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Quand la police nationale veille aussi à l’image du président de la République

Mercredi soir, 20 heures, à la Maison de l’étudiant, les jeunes et anciens militants de l’Unef La Rochelle sont réunis pour assister à une formation sur l’Allocation d’autonomie. Après un Collectif national à Paris, où cinq Rochelais s’étaient déplacés, l’équipe (une quinzaine de membres présents) décide d’organiser la semaine militante.

La nouvelle campagne nationale, tournant autour des faibles moyens alloués à l’éducation et à l’enseignement supérieur malgré les engagements du candidat Sarkozy, a été lancée le 7 octobre dernier. L’Unef ayant l’habitude des campagnes « choc », le président de la République est ici mis à l’honneur puisque c’est la mode !

Quelques-uns des militants motivés, décident de « se faire une session collage » aux Minimes : au programme, collage de la nouvelle campagne dans tous les endroits autorisés du campus. Nos quatre camarades font donc le tour du campus rochelais sans encombre.

23 h 50, arrivés au dernier panneau d’affichage proche de la cité universitaire Antinéa, deux patrouilles de la police nationale débarquent...

Les policiers viennent aux nouvelles et demandent ce que nos camarades collent. Sans aucune inquiétude, Marion qui expérimente son premier collage, leur montre l’affiche. GLOUP ! Les policiers décident d’en aviser leurs supérieurs...

...

Entre-temps, Thomas T. (président de l’Unef La Rochelle) avise son responsable, suivi du Bureau national, présent à La Rochelle. Les policiers ne lui laissent pas le temps de les rejoindre et embarquent les trois militants en direction de Verdun : ceux-ci auraient commis un « outrage et de légères dégradations », l’objet du délit est d’ailleurs saisi...

Au poste, les trois camarades subiront des interrogatoires séparément plutôt musclés (selon les propos de Thomas P., le secrétaire général), surtout pour des jeunes militants n’ayant rien à se reprocher. Les questions fusent : « Que pensez-vous de cette affiche ? Pourquoi la collez-vous ? Le feriez-vous si cela avait été avec le salut nazi ou avec une croix gammée ? »...

1 h 30 Inquiets, perturbés, mais toujours calmes les camarades de l’Unef sortent enfin du commisariat.

Il est clair que les policiers ont tenté d’intimider nos militants rochelais, il est clair aussi que cette interpellation sans fondement est une attaque frontale aux libertés et droits syndicaux en vigueur dans notre pays !

Mais une chose est sûre, cet « incident » qui nous éclaire sur la politique sarkozyste ne nous fera pas baisser les bras - il ouvre, d’ailleurs, la voix à une unité syndicale, voire politique, car tous s’émeuvent et s’indignent du traitement réservé aux militants syndicaux rochelais - mais surtout rendez-vous est pris pour un nouveau collage, la semaine prochaine, sur l’ensemble de la ville de La Rochelle... A bon entendeur !

L’équipe de l’Unef La Rochelle


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45 réactions à cet article    


  • pallas 16 octobre 2007 12:12

    Genial l’UNEF, je me suis toujours demandé a quoi vous serviez au fond, je n’est jamais reussi a mettre le doigt dessus. D’un coté vous vous plaigniez de de Sieur Sarko, mais sans lui et l’estremisme outre atlantique qui s’exporte chez nous vous ne serviriez pas a grand chose. Notre societe sclerosé de bon sentiment, pas bien de fumer de cigarettes, pas bien de boire de l’alcool, pas bien d’etre de droite, pas bien d’etre de gauche, pas bien de ne pas traverser sur les bandes blanches, pas bien d’exister tout simplement ou il faut culpabiliser sans arret le simple citoyen c’est vrai un sait un travail voir meme une passion des groupes politiques et de diverses associations, chercher la petite bete. Honnetement vous avez des soucis avec les policiers, sa tombe bien, ainsi les divers groupes de pressions commencent a s’entre devoré, moi, n’ayant le droit que d’etre coupable de tout et n’importe quoi je regarde, suis je coupable de dire que tout le monde me gave ? est je mon mot a dire quand je fume mes clopes et que je me bois ma biere le soir en rentrant du travail, quand je regarde les vrai informations que tout le monde se fou visiblement comme le prix du barril du petrole qui depasse les 85 dollars ou bien que plus de 25% de l’agriculture mondial est reduit a neant ce qui fera augmenter les prix. Il y a aussi le communautarisme exacerbé par quelques personnes et la population prise en otage dont en fin de mois pour les travailleurs se demandant s’ils vont pouvoir bouclé leurs fins de mois. Moi je suis partisan des arbres et des oiseaux, les arbres au moin ne se plaignent pas pas, le doux vent passant a travers les feuillages crée une petite melodie dont les oiseaux de concert crée une agreable musique a mes oreilles. Je sais, je sais je suis un vieux gars, pas du tout du XX eme siecle, un pauvre arrieré qui ne demande qu’une chose, le silence et rien d’autre.


    • Little Scarlet Pimpernel Little Scarlet Pimpernel 16 octobre 2007 18:12

      Après avoir aidé Pécresse à faire passer la loi sur les universités, l’UNEF avait besoin d’afficher cet antisarkozisme de façade.

      Les militants concernés par cette bagarre locale sont sans doute sincères et il faut les soutenir, comme il faut soutenir malgré tout l’UNEF pour protéger la liberté syndicale et défendre la liberté d’expression. Mais, à part cela, les extraits que cite Universitaire sont fort parlants sur ce qu’est vraiment l’UNEF.


    • ddacoudre ddacoudre 16 octobre 2007 22:22

      bonjour pallas.

      bien ta réflexion philosophique, mais navré qu’elle est été sanctionné la vie n’est que dans son tout, et dans ce tout faut accepter toutes les paries qui se génèrent les unes les autres en inter activité. alors il est bien évident qu’un trop de bruit (au sens scientifique)emmène des silences que certain avec leurs raisons apprécient. cordialement.


    • Ingrid du Midi 18 octobre 2007 09:43

      Sur ce fil, avant le commentaire de Scarlet, il y avait un commentaire avec quelques liens rappelant le sinistre rôle de l’UNEF par rapport aux « lois d’été » de Sarkozy, notamment celle sur les Universités. Le commentaire a été enlevé. C’est la « démocratie » version UNEF et Agoravox.

      D’ailleurs, cet incident de l’affiche « tombe à pic », juste après la nomination de DSK à la tête du FMI ou la session extraodinaire de la rentrée du Parlement qui vient de nous enfiler des montagnes de lois plus réacs les unes que les autres. Il faut à présent montrer qu’on « défend » les étudiants et faire en sorte qu’ils ne partent pas dans d’autres organisations.

      La seule chose dont l’UNEF cherche à discuter, c’est le budget, et ce n’est même pas évident que l’objectif budgétaire soit celui des étudiants. C’est de tout le budget de l’Etat que discute le Parlement, et allez savoir ce que trame le PS... Pour le reste, Sarkozy peut agir à sa guise. C’est de la manipulation.

      Voici, un peu, ce qu’a été la politique de l’UNEF et de ses amis sous Sarkozy :

      http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=189

      L’opposition de Monsieur le Président et la loi d’autonomie des universités

      Nicolas Sarkozy avait promis un « statut de l’opposition », et le « socialiste » Didier Migaud est devenu président de la Commision des Finances, de l’Economie Générale et du Plan de l’Assemblée Nationale. Au même moment, Jack Lang apportait son soutien à la deuxième version du projet de loi « portant organisation de la nouvelle université » diffusé le 27 juin par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Pourtant, la plupart des organisations de chercheurs sont opposées à ce texte qu’elles considèrent comme un danger pour la recherche française. Il ne semble pas, non plus, que le Parti Socialiste ait soulevé la question des liens personnels de la Ministre Valérie Précresse, mariée à un directeur adjoint d’Imérys et fille du président de Bolloré Télécom, avec un milieu industriel dont il paraît difficile d’ignorer les intérêts stratégiques à propos de l’avenir de la recherche et des universités. Une « opposition », tout compte fait, très « constructive ».

      (...)

      http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=196

      Valérie Pécresse devrait démissionner du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

      (...)

      Valérie Précresse a eu droit à ce commentaire de Nicolas Sarkozy : « On a rarement vu un ministre aussi heureux d’être nommé à l’Enseignement supérieur ». Mais c’est là, précisément, que réside le problème. Surtout, dans le contexte de la préparation d’une nouvelle loi d’autonomie des universités qui intéresse très directement le patronat. Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche couvre un domaine très proche des intérêts personnels et privés que peut incarner la nouvelle ministre. Mariée avec un directeur général adjoint du groupe industriel Imerys dont l’activité de recherche et développement est importante, Valérie Pécresse est également fille d’un professeur de l’université Paris Dauphine devenu en janvier 2007 président de Bolloré Télécom, un autre consommateur de haute technologie. La nouvelle ministre présente donc une proximité avec des intérêts privés et de groupe importants, qui paraît incompatible avec l’exercice au plus haut niveau de l’Etat de fonctions dans un domaine qui n’est pas étranger à ces intérêts. Demander pour cette raison la démission de Valérie Pécresse et la suspension des travaux sur son projet de loi d’autonomie des universités, dont la portée stratégique est reconnue, ne relève en rien de l’attaque personnelle. Même si, depuis un mois et demi, la « gauche » et les directions des principales centrales syndicales ont gardé le silence sur le contenu réel de la nomination de cette ministre.

      Comment nier l’existence d’un réel problème ? Mais, étrangement, la « gauche » a raté, un mois avant les élections législatives et alors que les vagues du voyage à Malte de Nicolas Sarkozy juste après les présidentielles étaient très récentes, l’occasion de dénoncer l’accès d’une personne proche du clan Bolloré à un ministère important censé conduite une « réforme » à brève échéance. Pourtant, Vincent Bolloré avait jugé nécessaire de s’expliquer publiquement devant les critiques qu’avaient suscité mes vacances très coûteuses gracieusement offertes par lui et par son groupe au nouveau président de la République Française. Il faut que la politique parlementaire soit une sinistre comédie, pour qu’une telle « omission » ait pu se produire et perdurer pendant un mois et demi.

      (...)

      http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=202

      Le Parti Communiste apporte un quasi-soutien à la loi Pécresse d’autonomie des universités

      Nicolas Sarkozy recrute de plus en plus parmi les dirigeants de la « gauche », à qui il propose des expériences enrichissantes. Il a également doté l’opposition d’un « statut », avec l’accès de Didier Migaud à la présidence de la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale. Au même moment, le Parti Communiste diffuse sur son site une déclaration mise en ligne le 4 juillet, qui constitue un quasi-soutien de fait au projet de loi « relatif aux libertés des universités » de Valérie Pécresse. Un texte déposé au Sénat le 4 juillet et déjà inscrit à l’ordre du jour du 11 juillet. La « politique du consensus » semble être devenue la règle générale, au détriment des intérêts de la grande majorité des citoyens.

      (...)

      http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcISKczR?p=210

      Sarkozy, la pseudo-opposition, les grandes centrales syndicales et les manifestations du 31 mai

      Nicolas Sarkozy n’a pas à se plaindre de « son opposition ». Une avalanche de lois et dispositions diverses est passée au Parlement au cours du mois de juillet sans rencontrer la moindre résistance populaire. Aucune mobilisation ne s’y est opposée. Aucune manifestation n’a eu lieu dans la période de deux mois qui s’est écoulée entre l’élection de Sarkozy et l’ouverture de la session extraordinaire du Parlement début juillet suite au décret du 27 juin demandant aux deux Chambres d’examiner rien de moins qu’une bonne trentaine de textes en une période de l’ordre d’un mois. Un décret annoncé dès l’élection du nouveau Président de la République, qui déjà en mai avait entrepris de rencontrer des dirigeants de la « gauche » et des centrales syndicales. Après la passivité générale au sein de la « gauche » et des directions syndicales pendant plus de deux mois, que signifie l’étrange manifestation tardive du 31 juillet ? Tardive et restreinte à un seul objectif autour du « service minimum » , laissant tomber des questions aussi essentielles que l’enseignement supérieur, la justice et les prisons, la santé et bien d’autres. Comme si on cherchait à nous persuader que l’heure est à « sauver quelques meubles » et tant pris pour le reste, voire même qu’il aurait fallu voter Royal si on voulait autre chose. Quels intérêts sert, dans ces conditions, la manifestation du 31 juillet telle qu’ont entendu l’organiser la CGT et d’autres centrales syndicales ?

      (...)

      L’UNEF fait exactement comme la CGT. Elle se manifeste à la dernière minute, lorsque la machine à voter la loi sur les universités est déjà en marche. Au moment du début de l’examen du projet de loi (déjà adopté par le Sénat) par l’Assemblée Nationale, la direction du syndicat étudiant déclare dans un communiqué du 23 juillet :

      « le projet de loi, en décalage total avec les aspirations de la communauté universitaire, a encore été aggravé par son passage au Sénat, notamment quant aux modalités d’élections du Président. L’UNEF met en garde les parlementaires sur les conséquences de l’adoption d’un texte en l’état inacceptable, et leur demande d’y apporter des modifications profondes notamment sur les statuts des personnels IATOSS et des enseignants chercheurs. Elle demande au gouvernement de s’engager dans le cadre de cette loi à mettre une loi de programmation budgétaire pluriannuelle et à financer des mesures pour les étudiants et les universités dès la rentrée. »

      Il était parfaitement possible de riposter de manière conséquente à la stratégie de Sarkozy avant les départs en vacances, mais les blocages ont été bien réels. Ni la « gauche » ni les grandes centrales syndicales n’ont souhaité réagir en temps utile. Sous prétexte de « négociations » ? Une telle excuse serait très démagogique, surtout à un moment où Sarkozy offre nombre de bonnes places à des dirigeants de la « gauche ». Jamais l’existence de discussions n’a empêché une mobilisation préventive.

      De même, silence radio toujours sur les circonstances de la nomination de Valérie Pécresse et les intérêts dont elle est proche...

      http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=213

      Les doutes sur l’indépendance des chercheurs et la nouvelle loi sur les universités

      (...)

      Le rapporteur de la loi sur les universités, Benoist Apparu, déclarait dans Libération du 23 juillet : « Nous proposons de transférer aux présidents d’université un pouvoir aujourd’hui partagé entre le ministère d’une part et les facultés d’autre part. » C’est une manière de faire du président un patron et de faire fonctionner l’université « comme une entreprise ». Un langage que l’on entend de plus en plus, depuis deux décennies, de la part des responsables des organismes publics. D’après le même article, l’UNEF avait « choisi de ne pas s’associer aux syndicats qui réclament le retrait pur et simple du texte ». Ce qui ressort également de son absence des appels exprimant cette revendication, ainsi que de son appréciation, émise dès le 27 juin, estimant que la deuxième mouture de la loi Pécresse permettait de préserver les fondements du modèle universitaire français. Pourtant, cette « nouvelle université » n’est qu’un pas de plus vers un vieux « modèle » : celui des universités des Etats-Unis d’Amérique directement contrôlées par l’oligarchie financière. L’UNEF ne semble pas s’intéresser aux ressemblances entre les principales tendances de la loi Pécresse et un système comme celui depuis longtemps en place outre-Atlantique et qui a connu, entre autres, des affaires sordides de suicides d’étudiants de doctorat.

      (...)


    • Ingrid du Midi 18 octobre 2007 10:17

      Une autre « curiosité » du site d’Agoravox, c’est que les liens avec le site de De ço qui calt ? sont dénaturés par l’informatique si on les écrit comme les présente Yahoo ! sur le site du blog. C’est ce qui arrive, dans le commentaire précédent, avec l’article :

      http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=210

      où, au lieu de « quicalt », j’avais écrit comme Yahoo ! : « blog-hemwnYcgbq_SQcISKczR » que l’informatique d’Agoravox dénature automatiquement en supprimant le deuxième S, ce qui rend le lien inopérant. On retrouve, toutefois, le bon lien en cliquant sur « lien permanent ».


    • LE CHAT LE CHAT 16 octobre 2007 12:48

      bah , ça leur fera des souvenirs à raconter !l’affiche est pas mal , tant qu’elle reste sur les emplacements prévus à cet effet y’à pas de blème !


      • Algunet 16 octobre 2007 12:49

        J’ai failli pleurer en lisant cet article...

        Pauvres manifestants interpellés injustement dans ce pays anti démocratique, c’est qu’ils ont risqué leur vie ces jeunes !

        Heureusement, l’auteur est là pour réveiller nos consciences endormies, ouf !

        Cependant on peut admettre que montrer notre président de la république en train de mettre le doigt dans le cul de celui qui regarde la pancarte peut paraitre démontrer un manque de respect envers la fonction et les 53% de français qui ont voté pour lui... J’éspère qu’on ne verra pas Ségolène ou autres consoeurs ou confrères avec des représentations si douteuses. smiley


        • alexis-LON 16 octobre 2007 13:28

          Oui t’as raison, on devrait aussi interdire les guignols de l’info tant qu’on y est, et puis toutes carricatures qui seraient prejudiciable a l’image de notre president. A quand le salut au president avant le debut des cours dans les ecoles ? On croit rever .... comme le dit l’auteur, c’est purement de l’intimidation policiere et ca ne devrait meme pas exister en democratie.


        • tvargentine.com lerma 16 octobre 2007 12:53

          Ou est le débat d’idée sur ce type d’affiche ?

          Un rejet complet d’un Président élu au suffrage universel,un rejet de la démocratie et un rejet de discuter,voila ce que représente cette affiche d’extrème gauche.

          Décidement,l’obscurantisme d’une minorité qui n’accepte toujours pas la démoratie et porte atteinte à l’esprit du civisme républicain,mérite que la police républicaine s’occupe d’eux.

          Le fascisme rouge doit etre mis au même niveau que le fascisme noir


          • alberto alberto 16 octobre 2007 16:13

            Vraiment, Lerma, je ne te comprends pas !

            Pour UNE fois que les médias « oublient » de mettre l’Omniscient Président à la une de leurs manchettes, non seulement tu ne proteste pas mais, tu sembles encourager ce genre d’« oubli ».

            L’incident s’est produit mercredi dernier, et on en parle seulement aujourd’hui ! Décidemment la communication n’est plus ce qu’elle était !


          • Gazi BORAT 16 octobre 2007 12:54

            Peut-être aurait-il été plus judicieux de représenter Mr Sarkozy avec sur la tête un turban en forme de bombe..

            Peut-être serait-il venu soutenir l’UNEF au nom de la « liberté d’expression »..

            gAZi bORAt


            • Zalka Zalka 16 octobre 2007 13:04

              Lors du procès de Charlie Hebdo, Sarkozy avait fait parvenir une lettre à l’intention du tribunal. Il y disait notamment qu’il préfére l’abus de caricature à l’absence de caricature. A partir de là, on peut considérer que le président Sarkozy n’aurait rien à redire à cette affiche de l’UNEF.

              Bien sûr, on peut apprécier ou non cette affiche, la trouver pertinente ou non. Cela regarde d’abord l’UNEF (dans sa volonté de convaincre).

              Ce qui est sûr et certain en revanche, c’est que l’attitude des fonctionnaires de polices dans cette affaire, est absolument inadmissible.


              • Serviteur Serviteur 16 octobre 2007 13:04

                Oh zut on colle des affiches et on se fait arreter par les méchants policiers.Et bien voila une experience formatrice : la protestation s’accompagne toujours d’emmerdes mais on est rebelle ou on ne l’est pas. Après tout si tout les fils à papa ne pouvaient pas avoir leur quart d’heure soixante huitard quand ils sont à la fac que ferait la jeunesse désoeuvrée de notre beau pays ? Vive notre cher président, bénis soit sa parole et ses actes pour les siècles et des siècles allah korusun.

                Serviteur.


                • Emmanuel 16 octobre 2007 13:28

                  La démocratie, ainsi que le sexe, ne s’usent que si l’on ne s’en sert pas.

                  Merci à l’unef de nous rappeler ces fondements.


                • Serviteur Serviteur 27 janvier 2008 18:17

                  bon la prochaine fois que je fais du second degré j’essayerai d’etre plus explicite pour nos amis pro unef pro 68 pro démocratie alors que seule la monarchie présidentielle est la solution (mince je recommence a faire du second degré et comme promis je mets une petite parentheses pour les simples d’esprits)

                   

                  Amicalement pour beaucoup avec mépris pour ceux qui m’ont moinsez sans commentaire (bravo a emmanuel pour son argument sur la démocratie qui est tres pertinent dans le cas present... oups encore du 2eme degré faut vraiment que je me fasse soigner)

                  Serviteur


                • Martin Lucas Martin Lucas 16 octobre 2007 13:15

                  L’UNEF respecte sans doute plus la fonction de Président de la République que ne le fait l’intéressé.

                  Mahmoud Ahmadinejad a fait plus de 80% aux élections en Iran, pourtant ceux là même qui sont ici au pouvoir lui dénient toute légitimité.

                  Vous voyez bien que la « démocratie » (suffrage uninominal à deux tours, alors qu’il y a bien d’autres systèmes), ne sert que quand elle ne dessert pas les intérêts de ces gens là.


                  • LE CHAT LE CHAT 16 octobre 2007 13:49

                    tu aurais pu en dire autant du Hamas , élu démocratiquement sous contrôle du quartet ....


                  • Hakim I. 16 octobre 2007 13:43

                    Un policier peut vous en faire baver pendant des années au niveau du portefeuille juste pour un outrage (dommages et intérets, amendes, etc). Et seul le témoignage d’un de ses collègues est suffisant pour approuver cet état de fait. D’autant plus que le salaire d’un gardien de la paix est largement au dessous du raisonnable, donc tout est bon pour arrondir les fins de mois. C’est la nouvelle arme judiciaire qui fait des ravages dans les cas d’empêchement à la libre expression. Contestez une contravention, et vous verrez qu’on vous menacera tres vite d’outrage. Pareil en cas d’erreur de l’agent, l’outrage est un fantastique outil de couverture, comme le disent les jeunes « pour la faire à l’envers ».

                    Au premier qui me rétorquera (voyant mon prénom) que je n’ai qu’à retourner dans mon pays d’origine pour goûter au véritables conditions de pays démocratiques, je lui répondrai qu’il a entièrement raison ; dans le sens où biensur l’état de la démocratie en France est bien meilleur (moins pire) que dans d’autres pays.

                    Le problème c’est que justement, à force d’accepter tout venant de l’Etat sous prétexte d’avoir un label tamponné « démocratie », le pays finit par avoir des odeurs de makhzen (nom qu’on donne aux systèmes d’états policiers dans les pays du Maghreb). Et je n’ai aucun mal à comparer l’accusation d’outrage dont font l’objet les jeunes de l’UNEF avec un crime de lèse majesté qu’on pourrait trouver an Arabie Saoudite ou au Maroc.


                    • haddock 16 octobre 2007 13:56

                      Vous voyez le mal partout , Sarko en pointant son majeur rappelait simplement qu’ il avait été élu à la majorité , et que c’ est un honneur de le montrer ( le doigt ) Y a pas d’ ironie là-dedans .


                      • C.C. C.C. 16 octobre 2007 13:57

                        Je ne comprends absolument pas l’intérêt d’un tel texte, purement propagandiste ... et j’aimerai qu’on me prouve en quoi le petit excès de zèle de quelques policiers charentais nous « éclaire » sur la politique de Sarkozy.

                        Néanmoins, aussi minables soient les méthodes de cette campagne de communication (on a l’habitude avec l’UNEF), il est indispensable de permettre à cette organisation syndicale de s’exprimer comme elle le souhaite ... mais doit on vraiment le faire sur Agoravox ?


                        • Manuel Atreide Manuel Atreide 16 octobre 2007 14:17

                          Qui alors doit être autorisé à s’exprimer sur Agoravox ? Qui donc doit en être banni, interdit, chassé ?

                          Cet article ne vous plait pas. Fort bien. Il exprime une opinion, il est engagé. C’est son droit.

                          D’autres opinions, d’autres engagements, d’autres partis-pris s’expriment sur Agoravox. La parole y est diverse, libre. Voulez vous que cela change ?

                          Créez alors votre propre média citoyen pour y exercer la censure que vous voulez. Vous y serez tranquille. Peut être un peu seul, je le crains.

                          Bien à vous, CC

                          Manuel Atréide


                        • alberto alberto 16 octobre 2007 14:20

                          C.C. Le problème est justement de savoir si ce n’est que de l’excès de zèle : il fallait donc marquer le coup et attendre la suite...

                          Bien à vous.


                        • C.C. C.C. 16 octobre 2007 20:03

                          Cher Atréïde,

                          Que je sois d’accord ou pas avec le propos de l’article n’a rien à voir à l’affaire : le fait est que cet article n’en est pas un, et vous le savez très bien : il s’agit uniquement d’un tract. Ne faites pas insulte aux véritables rédacteurs en feignant de ne pas voir la différence entre ces lignes anonymes et ce qu’on doit attendre d’un article ... même sur un média participatif.


                        • C.C. C.C. 16 octobre 2007 20:12

                          Je voudrais juste ajouter que je trouve savoureuse, mon cher Atreide, la manière que vous avez de mélanger sélection est censure ... quoique finalement, toute sélection est une forme de censure ... mais enfin, comparez le dernier article de DW (avec qui j’ai très peu d’affinité) et ça ... et vous verrez quand même une (énorme) différence.

                          Bien à vous.

                          C.C.


                        • snoopy86 16 octobre 2007 14:18

                          Bon, agoravox publie un tract de l’UNEF et il y a quinze morpions à La Rochelle derrière leur clavier prêts à moinsser toute réaction hostile...

                          quel intérêt ?


                          • patroc 16 octobre 2007 14:18

                            Bon article sur une réalité cachée. L’affiche est directe mais vraie : Sarko0 enfile un gros doigt à tous les étudiants et l’éducation en général et ceux ou celles qui la ramènent sont intimidé(e)s, menacés, fichés (et bientôt emprisonnés ?). Les flics pour surveiller tout çà, la presse pour la propagande gouvernementale, çà pue la dictature grimpante...


                            • sacado 16 octobre 2007 14:57

                              Juste un truc : si vous avez collé des affiches sur le campus, comme le suggère l’article, la police n’avait rien à y faire ?


                              • Nobody knows me Nobody knows me 16 octobre 2007 15:29

                                Si les affiches étaient apposées sur des pancartes prévues à cet effet, pas de justification d’embarquer les étudiants. L’affiche n’a pas l’air d’appeler à la violence ou à la haine raciale (contrairement aux mesures actuelles du gouvernement en matière d’immigration), donc pas de raison là non plus d’embarquer. Probablement des policiers zélés qui voulaient, eux aussi, faire un supplément de travail pour être mieux payés...

                                Sarkozy, lors de sa « fabuleuse » session au ministère de l’intérieur, avait porté plainte plusieurs fois contre des caricatures de policiers (représentés par des cochons). C’est pas nouveau qu’il n’aime pas qu’on parle en mal de lui.

                                Le souci c’est que dans une dictature ça s’appelle de la propagande et dans une démocratie, ça s’appelle de la « communication », c’est légal et toléré par les Nations Unies.

                                Je n’en appelle quand même pas à l’insurrection, mais ça commence sérieusement à me brouter moi ces manières « Virez moi ces bourelets », « Parlez pas de ma femme », « Pas de caricature »", ...

                                Aux 53%, vous l’avez voulu, vous l’avez votre politique « ultra-sécuritaire ». Mais il n’y aura que ça, ne croyez pas voir l’oseille du « travailler plus pour gagner plus »...


                                • snoopy86 16 octobre 2007 16:11

                                  Trois jeunes ont passé trés exactement 1h40 dans un commissariat...

                                  Ils ont subi « un interrogatoire musclé » (rires, ils ne doivent pas vraiment réaliser ce que peut être un interrogatoire musclé)...

                                  Nos libertés sont en terrible danger...

                                  Dois-je me réfugier en Belgique ou au Zimbabwe ? Y aurai-je le statut de réfugié politique ?


                                  • Reuillois 16 octobre 2007 16:32

                                    Passer une heure 40 dans un commissariat, même si les policiers n’ont sûrement pas les mêmes pratiques qu’en RDA, n’est jamais une expérience agréable.

                                    Il m’est arrivé, au cours d’une cérémonie, de me faire injustement enguirlander par deux membres des RG. Ca n’a duré que 30 secondes mais ce fut assez éprouvant.

                                    Le fait de se faire arrêter par ce que l’on colle des affiches qui critiquent le Président est bel et bien une atteinte aux libertés.


                                  • koton 16 octobre 2007 16:35

                                    on bascule tendrement(gav) et tranquillement vers une dictature...la voilà la rupture !


                                  • Nobody knows me Nobody knows me 16 octobre 2007 16:48

                                    @snoopy

                                    « Dois-je me réfugier en Belgique ou au Zimbabwe ? Y aurai-je le statut de réfugié politique ? »

                                    Non mais si vous payez trop d’impôts, il parait que la Belgique et la Suisse sont pas mal... demandez aux courtisans de notre roi.

                                     smiley


                                  • Sz 16 octobre 2007 17:01

                                    @ tout les défenseurs de la liberté vs Sarko.

                                    Et une affiche de Ségolène en train de chier sur la France, vous la défendriez aussi ?

                                    Si oui, pas de soucis, vous êtes honnêtes. Si non, posez vous des questions sur la géométrie variable de votre sens de la liberté d’expression.


                                    • Reuillois 16 octobre 2007 17:08

                                      Je ne la défendrais pas, car elle ne défendrait pas mon opinion, mais en aucun cas elle ne devrait entraîner pour ses concepteurs et colleurs un passage au commissariat.


                                    • Chichile Chichile 16 octobre 2007 18:00

                                      Pas d’accord.

                                      Le droit à l’image, à sa représentation, c’est tout de même quelque chose d’important, non ? Sinon, quid de la diffamation, de l’insulte ?

                                      Que ce soit Ségo ou Sarko ou Besancenot, ils ont le droit de décider ce que l’on fait de leur image.


                                    • koton 17 octobre 2007 01:37

                                      il n’y a pas de diffamation ,ami sarkolatre,l’affiche représente bien la politique menée par le président ,mais peut etre faites vous partis des 5%de français qui cummulent les richesses du pays ?

                                      ils aurais pu le faire en vampire,aussi..c’est bien connus,si vous invitez un suceur de sang à l’interieur...


                                    • seigneur_canard seigneur_canard 16 octobre 2007 17:09

                                      Bon, je n’ai jamais été trop fan des syndicats étudiants quand j’étais encore à l’université. Trop marqué politiquement (à l’extrême gauche ou à droite) et pas assez proche des VRAIS préoccupations quotidiennes des étudiants qu’ils devaient défendre. Bon, et surtout je pouvais pas blairer leurs représentants, à 100% dans le trip « j’ai le melon ». Bref... Toutefois, dans le cas qui nous occupe, l’UNEF me semble dans son droit. Il n’y (selon l’article) pas d’affichage sauvage et le droit à la caricature, ça existe. Les questions foireuses posées par les pandores montrent bien que ceux-ci n’avaient rien contre eux de tangible. En France, on arrête pas les gens parce qu’ils pourraient éventuellement penser à faire ce que suggèrent les flics qui les interrogent. Bref, des méthodes foireuses et une perte de temps. Il y a largement assez de crimes et délits violents commis chaque jour sur le territoire français pour que nos flics soient occupé ailleurs pour des choses « utiles ». Etrangement ce sont sans doute les mêmes flics qui vous envoie balader quand vous déposez plainte pour un cambriolage (on peut rien faire mon bon monsieur...) Pour la défense de l’image de notre cheeeeeeer président bien aimé, là, on peut bloquer un car de flics et une salle d’interrogatoire. C’est certes un épiphénomène, mais c’est révélateur d’un climat. Un climat de plus en plus mauvais...

                                      PS, l’affiche est mauvaise. Ce n’est pas aux étudiants que sarko fait un doigt, mais à 95% des français... Malheureusement, certains ne l’ont pas encore sentie, mais ça viendra...


                                      • Nino 16 octobre 2007 21:22

                                        Vous n’êtes pas les premiers...

                                        www.snuanpe.org/upload/415885984violensarko.pdf

                                        et malheureusement pas les derniers à subir des violences qui ne seront jamais aux actualités. Pas une grosse répression, non, juste des centaines de petites...


                                        • koton 16 octobre 2007 23:31

                                          la stasi,ça vous dit quelque chose ?depuis 2002 ,c’est la cata en france...lisez les rapports d’amnesty international !grace à l’outrage et rebélions ils ne craignent plus rien !


                                          • Algunet 17 octobre 2007 01:37

                                            A la lecture de cet article

                                            et surtout des commentaires de notre jeunesse étudiantine je viens de me rendre compte que je suis devenu un vieux con et ce depuis plus longtemps que je ne le croyais et peut-être même depuis ma naissance... Et ben c’est pas grave, j’assume et à tous ceux là je leur rends le doigt d’honneur, glissé et reglissé dans leur cul (là c’est pour être plussé par tous ceux qui ont plussé cet article : ne sentez vous pas en effet vibrer la corde révolutionnaire au tréfond de votre être ? smiley


                                            • jamesdu75 jamesdu75 17 octobre 2007 02:40

                                              Même si je trouve que l’article n’a aucune legitimité sur Aggoravox, il n’y a aucune remise en question de savoir si l’affiche est oui ou non insultante au niveau de la personne du President.

                                              Il faut bien voir que les colleurs d’affiche ont été pris a partis non pas pour coller des affiche mais pour avoir insulter le president. Elu a 53 ou 85 % c’est pas le probléme.

                                              L’unef est contre le president et utilise ses faits (ceux du president) pour lui montrer ce qu’ils pensent. Il n’y a rien de mauvais la dessous a part une caricature.

                                              Si le collage d’affiche est reprimander par la loie. Il faut bien qu’une loie passe et dans ces cas la le nombre de plainte pour les affiche dans la rue pour l’UMP depasserai l’entendement.

                                              La question est de savoir pourquoi la police a eut ordre de les arrêter, une copie du procés verbale sera la bienvenue.

                                              Une derniére chose, si sur l’affiche il y avait eut quelqu’un d’autre dans un geste similaire. Les sanctions aurait était les même ???? vaste question.


                                              • Icks PEY Icks PEY 17 octobre 2007 10:35

                                                C’est là où on peut déplorer l’incroyable confusion des genres.

                                                Là où l’UNEF voit la liberté d’expression, les droits syndicaux et la liberté de caricature, qu’y mettent-ils ? Une affiche moche et insultante sans aucune idée intelligente.

                                                La caricature n’est pas l’insulte. L’insulte ne relève pas du débat politique et de la liberté syndicale.

                                                Et à ma connaissance, montrer un adversaire politique faire un doigt d’honneur ne relève pas d’un échange constructif, fondé et intelligent. Ce n’est que la saillie décérébrée de jeunes glandeurs qui feraient mieux de bosser leurs cours dispensés quasi gratuitement aux frais de la solidarité nationale.

                                                A quand une obligation de remboursement des frais de scolarité (au sens large : tous les frais de scolarité) lorsque l’étudiant concerné ne respecte pas des conditions de participation comme l’assiduité aux TD, par exemple ? Il est temps de faire comprendre aux glandeurs que l’unviersité n’et pas une vache à lait et que l’accès libre et quasi gratuit au système universitaire inclut des devoirs et non pas seulement des droits ?

                                                Bien cordialement,

                                                Icks PEY


                                                • seigneur_canard seigneur_canard 17 octobre 2007 15:24

                                                  Et hop ! une petite couche sur les « étudiants glandeurs »... « Et après, ça deviendra une feignasse de fonctionnaire, je vous l’dit moi ! ». « De mon temps, on les aurait envoyer dans les paras, ça en aurait fait des hommes, pas des tapettes de gauchisssses ! »

                                                  allez dédé, remet nous un coup de rouge.

                                                  Voilà, je crois qu’on a épuisé les arguments constructifs des fan-boys de l’homme-à-la-rolex.


                                                  • Icks PEY Icks PEY 17 octobre 2007 16:16

                                                    MdR !

                                                    Je ne généralise pas en disant que les étudiants sont des glandeurs, je dis qu’il faudra un jour qu’on pénalise les étudiants qui ne suivent pas normalement leur scolarité.

                                                    C’est sans doute toute la différence entre les gens de l’UNEF et moi : pour l’UNEF, étudiant, c’est un statut à part entière avec plein de droits et d’exigences, pour moi, étudiant c’est un cadeau (cher) qu’offre la collectivité nationale à sa jeunesse pour lui donner l’opportunité d’avoir un bon métier.

                                                    Question de point de vue, sans doute.

                                                    Quant à la qualité du débat, excusez moi, mais on ne peut pas dire que l’affiche incriminée ait placé le débat bien haut !

                                                    Icks PEY

                                                    PS. Avant de proférer des propos à l’emporte pièce, réflechissez trente secondes : cela ne vous aurait pas effleuré que je puisse être fonctionnaire ? Vous êtes très « cliché », en fait : l’électeur qui est contre la glande à la fac, il est forcément sarkphile, ultralibéral et propriétaire d’une Rolex, c’est ça ?


                                                  • seigneur_canard seigneur_canard 17 octobre 2007 20:30

                                                    Le cliché appelle le cliché... Et, ce n’était pas que votre commentaire qui était visé.

                                                    Je dois avouer que je me suis un peu « lâché » sur ce coup. Mais avouez que la façon vindicative dont vous parler des étudiants syndiqués est pour le moins révélatrice du fond de votre pensée. Ce sont forcément, selon vous, « de jeunes glandeurs qui feraient mieux de bosser leurs cours dispensés quasi gratuitement aux frais de la solidarité nationale. » Désolé, mais, même si je ne porte pas ces braves gens dans mon coeur, prétendre qu’avoir des activités syndicales conduit à (ou est la résultante d’) une attitude de « glandeur » est un bon gros cliché des familles. Ceux que j’ai eu l’occasion de côtoyer étaient certes des casse-pieds, mais également des bosseurs.

                                                    Cela dit, je vous rejoins sur un point, il faudrait vraiment éviter que des gens qui n’ont rien a foutre en fac y mettent les pieds. Car, si quelqu’un « glande » à l’université, c’est qu’il s’y ennuie ou n’a pas les capacités nécessaires pour intégrer le niveau des cours. Cela est souvent la résultante d’une mauvaise orientation. Il faut sans doute recaser tout ce petit monde dans des filières mieux adaptées.

                                                    Mais, le plus gênant, c’est sans doute les « voyous » qui s’inscrivent en fac pour écouler certaines « marchandises illicites » en toute quiétude. Cela gangrène l’atmosphère de certaines universités. (danger la nuit tombée quand il faut traverser le campus et qu’on risque de tomber sur ces mecs en pleine transaction).

                                                    Quand à l’affiche, je trouve au contraire qu’elle résume tout à fait la personnalité de notre cher président. Je doute fortement que ce dernier aime ses concitoyens.

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