ZenZoe

Boutin a raison ceci dit. Sans être homophobe, on peut aussi trouver qu’on nous gave avec cette cause, et c’est dommage, elle en vaut la peine. Mais la sexualité doit savoir rester discrète - dans tous les cas - et pas portée en étendard et revendiquée comme si elle était l’alpha et l’oméga d’une personne.
En ce qui concerne le palmarès de Cannes, peut-être que La vie d’Adèle est un bon film ? Si oui, il n’a pas besoin de tapage pour qu’on le reconnaisse comme tel et qu’on le récupère pour défendre une cause, ça se fera tout seul. Brokeback Mountain, My Beautiful Laundrette, Philadelphia, Harvey Milk, Mulholland Drive, et dans un autre registre, la Cage aux Folles, tous ces chefs-d’oeuvres ont fait bien plus dans le monde entier pour la cause homo que des dizaines de lobbies butés et braillards genre LGBT qui font grincer des dents.

Super article, très réjouissant.
Une autre astuce : demandez au serveur si c’est du cuisiné maison ou si ça sort d’une barquette. S’il rougit et répond euh..., vous remettez votre blouson et direction la porte. Coût : 0,00 euros.

Ceux qui braillent le plus fort sont très souvent ceux qui sont le moins à l’aise avec leurs choix et attendent des autres qu’ils le légitimisent.
Il en est ainsi du véganisme comme des valeurs familiales. Quand on est sûr de vivre selon sa conscience, on ne fait pas de tapage et on vit sa vie dans emm*** les autres.

Il me semble que cette loi a été initiée pour régulariser la situation des conférenciers étrangers très pointus sur un sujet, ne parlant pas notre langue et s’exprimant la plupart du temps en anglais. Ils représenteraient environ 10% des intervenants en amphi. Pour le moment, leurs cours en anglais, pourtant interdits par les lois françaises, existent bel et bien et il s’agissait de mettre fin à une hypocrisie. Pour l’instant, je ne vois là rien de choquant.
En ce qui concerne les conférenciers français, ils vont bien sûr continuer à enseigner en français - pas le choix de toute façon, les enseignants en France ne sont pas au top quand il faut s’exprimer autrement que comme Molière 
Franchement, je crois qu’on voit un problème là où il n’y en a pas.

L’histoire d’attirer des étudiants étrangers n’est qu’un prétexte et ne tient pas la route par contre. Et si on veut favoriser l’apprentissage du français, mieux vaudrait s’attacher à combattre les coupures de subventions aux structures d’enseignement du français dans le monde et sur notre sol - la situation est déplorable et il y a de quoi faire.

Votre histoire se passe de commentaire ? Oui, mais elle n’a pas valeur universelle quand même ! Votre tante a eu un sacré coup dur avec la mort de son mari.
J’ai aussi une tante américaine partie là-bas dans le sillage d’un GI dans les années 40. Elle a été à l’université, s’est payé ses cours en servant des hamburgers et en donnant des cours de français, a enseigné pendant une trentaine d’années dans des écoles publiques. Elle est partie en retraite à 60 ans, et reçoit environ 60 000 dollars par an de « pension » comme ils disent, soit un peu moins de 50 000 euros, soit 4000 euros mensuels. La pension de retraite pour les profs (qui sont d’ailleurs mieux payés aux Etats-Unis) est en effet entre 40 000 et 60 000 dollars annuels, selon l’échelon atteint et les grilles de salaire locales. Voilà, tout n’est pas négatif, c’est partout pareil.