Paul Jael

@Epsilone
Tout au long de son histoire, la philosophie a oscillé entre deux pôles : le rationalisme et l’empirisme. Ces deux pôles sont aussi présents l’un que l’autre dans mon article. J’admets toutefois que le point de vue irrationnel est peu présent. Il ne correspond pas au fonctionnement de mon esprit. Vis-à-vis par exemple de l’homéopathie ou de l’astrologie, j’ai affiché mon scepticisme sans pour autant condamner.

@Jonas
La question ici n’est pas « pour ou contre Diderot ». Comme tout penseur, on trouve chez lui du bon et du moins bon. Soit dit en passant, ce n’est pas en retirant des phrases de leur contexte qu’on met le mieux en lumière les faiblesses d’une pensée, surtout lorsqu’elle utilise des images pour exprimer des idées.

Concernant votre conception de la morale, ce n’en est tout simplement pas une. En incluant la morale dans la religion, vous la niez en tant que morale. La morale est quelque chose que des gens de bonne volonté peuvent partager même quand ils n’ont pas les mêmes croyances. C’est peu dire que votre discours ne satisfait pas cette condition

@christophe nicolas
Je ne mets pas la doctrine de Dieu en dessous de Kant, mais ailleurs. La théorie morale de Kant est juste : un peu d’introspection de chacun doit arriver à cette conclusion. Si Dieu (en supposant son existence) est bon et juste, ce qu’il demandera sera compatible avec le critère de Kant. Ceci ne signifie pas que Dieu a choisi Kant comme maître à penser mais plus simplement que deux choses justes ne s’opposent pas.

@paparazzo
Bon résumé de la métaphysique des moeurs.

Comme souvent sur Agoravox, les plus prompts à poster un commentaire sont ceux qui n’ont lu que le titre ou à peine plus. Tout le monde n’est certes pas dans le cas. Je commençais l’article par « beaucoup s’expriment à propos de la morale alors qu’ils ne savent pas de quoi il s’agit ». Pensez-vous que je dois changer d’avis après avoir lu les commentaires ?

On ne peut pas traiter d’un sujet philosophique comme la morale en faisant fi des règles d’une analyse rationnelle. Ce précepte est un précepte intellectuel puisqu’il permet d’optimiser la recherche de la connaissance. C’est également un précepte moral, car si la raison de l’un ne dialogue pas avec la raison de l’autre, il ne reste plus qu’à se taper dessus, ce qui n’est pas très moral.