@berry En Australie, dans les années 1980, un bébé a disparu de son berceau, sous une tente, dans un camping, pendant que ses parents s’occupaient des aînés à quelques mètres de là. On ne l’a jamais retrouvé. La mère a toujours soutenu qu’un dingo (l’animal) avait emporté son bébé. Personne ne l’a crue. C’était l’affaire de la décennie, on a parlé de sacrifice (la famille était très religieuse, le père pasteur), de maltraitance (la mère a été soupçonnée, emprisonnée), de chasseurs, d’un tas d’autres choses. Une famille explosée pour rien. Des décennies plus tard, un grimpeur a retrouvé par hasard les vêtements du bébé dans une ancienne tanière de dingo, quasiment inacessible. Les analyses ont montré qu’en effet, un dingo était bien le fautif. Et bam ! (PS sources : l’affaire Chamberlain) L’hypothèse du loup n’est pas à écarter complètement, en effet.
Je vais défendre l’auteur pour une fois. C’est une actualité, c’est un mystère, cela touche un enfant, donc oui, ça peut intéresser mais surtout, l’auteur ne dit rien de glauque ni de sordide et ne tombe pas dans le complotisme. Rien de ce qu’il écrit ne porte atteinte à la famille ni n’ajoute à leur douleur. Et d’ailleurs, je suis bien certaine qu’il va y avoir pas mal de commentaires...
@Michel DROUET Je ne suis pas certains que l’Etat soit hypertrophié, je pense surtout que c’est la répartition qui est mauvaise
Hypertrophie et mauvaise répartition ! Les deux, mon colonel, les deux !
Quand on pense à l’Etat, on devrait plutôt parler de tout ce qui concerne l’administration en général : l’Etat, l’Hôpital public, les collectivités locales (le mille-feuilles !) auxquels il faut ajouter toutes les institutions étatiques, tous les organismes avec mission de service public, toutes les commissions, observatoires, instituts, agences etc. Sans compter les associations subventionnées qui dans certains cas pallient à l’inefficacité des pouvoirs publics. Tout ceci aspire des moyens précieux qui seraient mieux utilisés ailleurs et surtout est à l’origine d’un phénomène curieux : plus il y a de fonctionnaires qu’il s’agit d’occuper, plus les tâches vont s’élargir, et plus les besoins en personnel vont augmenter...
Quant à l’efficacité, en effet, comme vous le dites, elle pêche par une mauvaise répartition des personnels, des budgets et des tâches. Succinctement, trop de monde dans les bureaux à établir des courbes ou de nouvelles missions / règles / justificatifs etc. ou vérifier des formulaires, et pas assez sur le terrain, au contact direct avec les administrés.
@Michel DROUET L’inaction et la procrastination sont des pièges. Les problèmes ne disparaissent jamais, ils grossissent et nous explosent à la figure. Outre la dette, dont vous parlez très justement, il faut ajouter trafic de drogue, délinquance juvénile, immigration, niveau scolaire, logement, islamisme, bétonisation, pauvreté, désindustrialisation, fraude sociale et fiscale... Certains de ces problèmes, que nos élus ont laissé courir, nous explosent d’ailleurs littéralement à la figure, et ça ne va pas s’arranger.