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Commentaire de Ingrid du Midi

sur Quand la police nationale veille aussi à l'image du président de la République


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Ingrid du Midi 18 octobre 2007 09:43

Sur ce fil, avant le commentaire de Scarlet, il y avait un commentaire avec quelques liens rappelant le sinistre rôle de l’UNEF par rapport aux « lois d’été » de Sarkozy, notamment celle sur les Universités. Le commentaire a été enlevé. C’est la « démocratie » version UNEF et Agoravox.

D’ailleurs, cet incident de l’affiche « tombe à pic », juste après la nomination de DSK à la tête du FMI ou la session extraodinaire de la rentrée du Parlement qui vient de nous enfiler des montagnes de lois plus réacs les unes que les autres. Il faut à présent montrer qu’on « défend » les étudiants et faire en sorte qu’ils ne partent pas dans d’autres organisations.

La seule chose dont l’UNEF cherche à discuter, c’est le budget, et ce n’est même pas évident que l’objectif budgétaire soit celui des étudiants. C’est de tout le budget de l’Etat que discute le Parlement, et allez savoir ce que trame le PS... Pour le reste, Sarkozy peut agir à sa guise. C’est de la manipulation.

Voici, un peu, ce qu’a été la politique de l’UNEF et de ses amis sous Sarkozy :

http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=189

L’opposition de Monsieur le Président et la loi d’autonomie des universités

Nicolas Sarkozy avait promis un « statut de l’opposition », et le « socialiste » Didier Migaud est devenu président de la Commision des Finances, de l’Economie Générale et du Plan de l’Assemblée Nationale. Au même moment, Jack Lang apportait son soutien à la deuxième version du projet de loi « portant organisation de la nouvelle université » diffusé le 27 juin par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Pourtant, la plupart des organisations de chercheurs sont opposées à ce texte qu’elles considèrent comme un danger pour la recherche française. Il ne semble pas, non plus, que le Parti Socialiste ait soulevé la question des liens personnels de la Ministre Valérie Précresse, mariée à un directeur adjoint d’Imérys et fille du président de Bolloré Télécom, avec un milieu industriel dont il paraît difficile d’ignorer les intérêts stratégiques à propos de l’avenir de la recherche et des universités. Une « opposition », tout compte fait, très « constructive ».

(...)

http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=196

Valérie Pécresse devrait démissionner du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

(...)

Valérie Précresse a eu droit à ce commentaire de Nicolas Sarkozy : « On a rarement vu un ministre aussi heureux d’être nommé à l’Enseignement supérieur ». Mais c’est là, précisément, que réside le problème. Surtout, dans le contexte de la préparation d’une nouvelle loi d’autonomie des universités qui intéresse très directement le patronat. Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche couvre un domaine très proche des intérêts personnels et privés que peut incarner la nouvelle ministre. Mariée avec un directeur général adjoint du groupe industriel Imerys dont l’activité de recherche et développement est importante, Valérie Pécresse est également fille d’un professeur de l’université Paris Dauphine devenu en janvier 2007 président de Bolloré Télécom, un autre consommateur de haute technologie. La nouvelle ministre présente donc une proximité avec des intérêts privés et de groupe importants, qui paraît incompatible avec l’exercice au plus haut niveau de l’Etat de fonctions dans un domaine qui n’est pas étranger à ces intérêts. Demander pour cette raison la démission de Valérie Pécresse et la suspension des travaux sur son projet de loi d’autonomie des universités, dont la portée stratégique est reconnue, ne relève en rien de l’attaque personnelle. Même si, depuis un mois et demi, la « gauche » et les directions des principales centrales syndicales ont gardé le silence sur le contenu réel de la nomination de cette ministre.

Comment nier l’existence d’un réel problème ? Mais, étrangement, la « gauche » a raté, un mois avant les élections législatives et alors que les vagues du voyage à Malte de Nicolas Sarkozy juste après les présidentielles étaient très récentes, l’occasion de dénoncer l’accès d’une personne proche du clan Bolloré à un ministère important censé conduite une « réforme » à brève échéance. Pourtant, Vincent Bolloré avait jugé nécessaire de s’expliquer publiquement devant les critiques qu’avaient suscité mes vacances très coûteuses gracieusement offertes par lui et par son groupe au nouveau président de la République Française. Il faut que la politique parlementaire soit une sinistre comédie, pour qu’une telle « omission » ait pu se produire et perdurer pendant un mois et demi.

(...)

http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=202

Le Parti Communiste apporte un quasi-soutien à la loi Pécresse d’autonomie des universités

Nicolas Sarkozy recrute de plus en plus parmi les dirigeants de la « gauche », à qui il propose des expériences enrichissantes. Il a également doté l’opposition d’un « statut », avec l’accès de Didier Migaud à la présidence de la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale. Au même moment, le Parti Communiste diffuse sur son site une déclaration mise en ligne le 4 juillet, qui constitue un quasi-soutien de fait au projet de loi « relatif aux libertés des universités » de Valérie Pécresse. Un texte déposé au Sénat le 4 juillet et déjà inscrit à l’ordre du jour du 11 juillet. La « politique du consensus » semble être devenue la règle générale, au détriment des intérêts de la grande majorité des citoyens.

(...)

http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcISKczR?p=210

Sarkozy, la pseudo-opposition, les grandes centrales syndicales et les manifestations du 31 mai

Nicolas Sarkozy n’a pas à se plaindre de « son opposition ». Une avalanche de lois et dispositions diverses est passée au Parlement au cours du mois de juillet sans rencontrer la moindre résistance populaire. Aucune mobilisation ne s’y est opposée. Aucune manifestation n’a eu lieu dans la période de deux mois qui s’est écoulée entre l’élection de Sarkozy et l’ouverture de la session extraordinaire du Parlement début juillet suite au décret du 27 juin demandant aux deux Chambres d’examiner rien de moins qu’une bonne trentaine de textes en une période de l’ordre d’un mois. Un décret annoncé dès l’élection du nouveau Président de la République, qui déjà en mai avait entrepris de rencontrer des dirigeants de la « gauche » et des centrales syndicales. Après la passivité générale au sein de la « gauche » et des directions syndicales pendant plus de deux mois, que signifie l’étrange manifestation tardive du 31 juillet ? Tardive et restreinte à un seul objectif autour du « service minimum » , laissant tomber des questions aussi essentielles que l’enseignement supérieur, la justice et les prisons, la santé et bien d’autres. Comme si on cherchait à nous persuader que l’heure est à « sauver quelques meubles » et tant pris pour le reste, voire même qu’il aurait fallu voter Royal si on voulait autre chose. Quels intérêts sert, dans ces conditions, la manifestation du 31 juillet telle qu’ont entendu l’organiser la CGT et d’autres centrales syndicales ?

(...)

L’UNEF fait exactement comme la CGT. Elle se manifeste à la dernière minute, lorsque la machine à voter la loi sur les universités est déjà en marche. Au moment du début de l’examen du projet de loi (déjà adopté par le Sénat) par l’Assemblée Nationale, la direction du syndicat étudiant déclare dans un communiqué du 23 juillet :

« le projet de loi, en décalage total avec les aspirations de la communauté universitaire, a encore été aggravé par son passage au Sénat, notamment quant aux modalités d’élections du Président. L’UNEF met en garde les parlementaires sur les conséquences de l’adoption d’un texte en l’état inacceptable, et leur demande d’y apporter des modifications profondes notamment sur les statuts des personnels IATOSS et des enseignants chercheurs. Elle demande au gouvernement de s’engager dans le cadre de cette loi à mettre une loi de programmation budgétaire pluriannuelle et à financer des mesures pour les étudiants et les universités dès la rentrée. »

Il était parfaitement possible de riposter de manière conséquente à la stratégie de Sarkozy avant les départs en vacances, mais les blocages ont été bien réels. Ni la « gauche » ni les grandes centrales syndicales n’ont souhaité réagir en temps utile. Sous prétexte de « négociations » ? Une telle excuse serait très démagogique, surtout à un moment où Sarkozy offre nombre de bonnes places à des dirigeants de la « gauche ». Jamais l’existence de discussions n’a empêché une mobilisation préventive.

De même, silence radio toujours sur les circonstances de la nomination de Valérie Pécresse et les intérêts dont elle est proche...

http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=213

Les doutes sur l’indépendance des chercheurs et la nouvelle loi sur les universités

(...)

Le rapporteur de la loi sur les universités, Benoist Apparu, déclarait dans Libération du 23 juillet : « Nous proposons de transférer aux présidents d’université un pouvoir aujourd’hui partagé entre le ministère d’une part et les facultés d’autre part. » C’est une manière de faire du président un patron et de faire fonctionner l’université « comme une entreprise ». Un langage que l’on entend de plus en plus, depuis deux décennies, de la part des responsables des organismes publics. D’après le même article, l’UNEF avait « choisi de ne pas s’associer aux syndicats qui réclament le retrait pur et simple du texte ». Ce qui ressort également de son absence des appels exprimant cette revendication, ainsi que de son appréciation, émise dès le 27 juin, estimant que la deuxième mouture de la loi Pécresse permettait de préserver les fondements du modèle universitaire français. Pourtant, cette « nouvelle université » n’est qu’un pas de plus vers un vieux « modèle » : celui des universités des Etats-Unis d’Amérique directement contrôlées par l’oligarchie financière. L’UNEF ne semble pas s’intéresser aux ressemblances entre les principales tendances de la loi Pécresse et un système comme celui depuis longtemps en place outre-Atlantique et qui a connu, entre autres, des affaires sordides de suicides d’étudiants de doctorat.

(...)


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