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Commentaire de alceste

sur Quand Bétancourt devient une arme de politique intérieure pour l'UMP et le PS pour dégommer Royal


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alceste 7 juillet 2008 08:52

Olivier,
Merci, et encore merci, Olivier, de m’avoir révélé à moi-même : j’ignorais en effet jusque là que j’étais "socialo-poujadiste", et supporter honteux de M. Royal. Votre perspicacité redoutable me confond, et je rentrerais volontiers sous-terre pour vous être agréable si votre jugement recélait la moindre part de vérité. Pour de nombreuses raisons que je n’énumèrerai pas, je ne suis pas socialiste ( être un gestionnaire du capitalisme n’est pas dans mes ambitions) et encore moins poujadiste ! ; quant à la référence à M. Raffarin que vous jugez hors de propos, elle se rapporte aux jugements suivants : " L’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a estimé de son côté que les propos de Mme Royal relèvent "de polémiques secondaires dignes de politiciens secondaires" et "d’agitation politique". Interrogé par la presse lors d’une réception à l’occasion du 400e anniversaire de la ville de Québec, M. Raffarin a affirmé que Mme Royal "a fait une double faute". "On ne critique pas le président de la République française sur des terres extérieures à la France", a-t-il soutenu. "Deuxièmement, plutôt que d’assister ce matin à la séance officielle, Mme Royal a préféré faire de la politique (...). Son absence a été remarquée et a déçu les Québécois", a dit M. Raffarin, ancien président de la région Poitou-Charente que lui a ravi Mme Royal en 2004. M. Raffarin, qui était également l’organisateur des festivités du 400e côté français, a estimé que Mme Royal "a dû regretter de ne pas être aujourd’hui en Colombie pour pouvoir faire de l’agitation politique". "Nous devons honorer cette femme (Ingrid Betancourt) et ne pas chercher des polémiques secondaires dignes de politiciens secondaires", a-t-il dit." . Je persiste à penser que Messieurs Raffarin, Fillon et autres de même farine ne sont pas les mieux placés pour donner des leçons de morale à M. Royal, en particulier si on se réfère à la façon dont le gouvernement avait "géré" le désastre humanitaire de la canicule. Il est vrai qu’il ne s’agissait que de quelque milliers de vieux anonymes ( dont sans doute un grand nombre de poujadistes). Maintenant, si la passion de coller des étiquettes vous dévore, faites des confitures et étiquetez les pots autant que vous voulez.


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