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Commentaire de Electric Tof

sur DSK et ses drôles d'amis


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Electric Electric Tof 18 mai 2011 13:10
Le canard enchainé de ce matin  : 
 
« L’Elysée a été informé en temps réel de l’arrestation de DSK. Vers 2H du matin, le 15 mai, la Direction du Sofitel de Manhattan a prévenu la direction de la sécurité du groupe ACCOR à Paris, qu’une de ses salariées accusait DSK de l’avoir agressée sexuellement. Aussitôt la Direction de la chaîne, présidée par Dominique Hennequin, prévient le Préfet Christian Frémont, directeur du cabinet de l’Elysée. Lequel réveille tour à tour Sarkozy et Claude Guéant. Le Ministère de l’Intérieur a alors suivi en direct avec le Consulat français des déboires juridiques de DSK. C’était mieux qu’une série sur TF1 ? »
 
A ce stade, une remarque : cela se produit avant le dépot de plainte. Si le locataire de l’Elysée avait été un proche de DSK, imaginons Mitterrand, à n’en pas douter, la machine se serait mise en route pour écraser le coup, indemniser la victime sous le manteau et sauver le soldat DSK. Il me semble que Giscard avait une histoire encore pire d’une femme tuée sur le périphérique parisien. Evidemment, l’affaire n’est jamais sortie.
 
Dans le cas qui nous intéresse, « le laissez-faire » a prédominé probablement, après qu’un conciliabule improvisé ai décidé du sort du détraqué sexuel, et c’est tant mieux. Un type qui viole, et déjeune 30 mn après avec sa fille ni vu ni connu pour ensuite prendre tranquillement l’avion a quelques heures de vol derrière lui dans la gestion de ce type de situation dont il s’était tjrs tiré. C’est le syndrome du pas vu pas pris, qui chez les détraqués sexuels rajoute encore à la jouissance de l’acte, en constituant même parfois la motivation principale.
 
So what ? Carole Bouquet a parlé de suicide politique. Comme je l’ai questionné sur un autre fil : DSK avait-il réellement envie de monter sur les tréteaux de la Motte-Beuvron pour férailler avec Hollande, participer aux fêtes du boudin, voir toutes ses frasques étalées en novembre par les Sarko boys ? N’est-ce pas plutôt sa femme qui se voyait finir en beauté à l’Elysée ?
 
La justice a suivi son cours, comme on dit pudiquement. Pour le plus grand bonheur du locataire de l’Elysée.
 
En attendant, nous voilà chez Hercule Poirot, la femme de ménage, les horaires qui déconnent, le téléphone oublié, l’indice qui tue, il ne manque que le colonel Moutarde ! Et encore, c’est faire trop d’honneur à cette affaire minable dont Poirot lui même n’aurait pas voulu.

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