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Rage

Rage

32 ans, originaire de Lyon et vivant à Poitiers
Ingénieur territorial en Région Poitou-Charentes (chez une certaine Ségolène R), diplômé du DESS Aménagement de Lyon III, je m'intéresse particulièrement aux questions qui animent notre société. 
"Spécialiste" des questions liées aux transports et à l'urbanisme, ma vision est forgée par de multiples expériences en entreprises et une curiosité personnelle : j'essaye modestement d'analyser les décisions et faits majeurs de notre monde dans leur globalité.
Je pense que mes propositions peuvent apporter des éléments intéressant pour ce type d'initiative louable qu'est Agoravox !
Contactez moi : [email protected] ou 06.24.21.40.37

Tableau de bord

  • Premier article le 20/10/2005
  • Modérateur depuis le 07/11/2005
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Rage Rage 23 juillet 2009 21:20

    Bonsoir,

    Une fois encore, le problème ce n’est pas la « taxe carbone » mais plutôt les modalités.

    Si l’idée réside dans le fait de filer du pognon à ceux qui optent pour des bonnes pratiques, pourquoi pas.
    Même ça, c’est déjà compliqué : si je n’ai pas d’argent, comment pourrais-je acheter ma Prius hybride ? mes panneaux solaires ? Mon isolation parfaite ? Comment me payer un chauffage propre si je vis dans une barre au chauffage central ?

    Mais là on frise la provocation pour la révolte : non seulement on ne donnerai rien, mais en plus on « culpabilise » le citoyen : sacré citoyen, toujours responsable de tout, alors qu’il ne pèse pas grand chose. En un seul vol « Présidentiel ou d’Estrosi », non seulement c’est 150K€ qui disparaissent mais c’est aussi la consommation annuelle d’un ou plusieurs foyers qui s’envole.

    On veut faire payer le pauvre parce qu’il est pauvre.
    Avant 1789, cela s’appelait la dime, la gabelle etc... sur les cerfs qui payaient pour avoir le droit de cultiver les terres.

    On n’en est pas loin.
    Bientôt, on demandera aux parents de payer pour le droit de vivre de leurs gosses.
    On enverra au tapis le gars qui n’aura pas compris qu’il était dans une boite privée de voleur, on virera le fonctionnaire parce qu’il faudra faire des économies immédiates, on continuera à mépriser les jeunes ...

    Bref, d’un côté on continuera à exploiter jusquà la trogne ceux qui ne captent pas qu’ils sont les gogos du système pendant que ceux-là mêmes qui s’en gavent continueront à faire la morale et à donner les bons et mauvais points !

    Une bien belle société.

    Bravo, on avait bien rit en 95 et 2002. Mais en 2007, on a foutu le feu à la barraque en pensant que ça serait rigolo de voire combien de temps elle tiendrait.

    Manque de peau, aujourd’hui, on est tous dans la barraque, et si on continue à tout gober sans broncher,... vous connaissez la suite.



  • Rage Rage 12 juillet 2009 18:32

    Bonjour,

    Je partage pleinement votre préoccupation.
    Malheureusement, et ce n’est plus une crainte, nous allons dans le sens totalement inverse dans la réduction des déficits et des dispositions rationnelles.

    Je pourrais en écrire des pages, mais en terme d’action n°1 de l’Etat, là où il est le seul à agir, c’est bien en termes de fiscalité.

    Que dire ? On pourra bien évidemment dire que le bouclier fiscal est injuste et innefficace, que les niches fiscales sont pour les 9/10ème à remettre à plat dont les plus intenables sont celles de l’immobilier (cf de Robien et Scellier (la plus inégalitaires par essence)).

    Il y a donc ce volet des recettes « données » mais aussi le volet des recettes non perçues, comme le cadeau TVA 5,5% à la restauration, les cadeaux pour les investisseurs en PME, les exonérations sélectives pour l’ISF, les relèvements de plafonds pour les successions et j’en passe... et des pires.

    Mais ce n’est pas tout.

    Il y a aussi les « absences » comme les autoroutes bradées à prix d’or, les prets aux banques dont on ne connait pas le bilan économique (quid des taux ?), les « perfusions » de segments comme le cadeau de 700M€ aux pharmaceutiques ou bien les aides aux médecins (25 ans que ça dure).

    Ce n’est toujours pas tout.
    Il y a les cadeaux « services à la personne - domestiques », les dépenses qui n’ont pas lieu d’etre ou les effets trésorerie comme le plan de relance et autres « dons » aux majors de l’automobile.

    On pourra toujours dégager du fonctionnaire si parallèlement on se fait un petit Dassault à 50M€ unité, un vol France-Canada (Estrosi) à 150K€ pièce etc... etc... etc... (liste à profusion).
    On continuera aussi à rémunérer des élus pour un tas d’échelons territoriaux (500 000 élus en France, un record mondial) , meme choses pour des doublons d’agents (eux memes mal payés), on fera des cadeaux aux banques, aux assurances, aux Cac40 etc...

    Bref, si l’on prend le temps d’analyser on se rendra compte avec effroi que les ressources nationales sont dilapidées pour l’intéret d’une extreme minorité, une sorte de pyramide inversée « féodale » où la majorité cotise pour les privilègent de la minorité, le tout en toute impunité et discrétion.

    Le contribuable devra inévitablement payer les dérapages, d’une façon ou d’une autre.
    Pendant ce temps la minorité se protégera et obtiendra meme des chèques de Bercy, assurant de fait sa domination financière pour des générations... le tout avec un système scolaire élitiste taillé sur mesure : aucune chance d’en changer les méthodes sans une profonde remise en question.

    J’avoue que la situation est désepérée : mais tout le monde s’en fou, replié dans son individualisme et son « petit moi ». Pendant ce temps, là haut, ils ont bien compris qu’une masse divisée est une masse asservie.

    En 2007 j’ai vu des troupeaux de crétin voter pour un non choix, et pour le pire des candidats. Alors 2012...

    La France déteste les privilèges mais adore les avantages... faut-il encore en connaitre le cout in fine. A mon sens ce cout, c’est le sacrifice du niveau de vie des jeunes et des générations à venir sur l’autel de l’égoisme instantanée...

    Est-ce vraiment cela que nous voulons ?

    Moi pas.



  • Rage Rage 12 juillet 2009 18:09

    Bonjour,

    Je partage entièrement l’analyse de l’article.
    Travaillant en Région, je ne peux que constater avec effroi - il faut bien le dire - les 2 éléments cruciaux annoncés dans l’article :
    1 : l’incroyable capacité des « fonctionnaires du moule » (ENA-IRA and co) à refuser les réalités et à ralentir toutes adaptations fonctionnelles ou techniques.
    En clair, ces personnes, dont bon nombre viennent nuir dans la territoriale comme elles ont nuit dans la fonction publique d’Etat, ne sont ni pragmatiques ni rationnelles. Croyez moi, j’en connais un bon nombre dans ma collectivité et ailleurs.
    2 : l’innefficacité de l’empilement des strates qui a conduit à une prolifération d’élus qui eux-memes trouvent des subtilités pour contourner les lois ou bien pour complexifier un peu plus les textes... le tout pour sauver leurs postes.

    Pour etre synthétique, je dirai qu’à force de refuser d’accepter que nous sommes passés de communes et départements « trop petits » à des commautés de communes/agglos et autres Régions répondant aux logiques de vie, on préfère entasser les échelons, doubler les postes (combien de chargés de mission pour exactement le meme projet ?) et alourdir de fait la fiscalité.

    Bien évidemment, toutes les collectivités ne sont pas dans un meme degré d’excès.
    Pour ma part, les départements politiques ainsi que 3/4 des communes devraient disparaitre au profit de régions (1 seule autorité territoriale) dont l’organisation pourrait etre départementalisée et avec une fiscalité propre + des communautés de communes/agglos taillées au niveau locale suivant les bassins de vie et les poids de population et elles aussi avec une fiscalité propre.

    2 échelles territoriales, des impots flechés et avec péréquation nationale. Stop à la dotation DGD-DGF qui ligote les exécutifs locaux à l’Etat et vivement des échelons opérationnels avec des équipes d’agents aux missions et objectifs clairs.

    Je ne peux pas dire mieux, on gagnerait sans forcer des millions(ards ?) d’euros par an rien qu’en cassant les doublons et autres réunionités aigues à 15 pour traiter d’un sujet.

    Le bon exemple ?
    Les transports.

    D’autres ?
    L’économie, l’aménagement du territoire.

    Aujourdh’ui chacun y va de son « morceau de gras » avec des coordinations impossibles et des doublons outrageux. Je ne parle meme pas de l’emploi ou de la formation pro où parfois la meme structure/asso peut toucher 3-4 dotation par simple absence de croisement de fichiers... je pourrais en écrire des pages... !



  • Rage Rage 17 juin 2009 23:57

    Bonsoir,

    J’ai bien lu votre article et je trouve, confirmant mon sentiment initial, qu’Agoravox perd en qualité à force de trop vouloir jouer sur la quantité d’articles parus.

    En effet, je trouve que votre article n’est pas argumenté et se résume à un survol de très haut des comptes de l’Etat.

    Oui, sans aucun doute, vous avez raison sur le fait que la situation est extrêmement préoccupante avec un déficit qui a plus que doublé en 2 ans. Le poids de la dette ne faisant que s’aggraver par ailleurs.

    Néanmoins il ne faut non plus « broyer du noir » : nous avons certes un gouvernement d’amateurs en train de brader les savoirs faire, mais nous avons également énormément de marges de manoeuvre pour redresser le tir.

    Les aides aux entreprises, les défiscalisations, la prolifération des élus et autre instances publiques ou parapubliques constituent autant de champs d’économies notables qu’il serait vital de mettre en oeuvre.
    De nouvelles taxes, protectionnistes diront certains, comme une TVA sur les produits importés pourrait également être levé pour générer de nouvelles ressources.

    Je crois que nous assistons à un changement de fond de l’économie - et malheureusement pas de ses pratiques - avec un positionnement d’une partie de l’humanité qui n’est plus à la quête de consommation, mais plutôt de qualité de vie.
    Forcément cela bouscule les modèles et les certitudes, et plus on s’entetera à appliquer les remèdes du passé, plus on perdra du temps et on retrogradera dans les rangs mondiaux.

    Suivre le modèle Anglo-Saxon serait une très grave erreur - n’en paie t’il déjà pas le prix ? - et il serait particulièrement bon de regarder en quoi notre bon vieux « modèle » nous a permis de limiter la casse pour mieux savoir comment rebondir.

    Donc pour moi, le pire ce n’est pas le déficit, mais plutôt de savoir que ce sont des guignols qui sont aux manettes et qui vont continuer à le creuser aux risques et périls de toute la nation.

    Cordialement,



  • Rage Rage 10 juin 2009 16:03

    Bonjour,

    Ce T4 est un excellent opus.
    Après le T3 minable, le T2 sublime, T4 propose un film très relevé visuellement et au scénario suffisamment intéressant pour accrocher le spectateur.

    Les points forts du film :
    Les visuels : réalistes à mort, avec des scènes qui valent le coup comme la scène d’attaque en début de film (hyper prenante).
    Christian Bale : en SF, le « héros » qu’il vous faut.
    La relation John Connor / Marcus Wright intéressante.
    Les « machines » : bien foutues et trouvées
    Les ouvertures pour une suite
    La présence de Mickael Ironside (énorme) et le rôle de Kyle Reese
    En somme, le fait que le film est crédible et vous tient en haleine dans un mixte très sympa de Matrix/MadMax et Terminator

    Les points faibles :
    La durée : 30’ de plus auraient permis très clairement de donner de la profondeur à l’histoire de Marcus, du rôle à « Mme Chimio », du volume à Skynet et à l’approche de J.Connor de Skynet.
    La scène de poursuite de Marcus : trop longue et mange trop de budget pour pas grand chose.
    Les « détails » du type : opération du coeur en plein désert, Skynet qui fait du sentiment (je vous tue mais pas tout de suite), Marcus qui même avant de savoir qu’il est une machine (désolé) n’a peur de rien.
    La résistance (mondiale) qui se fie à l’écoute d’un message radio d’un mec dont on ne sait en rien que si son futur père crève ce que ça changerait (qu’apporte t’il à ce moment là de l’histoire de « décisif » ?).
    En somme, les défauts c’est le temps et les détails qui tuent qui n’ont pas été poussés.

    30’ de plus et c’était sans aucun doute un Must du genre... peut-être le prochain !

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