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Commentaire de Surya

sur Ces plantes qui tuent les virus


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Surya Surya 15 septembre 2009 17:10

J’ai beau être une utilisatrice régulière des plantes (exemple, si j’ai une toux sèche je me fais des infusions de thym, et c’est vrai que c’est très efficace, si je suis nerveuse, une infusion de lavande...) des huiles essentielles que j’adore utiliser mais que j’utilise toujours avec une extrême précaution (diffusion d’eucalyptus radiata l’hiver par exemple, pour assainir la maison), et si je les ingère, ce qui n’est pas recommandé par certains, par exemple dans un yaourt, je ne mets jamais plus d’une seule goutte), je suis un peu moins utilisatrice d’homéopathie en raison du côté contraignant des prises (pas de menthe etc... j’ai du mal à ne pas oublier de prendre mes granules) et même s’il m’est arrivé de soigner des petits bobos grâce à la phytothérapie, l’aromathérapie ou l’homéopathie, ou de prévenir leur apparition, et même si un jour je suis venue à bout d’une lombalgie qui me clouait au lit en prenant des gélules de bambou (le traitement du médecin n’avait pas fait d’effet).

Mais il y a quatre ou cinq ans, je me suis chopée une grosse grippe bien carabinée, et après avoir essayé tous les traitements phyto homéo aroma etc... parce que je me disais, bah, je vais quand même pas aller consulter pour une grippe, j’ai fini par me trainer dans un sale état chez le médecin pour une ordonnance de bons vieux antibiotiques qui m’ont remise sur pieds en quelques jours.

Je ne pense pas que ces médecines alternatives peuvent guérir des maladies graves comme le sida, ou des formes sérieuses de grippe H1N1 (au fait, l’article ne nous dis pas ce que sont devenus les 284 personnes qui n’ont pas été guérie de la grippe A)

Guérir le sida ne serait-il pas débarrasser totalement l’organisme du virus qui l’infeste ? (et qui mute en plus, non ?) Bref, qu’il n’y ait plus aucun virus ?

Le drame de l’Afrique est de ne pas pouvoir supporter le coût des trithérapies. Quel choix leur reste-t-il à part considérer les plantes comme une réelle alternative, du coup ? Si les plantes peuvent aider le malade à se sentir mieux, par exemple en stimulant le système immunitaire, c’est très bien, mais je crainds qu’aucune ne puisse débarrasser le corps des malades du virus lui même qui les détruit.

Sur ce site, expliquant la trithérapie, j’ai lu ceci : "En associant trois médicaments, les médecins parviennent à faire baisser la charge virale (la quantité de virus dans le sang) jusqu’à rendre le VIH indétectable.« Certes, les effets secondaires sont très durs à supporter, mais visiblement c’est la seule thérapie vraiment efficace, et on améliore d’année en année le traitement. Qu’on distribue donc aux malades Africains les traitements qu’ils n’ont pas les moyens de se payer !!!

Il y a plusieurs choses que je pense être inexactes dans la façon dont vous avez rédigé votre article.
Là je viens d’ouvrir vos liens, notamment le blog »tout sur la Chine« 
(http://toutsurlachine.blogspot.com/2009/09/des-plantes-chinoises-contre-h1n1.html)

et il est dit que les malades de la grippe A qui ont été soignés par les plantes traditionnelles chinoises avaient tous des symptômes mineurs. J’ai quand même l’impression que s’ils étaient arrivés avec des complications sérieuses, ils auraient également reçu un traitement allopathique pour les sauver.

La Chine a beau avoir développé depuis des millénaires une médecine traditionnelle efficace, qui englobe de nombreuses spécialités comme la phytothérapie, l’accupuncture etc... (par contre, petite parenthèse, je n’aime pas du tout quand ils se mettent à tuer les requins juste pour récupérer leurs ailerons, ou vider les mers des hippocampes) cela n’empêche pas ce pays d’utiliser aussi la médecine allopathique »occidentale« en cas de besoin. Mais si les plantes peuvent compléter, même un tout petit peu, afin d’apporter un confort supplémentaire au malade, il ne faut évidemment pas s’en priver.

De plus, dans votre article, vous dites : »Il y a six ans, 3000 malades du SRAS avaient été soignés et guéris grâce à la pharmacopée chinoise.« 

Or dans ce même article sur le lien que j’ai rappelé plus haut, il est écrit :
 »Il y a six ans, 3 000 malades chinois du SRAS avaient déjà bénéficié d’un traitement combinant molécules chimiques et plantes traditionnelles.« 

Je voulais donc vous signaler cette erreur.

Alors je ne sais pas quelles sont les mollécules chimiques dont ils parlent, mais en tout cas pour conclure mon commentaire, je dirai que je suis tout à fait pour l’utilisation des médecines dites »alternatives« , »douces", appelons les comme nous voulons, mais en aucun cas de manière exclusive, et encore moins en cas de pathologie grave. Si la maladie est grave, alors l’allopathie, même si elle présente des effets secondaires, doit être utilisée.

Je pense que le refus (ou la peur, ce qui est bien compréhensible) de subir des effets secondaires ne justifie pas que l’on mette sa vie en danger en cas de maladie grave et potentiellement mortelle.


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