@Karugido Il me semble que la séparation en deux termes distincts de la même essence pose problème. Encore que cette séparation soit pertinente si on la considère du point de vue temporel, chronologique. La politique est une décision en amont d’une action d’investissement, une notion immatérielle : alors que l’économie est davantage une comptabilité des faits (l’ensemble de ce qui a été fait). Les deux moments utilisent la monnaie pour cela, je précise : la même monnaie.
Or, dans le circuit sanguin, le sang connaît au moins deux états fondamentaux. Le premier est le sang rouge qui, après avoir transité par différents endroits pour se régénérer en carburants, puis par les poumons afin de se régénérer en comburant, irrigue le corps, tout le corps. C’est une politique de répartition qui laisse le soin à chaque cellule de faire au mieux selon ses capacités. Le second état est celui d’un sang appauvri, bleu, qui retourne vers le cœur (schématiquement) après avoir subi plusieurs filtrations et purges. Et c’est par ces filtres que la ’comptabilité’ se fait ; c’est à dire un constat qui permet par différentes contre-réactions d’ajuster au mieux le fonctionnement global du corps (principalement par échanges hormonaux).
Pour respecter l’analogie il nous faudrait au moins deux monnaies bien distinctes et séquentielles. L’une pour les investissements et l’autre pour la consommation.
« » Bonjour, une remarque sur la logique de votre texte : vous portez en premier lieu le ’dérangement’ sur la nature politique ; puis sur la nature économique en second lieu. Ensuite vous écrivez que : « l’économie englobe la politique. » ; et je suis entièrement d’accord avec cette écriture mais du coup en désaccord avec l’ordre de présentation des causes. Pourquoi avoir consacré deux volets là où « la cause des causes » paraît n’être que d’ordre économique ? Peut-être la parole politique n’est-elle ’que’ monnaie ? Une devise : un slogan ou une comptabilité ; l’argent un argument ? Le terrain est accidenté ; la sémantique s’en mêle et s’emmêle.
La piste analogique du sang avec la monnaie est la bonne ; si seulement on l’a suit. Cela sous-entend en première approche que la masse monétaire est pratiquement constante ; en fonction de la masse d’un corps donné. Or, si l’on évoque la « création monétaire », quid de sa destruction ? Quand est-ce que le sang se crée ex-nihilo et quand est-il détruit ? Serions-nous en train de caresser la bordure du grand mythe ?
L’analogie n’est bonne que si on l’a suit ; et pas si l’on retombe dans les ornières de SaTeN (suivre le lien sur mon profil).
@Gollum Si vous l’avez, je vous conseille la lecture de l’article : Androgynie dans le dictionnaire des symboles (Chevalier). Vous constaterez que les aspects sont bien moins tranchés qu’il n’y paraît. Si vous ne l’avez pas : je me souviens l’avoir trouvé en ligne (mais chut ! ).
Mes propres travaux m’ont amené à considérer que chaque humain comporte les deux principes. Pour en dire juste un aspect : la moitié supérieure de l’homme est yin alors que sa moitié inférieure est yang ; et inversement chez la femme.