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Laurent Simon

Passionné par l'aéronautique, la construction européenne et l'économie, je constate avec plaisir les succès durables d'AIRBUS, AIRBUS Hélicoptères, ATR, MBDA et dans l'espace d'ARIANE, VEGA, GALILEO, AIRBUS et THALES ALENIASPACE.
Et j'ai apprécié la formuation des 4 objectifs pour « une Europe plus concrète, plus tangible, plus vivante pour toutes et tous, qui crée des opportunités », par le patronat européen réuni au sein de BusinessEurope :
  • bâtir une Europe forte, influente et respectée dans le reste du monde, une Europe qui sache à la fois s’intégrer dans les dynamiques multilatérales et faire valoir ses intérêts chaque fois que nécessaire
  • devenir un leader mondial dans l’innovation, le digital et le développement durable grâce à une politique ciblée d’investissement sur des secteurs clefs et des grands projets industriels
  • bâtir une Europe qui s’appuie sur un droit pertinent, clair et respecté partout.
  • créer une Europe solidaire qui inclut tous les citoyens en approfondissant notamment ce qui est fait pour l’éducation et la formation professionnelle, pour l’apprentissage, pour favoriser l’emploi et développer l’entrepreneuriat pour tous.

Quel meilleur exemple qu'Airbus, dans les avions civils, devenu n°1 mondial dans les années 2000, alors que c'était un nain en 1970,face aux trois géants états-uniens du secteur : Douglas, Lockheed et Boeing ?
Ce qui n'empêche pas certains pays européens (et Airbus Defence and Space) de faire fausse route dans certaines coopérations militaires européennes, l'Eurofighter étant le pire exemple à ce sujet. Si bien que cet avion de chasse développé par le Royaume Uni, l'Italie, l'Allemagne et l'Espagne est à la fois moins capable, moins performant et plus cher, y compris en entretien, que le Rafale, développé par un seul pays, avec une coopération extrêmement efficace de DASSAULT AVIATION (maître d'oeuvre), THALES et SAFRAN, sous la maîtrise d'ouvrage de la DGA.
Voici une liste d'articles publis sur Agoravox, sur ces questions, dont deux lus plus de 45 000 fois :
Airbus, une coopération internationale ? L’UE facteur de succès d’Airbus, pas le ’souverainisme’ ! (1)
Les leçons tirées des coopérations internationales (en aéronautique) (1/4)
"Rendons à Airbus... les succès qui reviennent à Airbus !" Prochain défi pour Airbus : rattraper l’avance prise par le Boeing 777 !
"Un nouveau lifting pour le best seller Airbus A330 !"
Galileo, Soyouz, Arianespace... et le management de projet (international)
Satellites électriques, Airbus DS - Boeing : 3 - 1 ! Satellites et système GMES Copernicus (1) : 1ère application au Costa Concordia Face à SpaceX+Boeing, la double riposte européenne l’emporte ! Satellites électriques : la France et l’Europe qui gagnent ! L’un des pères du F-16 attaque en règle le chasseur F-35 Le Rafale « normal » versus l’Eurofighter exceptionnellement coûteux... L’A330 vole vers de nouveaux succès
  Berlin-Paris : relancer la coopération en matière d’industrie de défense ?
Cocorico (1) : la France dans le Top 5 des pays attractifs, pour les investissements ! La faute à l’euro... depuis 40 ans ?! Grèce-Europe (1) : Reconstruire la confiance (GreTRUST) Les inepties, mensonges et manipulations des ’Brexiters’ et autres populistes Extrême droite, peurs... fausses et vraies solutions

Tableau de bord

  • Premier article le 03/07/2012
  • Modérateur depuis le 14/07/2012
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Laurent Simon 15 juillet 2008 17:53

    Il faut arrêter d’utiliser des arguments juridiques qui n’en sont pas, de donner trop d’importance au droit, de propager des fausses infos, de faire des raisonnements qui n’en sont pas, de ne pas tenir compte de l’histoire... Quelques mots pour développer :

    1. le droit n’est pas l’absolu, il est au service de finalités qui le fondent. A un instant il est l’image, nécessairement imparfaite, de ce qui a été voulu plus tôt. Et il faut aussi tenir compte du contexte, c’est d’ailleurs pour cela qu’il y a des jugements, sinon il suffirait d’appliquer bêtement le droit...

    2. La règle de l’unanimité s’impose, c’est vrai, pour la ratification. C’est bien un problème (car cela pénalise beaucoup d’évolutions, alors que nous sommes dans un monde complexe, incertain, et changeant rapidement... Voir p.ex. Leçon du Non Irlandais : quitter l’unanimité, vite ! Et demander une négociation bilatérale, avec référendum irlandais.), mais c’est ainsi. Mais cette règle ne veut pas dire que dès que quelqu’un a dit Non, cela empêche tout.
    Sinon cela fait bien longtemps que l’Europe aurait été arrêtée !

    3. Le traité n’est donc pas "mort juridiquement", sinon cela serait déjà vrai pour le traité de Nice, enterré selon vous en 2001... (voir p.ex. Lech Kaczynski : "le traité de Nice est juridiquement mort"... (en 2001) smiley)

    4. Le recours juridique en Grande Bretagne a été rejeté, avec impossibilité de faire appel. Ne continuez pas à faire croire que tout le monde est suspendu à ce genre de recours. (voir p.ex. Vingt deux pays sur 27 (81%) ont ratifié le Traité de Lisbonne. Un l’a repoussé.)

    5. L’histoire a montré que l’Europe est capable de surmonter des crises, dont certaines ont été bien pires que celle là. (voir p.ex : le processus continue et Pourquoi l’UE n’est pas "en panne", après le NON irlandais)

    6. Le référendum non plus n’est pas un absolu (voir p.ex. "S’acharner" à faire ratifier le Traité de Lisbonne ? Ou respecter ses engagements !, Non au référendum défouloir, oui au fondateur)

    7. Le vote du peuple irlandais doit être respecté, entendu. Il doit y avoir une réponse appropriée, mais pas une réponse disproprtionnée. Les raisons du Non sont multiples, (et au pasage contraires pour la plupart aux raisons du Non en France). Certaines sont le fait de malentendus (neutralité, déjà garantie pour eux, et le 28e amendement à leur constitution les garantissait contre toute conséquence de décision à la majorité qualifiée et contraire à leur vote), de mauvaise compréhension ou d’information (voir "Eurobaromètre, juin 2008 : les vraies raisons du Non en Irlande, enfin !"). D’autres enfin doivent faire l’objet de dérogations (opt out, classiques au demeurant, je crois qu’il n’y a pas un seul traité qui ait été signé par tous les pays sans dérogations), et soumises à un Vote irlandais.
    Leçon du Non Irlandais : quitter l’unanimité, vite ! Et demander une négociation bilatérale, avec référendum irlandais.
    Mais c’est à eux de décider comment ils résoudront le pb, comme nous l’avons fait (en France) depuis 2005 avec le traité de Lisbonne)

    8. Il faut aussi remédier au déficit démocratique de l’UE, ce que fait en partie le traité de Lisbonne, ne serait-ce que par un rôle beaucoupl plus important du Parlement Européen. Voir La construction européenne paie le prix de décennies de démagogie. Et d’un déficit démocratique, en partie résolu par le traité de Lisbonne... et aussi Traité de Lisbonne : Si les peuples disent non...donnons la parole au peuple !

    Mais de grâce ne continuez pas dans un discours fermé, aux réalités, aux autres pays : le pb ne vient pas des élites, mais de la situation, qui impose de trouver un accord à 27 : ceux qui prétend(ai)ent qu’il y a un autre plan (B ou autre) se trompent, et/ou trompent les autres.
    Comment se fait-il donc que le Parlement européen a approuvé le texte à une très large majorité ???



  • Laurent Simon 25 juin 2008 20:32

    Le sondage semble être un art difficile...

    Lisez l’article : "Deux sondages en France contradictoires, après le NON irlandais..."

    http://europeagenda2010.free.fr/article.php3?id_article=179.

    Mon commentaire général, sur cet article, et sur une bonne partie des commentaires :

    1. Les traités sont des documents juridiques, ce n’est pas étonnant que personne n’y comprenne rien.

    2. Le référendum est un outil à manier avec précaution. L’expérience montre que souvent les peuples répondent à une autre question, ou au contexte. Voir par exemple "Non au référendum défouloir, oui au fondateur " http://europeagenda2010.free.fr/article.php3?id_article=175

    et : http://europeagenda2010.free.fr/article.php3?id_article=162&var_recherche=guillotine#forum1270

    Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’Allemagne, qui a connu l’époque nazie, a banni le référendum, dans sa constitution. En ce qui concerne l’Europe, le référendum me semble justifié pour dire par ex. si on est d’accord avec l’euro (Maastricht, ce qui implique des aspects juridiques, mais on y est bien obligé), ou pour décider de faire entrer un pays important (par ex. la Turquie).

    3. Bien sûr il faudrait que l’Europe soit plus démocratique, ainsi que la construction européenne. Mais ce n’est pas avec des référendums qu’on y arrivera. Le traité de Lisbonne, comme le TCE donne plus de pouvoir au Parlement Européen, c’est une étape, intéressante.

    Le problème principal, c’est que les hommes politiques nationaux se font élire sur des programmes de qq années, alors que la construction européenne c’est sur des décennies. Et qu’ils ont tendance à dire "qd c’est bien, c’est grâce à moi ; qd ce n’est pas bien, c’est à cause de l’Europe".. et que personne ne parle d’Europe. Ni eux, ni les médias (qui trouvent cela trop abstrait, alors que c’est très concret).

    Un des symptomes du malaise : la France a mis des années, et qqfois des décennies, à transposer dans ses lois les directives européennes... Alors que les hommes politiques français ont joué un rôle pour décider de ces directives...

    4. Un autre problème est qu’il n’y avait plus depuis quelques années de dirigeant de grand pays qui soit très moteur sur l’Europe.

    5. Au point que le budget de l’Europe est ridicule (1% du PIB seulement), et que 40% sont déjà réservés à la Politique Agricile Commune. Chaque dirigeant des pays essaie de limiter ces budgets, alors que le Parlement Européen est tout à fait moteur pour lancer des projets mobilisateurs, pour les citoyens.

    Il a fallu faire des pieds et des mains pour trouver un financement au programme GALILEO, qui est pourtant essentiel à l’indépendance de l’Europe... Du coup on a perdu 5 ans, et les retombées positives vont nous échapper en partie...

    6. Quand on voit ce qu’on a réussi à faire avec si peu de moyens, c’est énorme, malgré tout ce qui est sous entendu ici (parce que les médias ne rendent pas compte de tous les bénéfices de ce que nous avons tirés, et en particulier en France !!!), on se dit qu’on pourrait beaucoup plus avec à peine plus de moyens !

    7. il est vrai que certains programmes (Exemples Airbus, Ariane) ont été réalisés par des Etats, et surtout par des entreprises qui ont coopéré au-delà des frontières. Mais s’il n’y avait pas eu le contexte favorable de la CEE, puis de l’UE, cela aurait beaucoup plus difficile. Le marché unique, par exemple, a grandement facilité la vie des entreprises, et donc des personnes qui travaillaient dans ces entreprises.

    8. Il ne faudrait pas non plus sous-estimer par exemple, l’apport de l’euro.

    Même si sa mise en service s’est accompagnée d’une hausse de prix (le problème est que les commerçants ont essayé de rattraper par ce biais les marges qu’ils avaient perdues à cause des hausses de charges et des 35h notamment).

    Et si l’euro est beaucoup trop cher actuellement, ce qui augmebt les problèmes pour l’économie de certains pays, dont la France. Mais cela n’empêche pas l’Allemagne d’exporter comme aucun autre pays, elle exporte encore plus que la Chine !!! Là encore on voit bien que c’est facile de dire que c’est l’Europe, ou l’euro, mais en fait les problèmes sont plus complexes.

    S’il n’y avait pas eu l’euro, je ne vous dis pas les problèmes économiques que nous aurions eus en France dans les périodes de crise économique ou financière. Mais là encore les médias ne jouent pas leur rôle.

    9. Il y a aussi un problème avec l’Education Nationale. Il n’y a pas de programme sérieux, pour expliquer simplement tout ce qui a trait à l’Europe. Et cela empêche les citoyens de se rendre compte de certaines réalités.

    10. Heureusement il y a des programmes comme Erasmus qui ont permis à de nombreux jeunes de constater, par eux-mêmes, et avec d’autres jeunes d’autres pays, ce qu’il en est dans les autres pays. Et comme par hasard, qd ils reviennent en France, ils ont une vision totalement différente...

    11. Un des grands problèmes avec la France, c’est qu’on a tous tendance à faire comme s’il n’y avait que la France, comme si les autres pays n’existaient pas, comme s’ils devaient nécessairement agir comme nous... ce n’est évidemment pas comme cela que cela marche...

    Il y aurait encore beaucoup de choses à dire, il faut bien s’arrêter...



  • Laurent Simon 16 mars 2008 13:58

    Voir aussi l’article que j’avais écrit en janvier 2007

    "Comment relancer la ratification du Traité Constitutionnel ? (2) Vers une Europe à deux vitesses ?"europeagenda2010.free.fr/article.php3

    Les questions abordées ici sont probablement temporairement mises de côté, mais elles ne sont que contournées, il faudra bien les traiter un jour :

    une Europe à une vitesse est forcément pénalisante pour au moins une partie des pays. Avoir plusieurs vitesses pemet en revanche de construire plus vite et plus solidement les espaces dont nous avons urgemment beoin,

    Laurent Simon

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