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perlseb

Nous avons tous 2 parents, 4 grands-parents, ..., environ 1 million (2 puissance 20) d’ascendants à la 20ème génération : nous sommes tous frères mais nous avons aussi, inévitablement, quelques criminels parmi nos ancêtres.

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Derniers commentaires



  • perlseb 23 juillet 2009 21:20

    Ce qui est amusant dans l’article, c’est que l’auteur nous explique que la maîtrise technique est incontestable : c’est un argument fort pour croire à la mission Apollo.

    Il ne faut pas oublier que la navette Challenger a explosé en 1986 et Columbia en 2003. Oui, 2003 ! La mission Apollo a eu lieu en ... 1969 ? !!! Est-ce que les américains ont à ce point régressé ?

    Je pense qu’on a réellement fait de gros progrès techniques depuis 40 ans et pourtant, à chaque décollage réussi, les gens sont heureux : ça devrait être banal si c’était réellement bien maitrisé.

    Même pour la gloire, je ne m’embarquerais pas dans un véhicule qui a seulement un taux de réussite de 96% (ça fait quand même 1 chance sur 25 de mourir).



  • perlseb 22 juin 2009 11:17

    @plancherDesVaches,

    Je me suis peut-être mal exprimé. Je suis moi-même ingénieur et je crois que suis assez rigoureux dans mes pensées et dans ma vie.

    Pour ce qui est de l’obscurantisme, il ne me semble pas en avoir parlé : je pense que ce terme est peu trop subjectif pour être employé dans un raisonnement (chacun donne sa définition du progrès). Mais, je peux dire, en essayant de le comprendre à la sauce de l’article, qu’il n’y a pas de réelle volonté d’ « obscurantisme » : les gens font des métiers de plus en plus difficiles, le monde évolue, les choses se compliquent. Les experts (dont je fais partie si je regarde ma formation) pensent qu’ils méritent plus d’argent puisqu’ils ont fait des études et qu’ils ont compris les choses compliquées « indispensables » au fonctionnement de cette société : pour beaucoup, c’est ça le progrès, même si cette complexification est totalement arbitraire et improductive. Je pense que le progrès technique (et scientifique) est un réel progrès utile, mais le système (totalement à revoir) se débat depuis des siècles pour essayer de s’y adapter démocratiquement (« le progrès ne vaut que si il est partagé par tous »). Quand à d’autres « progrès » comme la complexification des moyens de financement (création de la bourse de valeurs, puis titres émis de plus en plus opaques,...), je pense qu’ils sont totalement improductifs mais permettent par contre à une minorité de s’enrichir beaucoup plus rapidement. Alors plutôt que de remettre en cause certaines choses qui fonctionnent très mal, on préfère rajouter des règles totalement arbitraires que de gens vont devoir apprendre pendant leurs études pour les contrôler et pendant leur travail pour les contourner : c’est sans fin, sans intérêt.

    En pratique, ceux qui ont travaillé pour la comptabilité d’Enron étaient des experts bien payés, ceux qui l’ont contrôlé étaient des experts bien payés. Mais tous ces experts ne méritaient pas un seul centime : leur travail s’est révélé totalement improductif.

    Je ne parlerai pas, non plus, du fait que les complexifications totalement arbitraires sont totalement inintéressantes pour quelqu’un qui a un peu les pieds sur terre et qui n’a pas que l’argent en tête.

    Pour ma part, en tant qu’ingénieur travaillant dans l’informatique, j’ai participé à la mise en place de la fiscalité sur des contrats d’assurance vie ou à la mise à jour de calculs de payes suite à des évolutions réglementaires : en simplifiant un peu, on complique encore le système pour essayer de récupérer de l’argent à ceux qui en gagne trop facilement. C’est totalement improductif et bien sûr, en faisant des études techniques je souhaitais faire un métier qui augmente la productivité et pas ça, mais après presque 3 ans de chômage, je n’ai pas vraiment choisi mon métier même si j’ai choisi ma formation.

    Encore une fois, ça ne sert à rien les complexités arbitraires qu’il faut contrôler ensuite : ça nous appauvrit tous exceptés ceux qui se sont enrichis sur ces nouvelles complexités avant que l’on y a ajoute de la régulation, toujours insuffisante. La nature et les lois physiques sont déjà assez complexes comme cela.

    Pour ce qui est des « perles rares », c’est une mécompréhension totale. Pour moi une perle rare c’est avant tout quelqu’un d’honnête. Quelqu’un qui se croit intelligent (encore un terme subjectif !) parce qu’il est capable de contourner le système, de ’magouiller’ me fait un peu rire. S’il est capable de se regarder en face en volant les autres (même légalement, car le système légalise totalement l’exploitation de l’homme par l’homme, je n’apprends rien à personne), et bien c’est qu’il n’y a pas grand chose dans sa cervelle, en tout cas, pas de conscience, l’un des rares qualités qui devraient nous distinguer des animaux.

    D’ailleurs, quelqu’un qui n’agit que pour l’argent n’est qu’un larbin. Peu importe ce qu’il emmagasine comme savoir ou comme richesse. Personnellement, je ne suis pas esclave de l’argent, d’ailleurs j’ai démissionné (et je ne suis pas à la charge de la société) : il est très difficile de travailler à temps partiel en tant qu’ingénieur mais on gagne trop par rapport aux besoins utiles. Bien sûr je n’aurais pas démissionné si mon métier avait été réellement productif (et donc intéressant), mais avec les moyens techniques que l’on a, on ne peut pas être tous productifs et travailler 35h par semaine (ou pire 39h). Il faut que le « gouvernement » crée des métiers ineptes mais compliqués pour que les gens que l’on a formé puissent travailler dans un bureau à la ’Brazil’ avec un salaire mérité.

    Mais idées ne sont pas figées, mais je n’ai pas 15 ans non plus. Si vous pensez que je suis incohérent, et c’est peut être le cas, vos arguments m’intéressent.



  • perlseb 21 juin 2009 16:28

    @pendragon

    De quel droit pouvez-vous dire de telles âneries ?

    Il y a des moments où les sommes en jeu sont si considérables, les personnes impliquées si haut placées et les juges tellement dépassé par la complexité des affaires que la justice n’est pas rendue.

    Personnellement je suis français pur porc (je n’en tire ni fierté ni honte, il faut bien avoir une nationalité et des origines) et je pense exactement comme Paul Cosquer.

    Ce qui se passe en France comme dans tous les pays qui se sont battus pour avoir la démocratie, c’est que l’on commence à se rendre compte que la démocratie n’est jamais un système stable : elle finit toujours par aboutir à la dictature si le peuple n’est pas vigilant.

    La crise est une aubaine pour les dictateurs en herbe pour essayer de renverser les états en leur faisant faire faillite... Est-ce que vous pensez que dans cette crise financière, la justice fait son boulot et recherche activement les coupables ? Car l’argent des subprimes ne s’est pas évaporé pour tout le monde, il a bien dû se retrouver sur des comptes dans certains paradis fiscaux... très proche de l’affaire Clearstream en somme.



  • perlseb 20 juin 2009 21:52

    Oui, il faut préférer des chômeurs maintenant que des masques à gaz obligatoires pour toutes les générations futures (si l’humanité survit aux dégâts qu’elle cause !). D’ailleurs, je pense que nos descendants parleront de la période actuelle comme de l’âge du gaspillage.

    Mais si vous soulevez le problème des reconversions vers l’énergie verte vous ne soulevez pas le problème de la société de consommation. Si la société écolo de demain consiste à consommer autant de produits écolo (sinon plus, car la productivité va fatalement augmenter) que de produits actuellement non écolo, alors on n’aura pas une vraie société écolo.

    Pour moi, l’écologie, c’est la dépense minimale : on a peu de choses (mais des choses qu’on utilise vraiment), et on fait tout pour les faire durer. Cela n’est absolument pas compatible avec la société actuelle où les gens doivent travailler beaucoup trop longtemps (par rapport à leur productivité) pour pouvoir vivre décemment.

    On parle d’écologie à tort actuellement : on veut plutôt donner bonne conscience aux gens lorsqu’ils consomment des produits soit-disant plus respectueux de l’environnement. C’est aussi un moyen de faire monter les prix...

    La meilleure façon de faire de l’écologie et, aussi, de ne pas avoir honte vis-à-vis des générations futures, c’est de ne jamais acheter ou seulement lorsque l’on est obligé. Quoi ? Vous êtes malheureux si vous n’achetez rien ? Il faudrait peut-être songer à vous soigner... Mais il est vrai que la plupart des gens ont été conditionnés à l’achat par cette même société dès leur enfance et je comprends très bien que le marginal (et fou, si vous voulez), c’est moi. Mais j’ai ma conscience et je tire mon bonheur de mes nombreuses activités, pas de mes rares consommations.

    Bien sûr il faudra changer le système, à moins qu’il implose de lui-même (on entend des craquements, je crois...).



  • perlseb 18 juin 2009 17:59

    Je ne vois pas en quoi j’y vais fort : je n’ai pas dit combien d’années il faudra pour en arriver à une société du type de ’Brazil’. Le chemin est assez long mais on s’y engage.

    Un petit exemple de l’échec de la régulation. Les entreprises côtées en bourses doivent produire des documents normalisés (comptabilité IFRS,...) afin que les investisseurs puissent avoir une vision un peu plus objective que la simple loi de l’offre et de la demande (confiance dans le titre). Or il se trouve que les contrôles sont faits par des entreprises privées (en pratique, par 4 entreprises maintenant, surnommées les « Big Four »). Prenons le cas d’Enron : ’Arthur Andersen’, qui auditait l’entreprise, n’a pas du tout joué son rôle de régulateur. Soit les opérations frauduleuses étaient trop complexes à vérifier par ’Arthur Andersen’, soit ils acceptaient quelques friandises en échange de leur silence... Bref, on connait la suite de l’histoire pour ’Enron’, pour ’Arthur Andersen’ et pour ceux qui ont accordé leur confiance dans les titres ’Enron’. (Il est vrai que les paradis fiscaux sont impliqués).

    Si l’on décide de rajouter de la régulation, les contrôles vont être de plus en plus compliqués, déconnectés du monde réel et avec des montants faramineux (c’est déjà un peu le cas, non ?).

    Prenons un autre exemple : ’Clearstream’. Si une personne constate quelques anomalies (au hasard ’Denis Robert’) et qu’elle les dénonce au lieu d’accepter les friandises, qu’est-ce qui va lui arriver ? En fait, à force de créer des choses de plus en plus complexes, les magistrats sont dépassés : « Je suis condamné par des magistrats qui, la plupart du temps, ne connaissent des mécanismes financiers que leur livret de Caisse d’Epargne. » Denis Robert. (Il est vrai que les paradis fiscaux sont encore impliqués).

    On a le même problème avec les procès contre Microsoft où les magistrats ont du mal avec l’informatique.

    Petit à petit, des experts de la vis droite et de des experts de la vis gauche ne pourront plus vraiment causés entre eux et les experts de la fraude seront impunis. Car pour punir démocratiquement un seul expert qui fait de la fraude, il faut que des experts dans des domaines très différents se parlent (droit, finance, informatique, ...).

    On se dirige petit à petit vers une société d’experts, divisés entre eux (diviser pour régner), déconnectés de la réalité, immatures, avec chacun leur lot de documents très spécifiques et incompréhensibles pour les autres. Et la dictature sera en place, sans guerre mais par complexification. Un petit peu Brazil, non ?

    Il est urgent de simplifier ! Créer des nouvelles règles sans réfléchir avant à la manière dont elles vont être contournées, c’est s’exposer à de la fraude qui sera incomprise. Il faut créer les règles, anticiper les fraudes, former les juges, ... tout ça pour quoi, au juste ? Non, en décrétant un revenu identique pour tout le monde avec un capital maximum pour chaque personne, on n’aurait plus rien à gérer et ça serait beaucoup plus juste. Car qui décide de votre augmentation ? Un jury ? Non, votre boss ou votre supérieur direct : c’est pas un peu de la dictature, ça ? Surtout quand c’est lui qui décide, au départ, ce sur quoi vous allez travailler : cumul législatif et judiciaire en entreprise, Montesquieu dit non !

    Il faudrait que l’on puisse choisir entre 2 mondes : un monde où les gens veulent de l’inégalité et un monde où les gens veulent l’égalité. Dans le monde de l’inégalité, les ’riches’ se boufferaient entre eux et au sens propre. On pourrait concevoir aussi un troisième monde sans technique pour ceux qui croiraient qu’elle est la source de ce désordre. Actuellement, comme vous le savez sûrement... on n’a pas le choix.

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