« Soyons claire vous voulez une révolution sans comprendre sur quoi s’appui une révolution :
Une révolution s’appuis par le peuple ».

Non, vous m’en apprenez une bonne là Kalki !

Décidemment en donneur de leçon, vous vous posez un peu là. Mais que faîtes-vous au quotidien, dans votre ville, votre quartier, votre lieu de travail pour faire avancer la démocratie directe ?

En ce qui me concerne, je pourrai vous faire la liste des actions que j’ai menées et que je mène encore avec d’autres pour que les gens débattent et s’intéressent à la politique, c’est à dire à la vie de la cité.

Je vous donne un exemple : dans mon village, le syndicat des eaux veut faire croire aux gens qu’ils vont être obligés d’installer un système d’assainissement individuel à 6.000 € en moyenne l’équipement (filtre à sable), alors que la loi française n’est pas encore arrêtée sur ce point. 6.000 € c’est le coût de l’investissement au départ. Après, il y aura l’entretien, le changement du filtre régulièrement, les contrôles payants du service des eaux et j’en passe, tout cela à la charge du particulier.

Aucune participation des collectivités (communes, conseil général, agence de l’eau, etc...). Mais que font-ils de nos impôts ? Donc, je m’attelle à faire comprendre aux gens qu’on les prend pour des vaches à lait tout juste bons à engraisser les sociétés privées qui louchent sur ce marché juteux de l’assainissement individuel, alors qu’un assainissement collectif type lit planté de roseaux serait beaucoup plus économique et bien plus efficace pour la préservation de l’environnement.

C’est ma façon à moi, voyez-vous, de faire avancer l’idée d’une mise en commun plus efficace et équitable que l’individualisme forcené dans lequel nous vivons...

Ce la ne m’empêche pas, au contraire, de défendre le droit de vote comme une avancée essentielle pour les sociétés humaines en assortissant ce droit de son pendant indispensable : l’action concrète pour résister et proposer d’autres solutions.