Nicolas Cavaliere

@Nicole Cheverney

Il n’y a plus qu’à espérer que la motion de censure soit votée demain. Si elle ne l’est pas, l’autre va y voir un accord tacite pour poursuivre sa politique de tabassage et des citoyens et des droits qu’ils avaient acquis au lendemain de la guerre de 39-45. Les répressions policières en cours ne sont qu’un avant-goût. En 2018, les flics cognaient sur des gens qui ne croyaient plus aux syndicats, en 2023, ils tapent sur les représentants de ces institutions vénérables du dialogue social et du compromis historique (et des compromis, elles en ont fait !), et ils gazent même les députés qui en sont proches. Je commence à avoir peur que les mesures « sanitaires » de 2020-2022 n’aient été qu’une répétition.

@Fergus

Les parlementaires ont plus de légitimité à se sentir insultés que leurs électeurs ou que les manifestants sur ce coup-là. Mais ils ne semblent pas vraiment remués.

@lecoindubonsens

Le plus choquant dans cette histoire, c’est que des semaines et des semaines de débat, de propositions d’amendements, d’obstructions aussi, ont été dévalorisées subitement par le geste court du 49.3, lequel en définitive aurait pu être accompli d’entrée de jeu, c’est-à-dire en supprimant le plaisir du jeu. En définitive, on voit que le Parlement non seulement ne sert à rien mais que tous les parlementaires ne prennent pas du tout leur rôle au sérieux et encore moins à la rigolade. En fait, ils s’en moquent complètement, ils font leur travail ni par nécessité ni par plaisir. Tout ce qui compte, c’est le chèque en bout de course.

@Pauline pas Bismutée

Contemplez le vote sur votre réponse pourtant positive, et vous comprendrez pourquoi j’ai grand besoin de prendre un brin de recul. Quant au vote sur l’article lui-même, le pire, c’est qu’il est évident que beaucoup n’ont pas vu le film dont il y est question et viennent juste déverser leur aigreur pour se défouler. Ils se foutent bien du fait que j’ai surtout essayé, comme dans l’article précédent sur le cinéma de Peretjatko, de rendre quelque chose de l’esprit de l’œuvre. L’Internet a fini par supprimer toute courtoisie dans les échanges après avoir élagué toute nuance dans les points de vue, ce ne sont pas des commentateurs Facebook ou Twitter qui auront les capacités demain d’écrire une nouvelle constitution pour la pays si jamais il venait à s’écrouler, et j’écris ça en me reconnaissant moi-même incapable de longues analyses, favorisant bien trop clairement la forme courte et la synthèse. Mais au fond, ce n’est pas du tout l’enjeu. Les capacités n’intéressent personne, le pouvoir seul est désiré.

@Initiativedharman

Il faut se méfier de la politique-fiction. Je ne lis dans cet article qu’une chaîne de souhaits malveillants, dissimulés derrière une dystopie somme toute assez banale, comme si la solution était dans le muselement de la population et non dans sa libération.