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perlseb

Nous avons tous 2 parents, 4 grands-parents, ..., environ 1 million (2 puissance 20) d’ascendants à la 20ème génération : nous sommes tous frères mais nous avons aussi, inévitablement, quelques criminels parmi nos ancêtres.

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  • perlseb 28 juillet 2009 12:59

    Vous n’avez pas eu la même lecture ?

    L’article explique, je crois, que l’ « effondrement catabolique » est inévitable car le capital coûte de plus en plus cher en maintenance.

    Ce que j’explique, c’est que la technique pourrait avoir comme priorité de limiter au maximum la maintenance en s’inspirant de la vie (un organisme vivant s’auto-répare pour la plupart des problèmes bénins qu’il rencontre, et nous ne serions pas là pour en discuter si ce n’était pas le cas). Limiter la maintenance, ça veut dire mettre en priorité absolue la durabilité, faire des investissements que l’on transmet aux générations futures : c’est assez proche de l’écologie en fait.

    Mais dans la société de consommation la durabilité est un ennemi à combattre. Nous construisons des choses de plus en plus adaptées et confortables mais de moins en moins durables. Donc les techniciens, qui ne sont que des salariés comme les autres, avec leur chômage comme les autres, travaillent pour le marketing afin de vendre plus.

    En pratique, les maisons que l’on construit maintenant sont plus confortables mais elles ne sont plus faites pour durer plus d’une génération. Les chaussures, les vêtements, les meubles... Pensez à nos ancêtres et ce que représentait une maison ou un meuble.

    On peut associer la durabilité et le confort avec la technique mais « ceux qui décident » n’ont aucun intérêt à le faire. Dans cette société, une entreprise qui créerait du matériel inusable pourrait mettre la clé sous la porte alors qu’elle devrait au contraire se développer et permettre à l’homme de se consacrer à des tâches plus utiles (ou au repos et aux distractions, pourquoi pas) en lui libérant du temps.

    L’« effondrement catabolique » est une sous-productivité générale forcée par la société de consommation.



  • perlseb 27 juillet 2009 23:43

    On ne peut pas empêcher l’homme de comprendre de mieux en mieux l’univers dans lequel il se trouve, et donc le progrès technique. Cette volonté (et capacité) de compréhension est l’une des différences entre l’homme et l’animal.

    La technique devrait être partagée par tous dans la mesure où elle est bien utilisée et où elle facilite notre vie quotidienne.

    Mais elle peut, entre les mains de gens inconscients et sans maîtrise (donc proches de l’animal), devenir très dangereuse. Les lois doivent nécessairement surveiller l’utilisation que l’on fait des techniques. Mais avec l’argent, on trouvera toujours un pays où ces lois n’existeront pas...

    Le problème de l’homme, c’est qu’une fraction de la population lui donne une dimension supérieure à l’animal (technique, art, ...) mais que la fraction la plus animale des hommes se prend pour autre chose que pour des animaux en bénéficiant du travail des premiers.



  • perlseb 27 juillet 2009 19:02

    Excellent article : l’Amérique et le rêve américain ou le degré zéro de la philosophie.

    Nous avons la chance en Europe d’avoir été fortement influencés par les philosophes grecs.

    Si l’on est un peu philosophe, on sait bien que le ’bonheur’ ne peut pas provenir de la consommation et le modèle américain est celui d’une civilisation complexée. On essaie de compenser par le matériel quelque chose qui manque. Un peu comme les hommes petits sont souvent attirés par les grosses voitures.



  • perlseb 27 juillet 2009 18:16

    Pardon, ma dernière phrase est mal tournée :

    « Mais le système actuel est incapable d’employer tout le monde »

    En fait, le système actuel ne cherche absolument pas à tirer partie de ce qui est gratuit, c’est à l’encontre de la consommation et du profit.



  • perlseb 27 juillet 2009 17:40

    Je n’aime pas trop les gens qui font l’amalgame de la technique et de la société telle qu’elle est actuellement. Ce sont souvent des non-techniciens d’ailleurs.

    Contrairement à ce que l’on peut croire, la société actuelle n’est pas du tout dominée par les techniciens mais par les commerciaux et les financiers. La société actuelle de consommation, dans laquelle nous sommes, qui incite à consommer de plus en plus pour faire de plus en plus d’argent, a forcément une fin car le monde et les ressources sont limitées.

    Mais la technique ne dicte pas comment une société doit être. Elle donne simplement des possibilités. La technique est capable de réutiliser les déchets, d’éviter d’en créer, et, pourquoi pas, dans l’avenir, de créer des machines qui s’auto-maintiennent : c’est en recherchant à imiter la vie le plus possible que l’on pourra créer du ’capital’ qui n’aura pas sans cesse besoin de l’intervention de l’homme pour rester productif.

    Actuellement, on n’a aucun intérêt à fabriquer du matériel qui dure très longtemps, ou pire encore, du matériel qui se réparerait lui-même : cela n’a aucun intérêt commercialement. Mais si l’on passe d’une société basée sur la consommation à quelque chose d’autre, les techniciens pourront peut-être faire du bon travail.

    L’énergie solaire est gratuite mais beaucoup d’ingénieurs sont au chômage : c’est une aberration de la société de consommation. Tous ceux qui sont capables d’améliorer les rendements des capteurs solaires devraient travailler à temps plein, c’est un investissement pour le futur. Mais le système actuel est incapable d’employer tout le monde et il y a un gâchis humain inouï.

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