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Commentaire de Grégory

sur Stéphane Guillon, l'insolence nécessaire


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Grégory 5 mars 2009 17:58

Si même Stéphane Guillon en vient à déranger le pouvoir c’est qu’on s’est enfoncé assez loin dans l’omnipotence prézydentielle. Car enfin, en fait d’humoriste, c’est plutôt la variante "petite vanne de courtisan", que, tiens au hasard, un authentique humoriste comme le même Desproges, qui quand le dossier de presse était vide n’avait aucun mal à recourir à une imagination féconde pour nous faire (vraiment) rire, se moquant au passage volontiers de lui même (ce qui est toute la différence entre un jeu de mot lamentable et un jeu de mot autosatisfait comme ceux de Guillon) et du public. Desproges s’est d’ailleurs plusieurs fois explicitement moqué des faux audacieux à la Guillon.

J’ai plutôt du plaisir à écouter Guillon, mais c’est celui de la Corrida : je le vois planter ses banderilles, parfois avec un certain courage (plutôt, hélas, qu’un réel esprit), comme par exemple face à Joey Starr où il avait tapé fort. J’aime son phrasé, son jeu d’acteur, j’aimais déjà ça quand il était à Comedy. Mais déjà à cette époque, je notais la grande faiblesse de ses textes, desespérément superficiels, ce qui finit bien par nous dire quelquechose de Stéphane Guillon. Voire au demeurant cet amusant papier de l’Organe, qui propose un papier sur Stéphane Guillon à la Stéphane Guillon, pastiche dont la veritable insolence est de ridiculiser l’original en démontrant autrement plus de sens du verbe, d’imagination et de style dans la flinguage.

http://www.lorgane.com/LE-PORTRAIT-DE-STEPHANE-GUILLON_a309.html


Enfin, ceci étant, il faut bien évidement s’indigner de ces pressions indignes. La question de la légitimité à voler dans les plumes de DSK ne devrait pas faire débat, où alors c’est à désespérer du pays...


 


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