître disparaît, l’esclave cherche à qui se vendre. Nous désirons tous être des maîtres, alors que nous ne sommes que les esclaves les uns des autres. Pourtant ce qui est important ce n’est pas d’être maître ou esclave, ce ne sont que des mots. C’est de savoir être ce que nous sommes aussi, des Êtres communicants linguistiquement et sémantiquement, mais cela se découvre par l’instruction, la connaissance, le Savoir, et comprendre que ce n’est jamais acquis indéfiniment puisqu’il s’agit d’une démarche « culturelle ». Cela demande des années d’apprentissages, pour ne pas dire la vie, et c’est si difficile que la plupart du temps nous préférons utiliser un langage plus rapide et universellement connu, les armes. Une définition estime que l’homme est un être économique (l’homo oeconomicus, Être rationnel motivé par son seul profit, « coût avantage ») parce qu’il effectue un travail pour cueillir et chasser. Cette extension de la définition de l’économie nous conduirait à dire que notre Univers est un univers économique, parce que chaque association atomique, et ce qui en découle, exige un travail et un coût association (échange). Il ne serait donc pas stupide de dire que l’univers est économique puisqu’il y existe un perpétuel échange, et il n’appartient qu’à notre observation d’y trouver un rapport coût avantage. Il conviendrait donc de redéfinir notre monde sur cette base. Ainsi nos relations affectives et sociales deviendraient économiques, ce qui ne changerait rien à leur qualité, mais très vite nous verrions apparaître une nouvelle définition de notre activité productrice, pour que ceux, qui justifient au travers d’elle l’exploitation d’autrui puissent le faire.

L’organisation économique ne peut qualifier ce que nous sommes, elle n’est qu’un moyen de parvenir à la réalisation, à la production, et à la satisfaction de nos besoins et désirs humains. Et parmi cela, celui important « du rêve absolu » de chacun. Un rêve pour lequel, quand nous ne prenons ni le temps ni les moyens pour le construire, certains d’entre-nous nous vendent à sa place des illusions qui nous empêchent de voir que nos rêves sont accessibles.

Aujourd’hui, « Le rêve » c’est de devenir riche en accumulant de la monnaie, ce que permet l’instauration des modèles simplifiés  de millions de décisions indépendantes, prises par les individus organisés pour se répartir des biens rares, et effectuer un choix parmi ceux-ci.

Si cette organisation économique s’est développée grâce à d’innombrables penseurs, découvreurs, entrepreneurs et acteurs qui exerçaient dans des cadres sociopolitiques divers, nous pouvons aisément comprendre qu’opter pour le modèle structurant l’activité sociale peut en retour fixer un cadre rigide, des modèles économiques difficilement réformables suivant leur étendue qui interféreront sur elle.

Ce constat ne permet pas d’affirmer pour autant que l’économie crée le social comme l’idée s’en est répandue, même s’il l’imprègne et l’empreigne, parce que nous avons bâti des dépendances structurelles à l’égal de notre psychique.

Cela, parce que nous ne sommes plus au fait des mutations ou évolutions, à cause de la diffusion d’un savoir sociologique trop pauvre, face à une évolution technologique trop rapide, et d’un encodage relationnel devenu un code complexe d’initiés. Mais également parce que nous croulons sous une information dantesque, que plus personne n’a le temps ni de lire ni d’écouter dans son ensemble. Parfois cela conduit au paradoxe d’étouffer l’originalité (soit d’idées ou d’œuvres), pour rester accolé au système mercantile dans lequel se vend mieux tout ce qui est racoleur, scabreux, polémique ; et où le voyeurisme a pris le pas sur l’information. Ceci, alors que des hommes ont payé un lourd tribut, par leur vie, pour nous en sortir, afin que par « l’intelligence » nous soyons aptes à la reconnaître.

Pourtant, il nous faudra encore certainement quelques siècles de développement de l’intelligence pour ne plus nous complaire à fabriquer des morts, nous délecter de l’odeur des cadavres, à tel point que nous en faisons un divertissement. Je ne veux pas par-là ignorer la violence, ni croire que c’est en l’interdisant qu’elle va disparaître, mais souligner que si notre éducation tend encore à mettre en exergue nos caractères de charognards, c’est que nous avons dû nous égarer quelque part.

Pour conclure cet essai, je ferai un pari sur le futur des progrès de notre « intelligence cérébrale », d’un cerveau relaie transcripteur sensoriel doté d’une capacité psychique extraordinaire pour développer une nouvelle richesse.

Je crois à l’instar de l’imprimerie qui a marqué une étape importante dans la diffusion du savoir et de l’information, la connaissance des sciences de la physique, par la mécanique quantique, va marquer une autre étape dans le développement sociétal de notre civilisation. Il nous faudra réexaminer beaucoup de nos relations ou les « requalifier » sous son auspice, inventer d’autres mots. Si la théorie du chaos permet d’exploiter la plus petite donnée économique, elle peut également nous permettre d’en mesurer son incidence à très long terme et d’envisager un regard sur notre existence, non plus à la seule mesure de nos perceptions sensorielles, mais aussi à celle de notre intelligence. Néanmoins, il nous faudra pour cela faire le même effort qui a suivi la découverte de l’imprimerie, créer un enseignement général à destination des adultes tout au long de l’existence, sans attendre quatre cents ans pour le mettre en œuvre. Ceci, pour que la démarche d’apprendre devienne un plaisir, et non pas une souffrance, comme celle à laquelle nous avons réduit nos relations vitales avec le travail ; surtout parce que le Savoir est l’élément dans lequel baigne notre nature culturelle, et il nous faudra regarder notre existence à l’échelle de l’espèce et de sa durée, tout en sachant chacun prendre au quotidien au travers des mots qui définissent l’humain et son monde, le plaisir que cela nous offre d’y appartenir.

 

Tout ceci commande d’être convaincu qu’il y a un absolu où tout ce que nous concevons s’écroule, Il est donc nécessaire de comprendre que quelqu’un qui dispose d’une certitude absolue peut se suicider car il est déjà mort. En fait c’est un mort vivant qui ne pourra plus rien apporter au monde, hormis sa destruction, car pour vivre il ne peut développer que la mort qu’il porte.

ddacoudre.over-blog.com.

Cordialement


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