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PascalDemoriane

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  • Premier article le 05/07/2021
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Derniers commentaires



  • PascalDemoriane 22 mars 2019 20:30

    @Empedocle. Là vous en demandez trop dans le cadre du forfait d’essais gratuit... après c’est au tarif horaire ! non je plaisante ! Non mais en fait en s’en fiche...
    Le bon sens populaire vous dirait « Quand on donne de la confiture aux cochons, faut pas s’étonner de leur manque de subtilité gastronomique ! » Disons qu’ils faut les observer, les sonder de temps en temps, mais ne jamais chercher à convaincre, ni à plaire. En tout cas c’est ma devise.



  • PascalDemoriane 22 mars 2019 09:25

    Oui, cher @Empedocle, mon propos put être ambigu :
    « doctrinal » ou « mal compris » y qualifie dans mon esprit la perception probable ou constatable du lecteur commentateur, pas l’inspiration de l’auteur ou la restitution de ses idées, qui me semble logique et limpide.
    Me plaçant toujours du point de vue du commun humain ordinaire, on peut cependant percevoir ce discours comme doctrinal voire dogmatique quand on n’embraye pas dans la dynamique de sa motivation, de sa tension vraie si on a pas décodé les jalons clefs de l’amorce de son épure, si on accroche sur les mots.

    Et comme nous sommes aliénés à la valeur concurrentielle, nous avons tous le reflexe entretenu de la contradiction pour elle même, dans une économie narcissique du débat, non consciemment vécue comme un marché et un spectacle d’auto-valorisation egoïque.
    Le conflit tend à s’y installer comme modalité d’existence (« l’important c’est de parti-...ciper » dit le baron), et l’aspiration aux convergences positives à s’installer comme une concession frustrante, un aveu de faiblesse. Constat banal qu’avait caricaturé Coluche ("C’est pas parce qu’on rien à dire qu’il faut se la fermer").

    Ce qui se recadre bien dans le thème de votre article, la critique de la démocratie libérale, de cette agora du spectacle comme lieu d’existence, au stade contemporain de son inversion dialectique. Inversion tant institutionnelle que mentale où « prendre parti contre et pour » est une marchandise en soi, un interchangeable négociable, ou le "pour et le contre" ne sont que l’actif et le passif du bilan comptable du narcissisme solvable tant individuel que collectif. La psyché inter-subjective y devient un marché intérieur... Aliénation suprême !

    Thèse que le fait collectif nommé « Gilet jaunes » observable in vivo et in situ a pu démontrer et vérifier dans la durée en termes de praxis  :

    en phase « rond-point » d’agrégation informelle spontanée, nous y vivons une communauté enivrante de l’être là pour lui-même, du nous pour nous, (de l’en-soi-pour-soi hégélien ?)

    alors qu’en phase "agora militante de l’agir spectaculaire" on y retombe vite dans l’organisation du spectacle pour lui-même, du « décider démocratique » de la marchandise démonstrative et revendicative médiatisable sur le marché de conquête d’audience et de l’opinion. D’où les tensions internes entre les humbles et les spéculateurs relayeurs.

    Contrairement à ce qu’interprète Etienne Chouard, en phase « communauté de rond-point », en phase tribale (tripale ?) il n’y a en fait jamais de « débat démocratique », les gens s’en fiche, pas d’estrade et pas de décor ni de mise en scène, et donc rien à « représenter », tout à vivre ou revivre cycliquement. La vieiile taupe est toujours là.

    Moralité : les débats « en le démos » écrits ou oraux médiés, virtuels, hors d’un commun des réciprocités sensorielles et corporelles ne sont que du vécu à crédit ! La synchronisation vraie n’y marche jamais. Bon, on fait avec.



  • PascalDemoriane 21 mars 2019 16:16

    @Hervé Hum

    Merci pour vos objections. Ne polémiquons pas, nul n’a raison ni tord. Voyons ce qui nous désynchronise.

    Dans la trajectoire intellectuelle passant par Marx&Engels, qui semble être celle mal comprise de l’article d’Empédocle, (et qui est la mienne) nous, nous ressentons la nécessite de prolonger la posture critique vers le langage lui-même, considérant que c’est le mode production qui détermine les concepts qui le décrivent, en rendent compte, en sont la modélisation mentale langagière, bref l’idiome. Et pas l’inverse, selon lequel les mots assemblés en textes, idées et théories feraient lois et contrats déterminant le réel des modes de production.

    Dans cette perspective qui est la nôtre, les mots n’ont pas de sens « en soi » mais bien évidement que relativement les uns par rapports aux autres, discrimination, opposition... le tout bien sûr suivant la dynamique évolutive historique de ces modes de production. Les mots surgissent du moment de leur nécessite productive, notamment technique. Il n’y a donc pas de langage neutre, de lexique neutre, même pas de syntaxe neutre, transposable d’une civilisation à l’autre, d’une époque à l’autre, d’une écologie à l’autre.

    Dans cette méthodologie, nous ne parlons pas avec les mots ni du dictionnaire académique, ni du sens commun, mais avec le lexique de notre modélisation conceptuelle, disons « marxienne », un peu comme le physicien emploi un langage mathématique dont l’étymologie n’a aucune importance (on se fiche de savoir que le watt est le nom de James Watt). Ceci précisément pour en neutraliser autant possible les interférences polysémiques et associatives subjectives, mais pas seulement.

    C’est que chaque concept posé renvoit à un processus dialectique historique qu’il s’agit de situer dans un scénario d’ensemble de l’évolution humaine.

    Ainsi par exemple la « communauté » en tant que processus premier n’est pas la « société » ni le « peuple », pas le démos, ni d’ailleurs le génos qui en est une forme évoluée déjà socialisée.
    Mais du point de vue dynamique, on observe qu’un sujet socialisé problématise sa communauté, ressent une contradiction structurelle entre les deux, alors qu’un sujet communautaire préservé du social développé ne le fait pas. La notion de « peuple » n’est rien d’autre que la contradiction entre le socle communautaire (ordre endogène) et son encadrement social (ordre exogène politique) : tout peuple est donc une dynamique problématique instable, donc coercitive, car potentiellement insurrectionnelle. La communauté primaire est mode de production cyclique, autogène, la société est mode surajouté de production historique, exogène, donc prédatrice, expansionniste, donc classiste. Ceci dit nous savons qu’il n’a jamais existé de communauté pure ni de société pure, nous ne sommes pas idéalistes.

    Partant de là : qu’est-ce que la notion de partage discutée ?

    c’est l’idéalisation fantasmée, nostalgique par le sujet socialisé, de la mise en commun primitive que la valeur d’échange de la marchandise a remplacé. Mais le sujet de communauté présociale, lui, se fou du partage en tant que « gratuité » alternative puisqu’il a pas nécessité de la problématiser ! Il ne connait pas de lutte de classe, puisque dans une communauté sans argent, sans valeur, il n’y a pas ... d’échange tout simplement. La notion d’échange, chérie des humanistes bourgeois, n’a pas de réalité « naturelle » ni organique : les humains encore sains n’échangent rien, ils donnent, font et sont du commun !

    Quand au partage, sa forme suprême c’est le capitalisme, car l’individualisation des parts partagées en propriété individuelle est le contraire de la mise en commun de la production. Il y a donc bien une économie du partage, mais pas d’économie du commun, une écologie peut-être.

    Conclusion de cette esquisse simplexifiée du rapport aux mots : Vous le voyez, on se fiche ici de la définition des mots ! seule l’articulation dialectique, diachronique, ou synchronique, finalement historique des concepts fait sens ! Voilà pourquoi on peut ne pas se comprendre avec ceux qui fétichisent le langage, cherche la substance illusoire des mots, s’attachent à des définitions aliénantes instituées par les autorités autorisées !

    Maintenant nul n’est obligé de communier dans cette méthodologie certes dérangeante et probablement perfectible.



  • PascalDemoriane 21 mars 2019 12:11

    L’article d’Empedocle est un tantinet doctrinal, oui m’enfin avant de tirer dessus
    considérez qu’il vous dispense de 2 ans de lecture rapide de Marx & consort,
    20 ans si on veux lire avec sérieux tout ce qui va avec. Après,

    @maQiavel : non ! l’article sur le génos et la démocratie athénienne n’invalide pas celui d’Empédocle, il le complète à merveille, mais est simplement mal titré, pas besoin de parler « d’imposture », « coup de zoom sur le génos grec » aurait suffit.

    @Hervé Hum : je trouve que vous fétichiser les mots (démocratie, peuple) au détriment et en inversant la compréhension critique de l’émergence de leur nécéssité. A cet égard Empédocle tient la route !

    Vous dites : "...si vous posez la question aux communautés vivant encore sous le régime de la chasse et cueillette, ils vous diront qu’ils sont un ou des peuples au sens qu’ils vivent ensemble et partagent la même culture."

    Mais cette expérience de questionnement imaginaire n’a pas simplement pas de sens ! « Partage de culture » ? Vous leur prêtez une notion de « partage » qui implique mesure de valeur qu’ils ignorent, alors que c’est « commun », antithèse de la valeur qui conviendrait mieux... Quant au mot « culture » voilà une construction sémantique composite dont il n’est pas sûr que vos chasseurs cueilleurs s’embarrassent !
    Donc ? 
    Pas facile de ne pas plaquer nos concepts sur ceux d’autrui pour nous auto-confirmer... C’est même un vrai métier !

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