Le problème fondamental est que l’État est incapable de trouver le prix des choses sans le marché
Un "autre" problème fondamental est que certaines choses n’ont pas de prix.
* la survie : tout l’or du monde
* l’écologie : coût des dégâts impossible à estimer
* l’armement : quel est le prix d’une victoire, ou d’une défaite ?
* la liberté. Quel est son prix ?
Pour aller plus loin, vous reprochez à l’Etat de ne pas savoir fixer les prix. L’exemple de la crise actuel montre que le libéralisme mondialisé en est également incapable, bulles immobilière, bulle internet, crises de surproduction... Vous en arrivez à une contradiction : à quoi sert le libéralisme s’il ne sert même pas à fixer les prix ?
A rien. A rien de plus que l’Etat, somme toute.
Le problème est, Julius, que vous partez d’un dogme :
" le prix converge vers un optimum"
Il n’est pas prouvé. Dans l’expectative, restons prudents et ne jugeons pas trop vite. Il y a des domaines où si le prix est mal fixé, cela n’est pas grave : les loisirs. Les choses qui ne sont pas de la survie. Et là, en effet, un gain peut être trouvé dans un système libéral. Pour le reste, laissons des gens plus sérieux que des joueurs de casino faire leur travail, et élisons les bien, ce qui est le principal.