Ce papier intéressant mériterait un long débat en profondeur
Quelques modestes remarques :
Certes, le principe de précaution, issu en droite ligne de la pensée de H.Jonas (Le principe responsabilité), doit être appliqué avec raison, mais la raison a rarement toutes les cartes en main, faute de connaissances suffisantes (souvent provisoires toujours partielles).
Quelles recherches publiques et indépendantes fait -on autour des risques potentiels de l’usage généralisé des futures technologies nanotechnologiques ? du stockage des résidus nucléaires ?, etc...
On mesure mieux aujourd’hui les dégâts d’une agriculture ultra-productiviste vouée à l’agrobusiness, qui paraissait naguère le sommet de la gestion rationnelle de la terre.
La peur, alimentée par un recherche plus poussée,dans certains cas, peut être le début de la sagesse
Il ne faudait pas jeter ce principe avec l’eau du bain, car on sait au nom de quels intérêts cela peut être fait . Voir l’ opposition des pétroliers autour de Reagan et Busch à toute raison écologique et leur recherche d’intérêts à court terme (Drill baby !, encourageait Sarah Palin...)
Que constate-t-on au golfe du Mexique :Une pollution longtemps sous-estimée(sans
doute l’équivalent d’un Exxon Valdez par semaine), des dégâts
minimisés par la Compagnie _ :"L’impact
environnemental de la marée noire sera « très modeste » selon le patron
de BP_,